Baldenheim 0

Vauban 3

En raison des conditions météorologiques de ces derniers jours, c’est finalement sur le terrain synthétique de Scherwiller que cette rencontre du 5e  tour de la Coupe d’Alsace (déjà reportée le 12 novembre) a été délocalisée.
La hiérarchie a été respectée, le club strasbourgeois évoluant trois étages plus haut que le promotionnaire d’honneur Baldenheim. Celui-ci n’a pas à rougir de cette élimination sur un score de 3-0, les trois buts représentant les trois niveaux de différence.

Saint-Martin retarde l’échéance

Les locaux sont bien dans le match dans les premières minutes succédant au coup d’envoi, et contiennent le jeu rapide imposé par les visiteurs. Une première occasion de Vauban est annihilée par le gardien Saint-Martin. Il dévie une balle qui passe au ras du montant (28e ).
Petit à petit, Vauban avait commencé à prendre le dessus, et cela qui se concrétise par l’ouverture du score à la 29e ’. Une déviation à une touche de balle permet à Chaffard de s’échapper sur l’aile droite et l’action sera conclue par un tir croisé qui fait mouche dans le petit filet. Ce but de retard complique déjà la tâche de la troupe de Philippe Armbruster dont les joueurs n’arrivent pas à percer la solide muraille jaune.
À la reprise, les visiteurs continuent à jouer sérieusement, mais Baldenheim va connaître un bon quart d’heure. Ne manque que l’occasion franche. Peu avant l’heure de jeu, un tir est dévié par un bras visiteur dans la surface et la faute ne sera pas sanctionnée.

Sous les flocons

Ce ne sont pas les premiers flocons tombés du ciel qui ralentissent les déferlantes visiteuses.
Mais Baldenheim résiste encore. Un rapide débordement, suivi d’un centre en retrait permet à l’imposant Chaffard d’assurer la qualification aux siens à la 77e ’.
Malgré leur courage, les locaux voient fondre le rêve d’atteindre pour la première fois le 6e  tour de la Coupe d’Alsace. Le score final sera établi par Oliveira à la 82e ’. Il scellait le score d’une rencontre restée fair-play.
dna

Vauban – Obermodern (4-0)
À Vauban la bonne affaire
Les quatre buts marqués au beau milieu d’une soirée particulièrement fraîche auront suffi pour réchauffer le cœur des joueurs strasbourgeois. Et pour cause, ils leur permettent de prendre les commandes du championnat et de devenir champions d’automne, après le match reporté du Soleil Bischheim. Rapidement, Obermodern va sombrer, incapable de se porter vers l’avant et de créer le danger. Discret jusqu’à présent, Vauban parvient à prendre les devants sur sa première occasion grâce à Cherief (1-0, 18e ). La pelouse gelée, qui se dégrade rapidement, ne favorise en aucun cas un jeu offensif des deux équipes. Face à des Verts totalement hors sujet, alors qu’ils sont pourtant intraitables habituellement à l’extérieur, Andriamanivosa aggrave la marque (2-0, 39e ). Après la pause, Obermodern semble revenir avec de bien meilleures intentions mais Djafaar enterre les espoirs (3-0, 54e ). Ly marquera un quatrième but (4-0, 90e ) dans une rencontre à sens unique.
dna

Vauban 3

Hégenheim 1

Vauban tient la cadence

Mission accomplie pour le Vauban, qui signe sa troisième victoire de rang, pour suivre Bischheim et Illzach au classement qui se sont aussi imposé hier.
Les deux équipes auraient pu ouvrir le score en début de rencontre, à commencer par Ly, sur un centre d’Oliveira. Trop juste, l’attaquant du Vauban rate le ballon (8e ). Le FC Hégenheim pousse à son tour et est proche de faire trembler les filets, mais Crequit rate son face-à-face avec le gardien (12e ).
Les cinq dernières minutes de la première période sont dominées par le Vauban. Lancé en profondeur, Oliveira se débarrasse de son adversaire et frappe, Paulos détourne d’une main ferme (41e ).
Il faut attendre l’heure de jeu pour que le match s’emballe. Zine hérite du ballon aux abords de la surface, passe plusieurs joueurs en revue avant de se présenter devant Paulos. Sa frappe du pied droit fait mouche (1-0, 65e ). Les hommes de Vincent Milliet poussent pour revenir au score. Abdelouhab, lancé en profondeur par Strangl, a le ballon de l’égalisation mais il manque son duel devant Schmittheissler (76e ). C’est sur une contre-attaque que Zine va doubler la mise. Oliveira déborde et centre pour l’attaquant qui, esseulé, n’a plus qu’à ajuster Paulos (2-0, 83e ).

Abdelouhab pour l’espoir, Cherief pour le coup de grâce

Le réveil de Hégenheim s’est fait directement après le break. Sur un long ballon de la défense, Bangoura se troue. Crequit frappe et bute sur le portier du Vauban mais Abdelouhab, à l’affût, vient finir le travail pour réduire la marque (2-1, 85e ).
Mais Hégenheim se fait encore avoir sur contre. Cherief, lancé par Oliveira, parvient à éliminer son défenseur et se fait faucher dans la surface. Avec sang-froid, il trompe Paulos (3-1, 88e ) pour établir le score final.
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Vauban 1
Oberlauterbach 0
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Régional 1
Et Zine a surgi
Oberlauterbach s’est incliné dans les arrêts de jeu, sur une frappe d’Iheb Zine qui offre la victoire à Vauban.
« Quand on encaisse un but à ce moment, on peut forcément nourrir des regrets. C’est cruel, même si Vauban nous a été supérieur, il y a eu très peu d’occasions ».
Fabrice Muller résume en deux phrases le déroulement des 90 minutes d’une rencontre dominée par les hommes de Djamel Ferdjani, qui se heurtent constamment à un mur. Un mur qui est percé dans le temps additionnel, à la suite d’une lumineuse frappe de Zine.
Le milieu de terrain strasbourgeois envoie une balle plongeante qui surprend Schmaltz. Rageant pour les visiteurs qui ont tenu la baraque devant des Strasbourgeois trop brouillons pour prendre en défaut une solide défense orchestrée par un Fabrice Muller impérial.
Son équipe peut même regretter les quelques opportunités de la première période, comme celle de Frank, un peu court sur le centre d’Olivier Muller (21e ), ou celle de Steinmann que Schmittheisler détourne en corner avec brio (43e ). En face, seul Oliveira se crée une situation de but après un solo contré in extremis par un défenseur adverse (21e ). Trop peu en tout cas pour prétendre gagner une rencontre.
En seconde période, Vauban se montre plus entreprenant mais les occasions nettes se comptent sur les doigts d’une main. Oliveira envoie une reprise dans les nuages (57e ), Schmaltz s’interpose sur une tentative de Tsilavo (60e ) et sur un coup franc de Cherief (70e ). Voilà à peu près tout jusqu’à ce superbe but de Zine.
« C’est une victoire difficile, sur un terrain difficile face à un adversaire bien en place, sérieux et appliqué. On a su se montrer patient. Souvent, on fait la décision dans le dernier quart d’heure. Aujourd’hui, c’était dans les dernières minutes », analyse Djamel Ferdjani.
Malgré la défaite d’Oberlauterbach, ternie par la grave blessure de Guillaume Kirchberger lors de l’échauffement (fracture du péroné), Fabrice Muller s’est rassuré sur l’état d’esprit de ses joueurs. « Je n’ai rien à leur reprocher de ce côté-là, on a rectifié le tir par rapport à notre dernière sortie devant la FAIG ».
Ce but encaissé à deux minutes du coup de sifflet final est d’autant plus rageant.
dna

Régional 1 -
Vauban – ASIM (2-2)
 Un partage qui n’arrange personne
Comme au match aller, les deux équipes se sont séparées sur le même score (2-2). Sauf qu’à ce stade de la compétition, ce partage des points n’arrange aucune des deux formations qui voient le Soleil conforter son avance en tête de classement.
Comme c’est souvent le cas dans de telles rencontres, l’enjeu prime sur le jeu et la prestation des acteurs en a ainsi souffert. De l’engagement physique, d’où les grands gabarits haut-rhinois sont souvent sortis vainqueurs, et de nombreuses fautes de part et d’autre, voilà comment se résume cette partie qui s’est terminée sur un score de parité, somme toute logique.
C’est d’ailleurs sur une première faute d’Oliveira que Moukhil, trouve la faille. Le coup franc excentré, à 25 mètres du but de Schmittheissler, donne l’avantage à ses couleurs. L’ASIM est bien en place, mais Vauban tente de refaire son retard, par Oliveira d’abord, qui est mis en échec par le pied ferme de Schmitt qui évite ainsi l’égalisation (20e ). Tsilavo, à son tour, se heurte à un Schmitt, à nouveau décisif, des poings. Pourtant, dans la minute suivante, le gardien haut-rhinois doit s’incliner sur un face-à-face avec Oliveira qui remet les pendules à l’heure. Vauban est ensuite réduit à dix à la 39e suite à l’expulsion d’Oliveira.

Copier-coller

Au retour des vestiaires, Vauban met la pression et s’offre une grosse occasion par Ly qui est contré in extremis dans la surface (50e ). Tsilavo remet ça sur un vicieux coup franc des 35 m répoussé par Schmitt (60e ).
La balle circule d’un camp à l’autre, mais les défenses veillent au grain. Jusqu’à ce que le feu follet Tsilavo ne s’offre un solo, freiné par Schmitt qui n’a d’autre solution que de faucher le petit ailier strasbourgeois. Djafaar transforme le penalty (2-1).
Une nouvelle fois Vauban est devant, mais les Haut-Rhinois ne lâchent rien et, à la 80e , la défense strasbourgeoise hésite à sortir la balle lorsque Diallo, en embuscade, “fusille” Schmittheissler.
Le score en reste là et Vauban termine à neuf après l’expulsion temporaire de Robin à la 82e.
dna

SCHIRRHEIN 0
VAUBAN 2
Mi-temps : 0-0. – Stade Oscar- Heisserer, 250 spectateurs. Arbitre : M. Tournegros assisté de MM. Melenic et Kister.
Les buts : Zine (46e ), Bulut (51e ).
SCHIRRHEIN : Cannet, N. Schneider, Brenner, Von Bonn, D. Schneider, Schaffner, Reppert, Koch, Jurczak, Joly, Zimpfer (Giagnorio, Muller, Courdavault).
VAUBAN : Schmittheissler, Robin, Heiligenstein, Obesse, Salhi, Zine, Stutz, Cherief, Djafaar, Bulut, Ly (Distel, Kizemoko, Mundschau).
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  Vauban tient son rang
Le FC Étoile Schirrhein est tombé contre un adversaire coriace et s’incline logiquement après avoir eu du mal à poser son jeu quasiment tout au long de la rencontre.
C’est d’ailleurs Vauban qui se créera la première occasion de la rencontre, lorsqu’un ballon contré revient dans les pieds de Djafaar qui file au but, mais croise trop sa frappe (8e ).

La suivante sera Schirrheinoise avec un beau geste de Juczak : il frappe la balle d’un retourné acrobatique qui part bien, mais trouve un défenseur strasbourgeois sur sa trajectoire (13e ).

Vauban exploite les contres, joue rapidement et il faudra toute la lucidité des défenseurs locaux, solides autour de D. Schneider, pour calmer les ardeurs des visiteurs.

Cannet s’illustrera à plusieurs reprises, notamment lorsqu’après un corner, le ballon revient sur Bulut qui reprend de la tête. Mais il voit la balle être détournée par le cerbère local qui s’était détendu (20e ).
La différence en cinq petites minutes

Le reste de la mi-temps sera sur le même ton : Vauban pousse, Schirrhein tient bon et tente de se procurer des occasions sur de longues balles, mais aucune des deux formations ne trouvera la faille avant la pause.

Dès le retour des vestiaires, après 45 secondes de jeu seulement, Vauban prendra l’avantage avec Zine qui ouvre le score (0-1, 46e ).

Ce but éclair assommera quelque peu les locaux qui encaisseront le second but cinq minutes plus tard lorsque Bulut double la mise (0-2, 51e ).

Le match sera plié durant ces cinq petites minutes : malgré l’engagement des locaux qui auraient certainement mérité de marquer. Les hommes de Jérôme Vollmar n’y parviendront pas.

Citons particulièrement Joly, qui a profité de la sortie de Schmittheissler pour tenter le lob, mais a vu Obesse revenir et sauver le ballon sur la ligne (69e ).

Avec un calendrier difficile, ayant rencontré hier le deuxième et dimanche prochain le troisième du championnat, Schirrhein va devoir puiser dans ses ressources pour rester accroché au milieu de classement et assurer le maintien le plus rapidement possible.
dna

régional 1 - Obernai – Vauban (0-2)
Vauban assure l’essentiel

Lanterne rouge au classement, mais en confiance après son premier succès glané le week-end passé à Saint-Louis, Obernai espérait confirmer l’embellie face à Vauban hier soir dans un match en retard.
Mais avec un effectif très limité, les joueurs d’Éric Ziegelmeyer ont logiquement été dominés par les Strasbourgeois.
Pourtant, Obernai était parvenu à contenir les assauts visiteurs au cours d’un premier acte à sens unique.

Blessure pour Comtesse

Et sur leur unique occasion, les locaux allaient, en plus, perdre Comtesse sur blessure, à la suite d’un contre où l’attaquant local était sévèrement percuté par le portier Schmittheissler venu à sa rencontre (20e ).
Mais contre toute attente, l’arbitre se montrait très clément envers le gardien strasbourgeois en ne le sanctionnant que d’un carton jaune…
Au retour des vestiaires, Vauban tentait d’accélérer, mais Ly (46e ) puis Djafaar (47e ) butaient tour à tour sur Karch.
La troisième occasion allait être la bonne pour les joueurs de Djamel Ferdjani qui ouvraient le score sur un rush d’Oliveira et un service parfait en retrait pour Djafaar (1-0, 50e ).
Obernai tentait tant bien que mal de trouver le second souffle pour essayer de faire douter les visiteurs, mais il fallait attendre à la 70e pour apercevoir la première tentative cadrée des “Rouge et Noir”, signée Boukemia et repoussée par le portier adverse.

Oliveira enfonce le clou

De son côté, Karch préservait l’espoir d’une remontada en repoussant la frappe de Salhi et Oliveira (76e ) ou encore la tentative de Djafaar (81e ).
Vauban s’en remettait finalement à la vitesse d’Oliveira pour forcer la décision dans le temps additionnel sur un nouveau débordement de la mobylette strasbourgeoise et un second caviar, converti cette fois-ci par Zine (90e +2).
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Vauban 3
FAIG 0
Vauban file à l’essentiel
L’ASP Vauban a parfaitement profité de la déconvenue du Soleil Bischheim pour revenir à trois points de la première place.
Antoine Schmitt, le gardien de la FAIG, ne gardera pas un bon souvenir de son passage au Stade Émile-Stahl.
Dès l’engagement, il déserte sa cage pour on ne sait quelle raison. Et son compère Gargowitsch, sur une balle en cloche en retrait, ouvre le ban pour Vauban qui n’en demandait pas tant.
On ne joue pas encore depuis une minute et, déjà, les hommes de Djamel Ferdjani prennent l’avantage. Comme assommés, les visiteurs mettent du temps pour se remettre de ce coup du sort, mais sont les premiers en action dans la foulée de ce but on ne peut plus malheureux.
Heiligenstein, sur le côté gauche, est en difficulté devant le véloce Weiss qui place quelques banderilles.
Puis Schmittheissler annihile cette énorme opportunité avec brio dans les pieds du n° 7 de la FAIG (14e ).
La partie s’équilibre au fil des minutes avec des occasions qui se comptent sur les doigts d’une main jusqu’à la pause.
Seul Djafaar, sur un coup franc à 25 m, inquiète Schmitt, mais le portier visiteur sauve du bout des gants (32e ).
Sous l’impulsion du capitaine Scherding, la FAIG tente de refaire son retard et c’est Godel qui sonne la charge. Notamment sur cette belle reprise qui va mourir derrière la transversale de Schmittheissler (54e ).
Pendant quelques minutes, on pense que la partie va enfin s’animer. D’autant plus que soixante secondes plus tard, Oliveira déborde sur l’aile gauche, mais son centre en retrait ne trouve aucun coéquipier.
Le même Oliveira file seul vers le but de Schmitt, mais il tergiverse et se fait subtiliser la balle par deux défenseurs (57e ).
C’est finalement un coup de génie de Cherief qui va mettre ses coéquipiers à l’abri. Sur ce coup de patte de… 50 mètres, Schmitt, le malheureux gardien illkirchois, n’est pas exempt de reproches, le ballon se logeant dans le but vide (2-0, 67e ).

Un score flatteur

Pas vernis, les joueurs d’Amar Ferdjani tentent de se rapprocher du but de Schmittheissler, mais pèchent dans le dernier geste.
À l’image de Kayser qui n’appuie pas assez sa frappe que le gardien de Vauban n’a aucune peine à cueillir.
Et c’est finalement Ly qui clôture la marque sur un centre de M’Baye.
Vu le nombre d’occasions, le score est flatteur pour Vauban qui réalise la belle opération du week-end, après les défaites du Soleil et de l’ASIM.
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Vauban – Kronenbourg (1-1, 2 tab à 4)

Kronenbourg innarêtable
Après sa victoire en Coupe du Crédit Mutuel, Kronenbourg s’offre le scalp de Vauban et se qualifie pour les demi-finales de la Coupe d’Alsace.
C ‘était chaud au stade Émile-Stahl ! À neuf contre neuf, Kronenbourg a finalement pris le meilleur sur des « Pierrots » dominateurs, dans une rencontre franchement houleuse.
Bien que largement dominée par Vauban, la première demi-heure est assez terne, jusqu’à une faute non sifflée sur Malucha Oliveira. Fofana se venge sur un joueur de « Kro » et prend logiquement un carton rouge, alors que son capitaine Salhi écope de dix minutes d’exclusion pour des mots envers l’arbitre (26e ). Réduit à neuf, Vauban manque l’ouverture du score, Mundschau gâchant une très belle opportunité sur cette frappe (37e ). Dans la foulée, El Mansouri reprend victorieusement de la tête un corner de Balaska (38e , 0-1). À son tour, ce dernier se fait expulser pour un second carton jaune (41e ).

Asan sort deux penaltys

Dès le retour des vestiaires, Malucha Oliveira profite d’un cafouillage pour égaliser (48e , 1-1). À dix contre dix, Vauban accroît sa domination, sans se procurer de réelles occasions. Le vétéran Abdessadki est même proche de doubler la mise pour Kronenbourg, mais son « missille » est détourné (72e ). Après s’être fait exclure temporairement lors du premier acte, Salhi se prend deux cartons jaunes lors du second, laissant son équipe à neuf (80e ). Settou remet ensuite les deux équipes à égalité numérique, à la suite de deux nouveaux cartons jaunes. (89e ). Schmittheissler claque un dernier beau coup franc de Mouakit, envoyant les deux clubs strasbourgeois aux tirs aux buts (90e ).
Asan sort alors le grand jeu et dévie majestueusement les tentatives de Mundschau et de Malucha Oliveira. Heitz inscrit le tir au but décisif, permettant à Kronenbourg de viser, plus que jamais, une seconde coupe régionale.
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AS Pierrots Vauban  2 - 0  FC Soleil Bischheim

Vauban monte en National 3
Grâce à sa victoire sans contestation sur le Soleil Bischheim (2-0), avec des buts de Cherief et Fofana, l'ASP Vauban remporte le championnat de Régional 1 et va retrouver le National 3, qu'il avait quitté en fin de saison passée.
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Retour en National 3 pour l’ASP Vauban Un nouveau visage
Deux ans après l’avoir quitté, l’ASP Vauban a renoué avec le National 3. L’occasion de faire peau neuve à l’approche d’un championnat plus relevé, avec une nouvelle équipe dirigeante et une autre philosophie.
« Un binôme prend le club en main . » Voici comment Phillipe Weiss présente la nouvelle direction du club de Vauban. Arrivé il y a deux mois, sa mission est d’épauler Serge Comtesse en tant que président délégué.
Car le Vauban veut afficher un nouveau visage et a bâti une nouvelle structure bien différente de l’année dernière avec pour objectif de faire de la formation et de l’éducation.
«On change parce que le monde change»
Pour ce faire, le tandem Comtesse/Weiss vise une restructuration en trois ans, pour le centenaire du club. Deux axes sont au programme : le sportif et le financier. « On change parce que le monde change, on a les options pour changer mais on n’avait pas les moyens », résume Serge Comtesse.
Se donner les moyens, c’est faire confiance à la nouvelle génération qui a décroché la montée en N3, avec une moyenne d’âge de seulement 21 ans.
Le Vauban c’est aussi 500 licenciés avec une section féminine, également ambitieuse. Pour le nouveau duo, il s’agit de professionnaliser l’administratif, et « d’amateuriser » le sportif.
Ces objectifs doivent être remplis à travers deux nouveaux pôles : celui dédié à la gestion du club et un autre consacré exclusivement à l’aspect sportif.
L’image du club où on aimait finir sa carrière n’existe plus. Maintenant, le Vauban cherche à être un tremplin pour ses jeunes. « Quand tu arrives à Vauban, tu commences », ajoute le président général.
Un club de la seconde chance, selon Philippe Weiss qui joue lui aussi un rôle majeur pour fidéliser un maximum de sponsors. « D’abord on veut des hommes, ensuite des athlètes, puis des footballeurs. » résume ainsi Philippe Weiss.
Le cœur du projet est avant tout d’attaquer le N3. C’est ce défi que le Vauban tout entier veut relever. « Une saison est déterminante pour les dix prochaines », déclare Serge Comtesse.
Le duo envisage même de former des arbitres, toujours dans le but affiché de placer ses jeunes sur tous les postes.
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Strasbourg Vauban Calendrier Strasbourg Vauban

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Vauban est de retour
Champions de Régional 1 et promus en National 3, les Pierrots Vauban ont repris l’entraînement jeudi soir à Strasbourg.
Pendant quatre semaines environ, les nouveaux pensionnaires de National 3 reprendront le rythme afin d’être prêts pour la reprise du championnat.
Il n’était pas question de rechausser les crampons ce jeudi, mais plutôt les baskets. Dans une ambiance de retrouvailles, l’équipe dirigée par Djamel Ferdjani a débuté par un long décrassage. Pendant plus d’une heure, le promu et ses nouvelles recrues ont sillonné les alentours pour se remettre en jambes.
La reprise était l’occasion pour Pierre Alliel et Malik El Mansouri de faire leur retour dans le club. S’ajoutent à la liste deux nouveaux gardiens : Bastien Rempp, en provenance du Racing, et Johan Karch, d’Obernai.
L’ASP Vauban accueille également Karim Belahcem, du Sporting Schiltigheim. Evans Erius (Sedan) et Samy Madihi (Racing) viennent aussi renforcer les rangs.
Côté départs, le club de Vauban perd deux joueurs : Ousmane Bangoura et Emmanuel Nwankwo.
« On veut étoffer notre effectif. Intégrer les nouveaux joueurs dans le groupe et les préparer au fur et à mesure pour qu’ils puissent avoir des repères pour le premier match de championnat, avec une base déjà acquise la saison dernière », souligne Djamel Ferdjani.
La reprise s’est poursuivie avec une séance de renforcement musculaire pour remettre un petit peu plus les joueurs dans le bain. Le reste de l’entraînement s’est déroulé sans ballon mais les joueurs ont affiché du sérieux pour attaquer les longues semaines de préparation qui les attendent.
Vauban disputera plusieurs matches amicaux (voir ci-dessous) durant sa préparation.
Le premier match de championnat est programmé le 18 août, avec la venue de la réserve de Troyes.
L’équipe “Deux” qui a elle aussi repris l’entraînement ce jeudi, jouera son premier match amical ce dimanche contre Bodersweier (Allemagne).
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ASP Vauban -

Gros plan sur Iheb Zine Iheb chemine avec entrain


Iheb Zine : « Le football te rappelle que la réussite passe par la discipline, des règles acceptées, du partage avec les autres, de l’entraide ».
Il entame sa quatrième saison à Vauban avec appétit, avec entrain plutôt. Iheb Zine, du haut de ses 23 ans, est un footballeur précis et un homme précieux, qui en fait des kilomètres.
Il est du quartier Drouot, à Mulhouse. Il y réside toujours d’ailleurs, après y avoir fait ses premiers pas de footballeur. « Jouer avec un ballon était presque naturel là-bas. C’est la première chose que tes parents t’offraient. Le ballon est devenu mon meilleur copain, un ami même tellement on était inséparable », souffle avec plaisir Iheb Zine, qui ne tardera pas à prendre sa première licence au RC Mulhouse.

« J’ai toujours aimé courir. Et plus je cours, plus j’aime ça »

Tout aussi vite, l’ASIM l’avait convoqué pour une détection, mais le papa d’un pote, José De Freitas, l’emmènera plutôt au FC Mulhouse. « J’y ai fait toutes mes classes, des poussins aux U19 Nationaux. Ça reste malgré tout mon club de cœur. »
Il dit « malgré tout » parce qu’il aura l’impression – il en a encore le goût en bouche –, qu’on ne lui donnera pas sa chance en équipe première, « un sentiment d’injustice quand ceux qui jouaient ne semblaient pas meilleurs que moi ».
Il en garde une blessure intérieure, même s’il fréquente le stade de l’Ill comme simple supporter quand son temps libre le permet.
Après une pige à Saint-Louis/Neuweg, c’est vers le Bas-Rhin qu’il se tournera, appelé par Djamel Ferdjani sur les recommandations de Yusuf Arslan, alors entraîneur de Wittenheim. « À Strasbourg, on m’a donné ma chance, le coach avait monté une équipe pour monter en CFA 2. J’avais vite trouvé ma place. »
Autant dire qu’Iheb Zine ne s’économise pas sur une pelouse, lui qui se définit avec un grand sourire comme un « joueur cardio » une fois ses pieds animés de crampons. « J’ai toujours aimé courir. Et plus je cours, plus j’aime ça. En plus, au football, tu le fais pour aider des copains. L’idée me plaît. »
Donc, on le voit reculer, avancer, un joueur « box to box, à l’anglaise », avec des modèles comme Yaya Touré, Luka Modric ou N’Golo Kanté, avec lequel son coach aime le comparer. Comme le magnifique joueur tricolore, il n’a pas vraiment le gabarit de son poste, 183 centimètres de haut, soutenus par 70 petits kilos. « Mais j’adore coller à mes adversaires, aller chiper des ballons dans leurs pieds. »
Lui qui avait aimé les leçons de foot de Philippe Rohrbacher, Gilbert, José De Freitas et Gharib Amzine dans ses jeunes années, se régale désormais de celles de Djamel Ferdjani, autant footballistiques qu’humaines. « Ça vaut également pour le président, Serge Comtesse. Lors de ma première saison, je me suis gravement blessé au genou droit en mars. En fin de saison, je me posais des questions, je craignais de devoir partir. Ils ont exigé que je reste en m’offrant de meilleures conditions. Je pensais plonger, on m’a fait confiance. Ces gestes ne s’oublient pas. »
Depuis son complet rétablissement (il avait ensuite souffert d’une déchirure au même genou), Iheb Zine est redevenu un rouage indispensable au Vauban, une sorte d’huile essentielle au jeu des Strasbourgeois. Beaucoup de ballons transitent par lui. « La saison passée, je me suis même découvert buteur. J’ai enchaîné six buts dans un laps de temps réduit, dit-il avant de laisser filtrer un sourire. Les buteurs du club, comme Oliveira, craignaient pour leur avenir. »
Amoureux du football, il affirme qu’il conforte les valeurs, apprises de ses parents. « Quand tu viens d’une cité, tu peux parfois t’égarer. Le football te rappelle que la réussite passe par la discipline, des règles acceptées, du partage avec les autres, de l’entraide. Ce n’est pas que taper dans une balle. En plus, quand tu vois certains dirigeants, comme “Schilles” ou “Bouch”, se dévouer pour des gamins comme nous, tu te dis que tu voudras leur ressembler. Un jour, j’aurai envie de transmettre à mon tour. »
Donc, celui qui a son Bac en poche, avant de filer à la fac puis d’effectuer un service civique, rêve de devenir éducateur. « Je vais essayer de me former à ça. Et pour financer mon projet, je vais devenir surveillant dans un lycée, à Mulhouse. »

« Un jour, j’aurai envie de transmettre à mon tour »

On avait omis de vous préciser qu’Iheb Zine est l’un des meilleurs clients de la SNCF, puisque quatre à cinq fois par semaine, il prend le train pour venir s’entraîner ou participer au championnat.
« C’est beaucoup de temps. Je ne vois pas de sacrifices, puisque je sais que je me rends à Strasbourg pour prendre du plaisir, rattraper une mauvaise journée, me défouler et retrouver des gens que j’apprécie. »
L’été, il lui arrive pourtant de maudire Djamel Ferdjani, tout en conservant son sourire. « Si je rate le train de 21h21, le suivant n’est qu’à 23h et quelques. »
Mais Iheb Zine ne rate jamais l’occasion de multiplier les kilomètres sur un terrain. « Parfois, je m’interroge sur la distance que je parcours », sourit le Mulhousien, surtout impatient de redécouvrir les bienfaits du championnat de France. « Il y a deux saisons, je n’avais quasiment pas joué. Et le club était redescendu. J’ai envie de l’aider à s’installer durablement. »
La tâche ne sera pas de tout repos, le Mulhousien n’économisera surtout pas sa sueur, elle sera le carburant de son maillot même. Il la laissera sur les pelouses de N3, avec un entrain réjouissant, toujours à l’heure.
dna

1er match saison 2018/2019
National 3 -
Vauban - Troyes II (0-0)
Un 0-0 pas si nul
Pour un début de saison dans un nouveau championnat, un point est toujours bon à prendre, qui plus est quand l’adversaire est une équipe réserve d’un club pro. Et à l’issue des 90 minutes de jeu, Djamel Ferdjani était plutôt satisfait de la prestation de sa troupe, « un groupe d’hommes » comme il tenait à le souligner.
Car si les occasions n’étaient guère nombreuses des deux côtés, on a vu une équipe locale bien décidée à faire une bonne entame de championnat et défensivement, elle a montré pas mal de qualités.
Les grands gabarits troyens se sont heurtés à une défense intraitable et un milieu très joueur à l’image de Karim Bellahcène, qui n’a pas ménagé ses efforts. Les joueurs Strasbourgeois ont annoncé la couleur d’entrée en mettant de l’engagement et de l’agressivité dans leurs gestes, ce qui pouvait déstabiliser un onze de l’Aube venu pour gagner.

« Ça reste un bon point dans la mesure où j’ai aligné une équipe jeune »

« Il va falloir qu’on s’habitue à ce football rude avec beaucoup de contacts. Ça reste un bon point dans la mesure où j’ai aligné une équipe jeune, c’est un premier match, l’équipe va progresser au fil des semaines » résume Gharib Amzine, le coach troyen.
De l’engagement, il y en a eu dès le coup d’envoi avec deux formations qui sont entrées très vite dans la partie. On notait la 15e minute, quand Kaye contraint Rempp à un arrêt, alors que le N° 10 visiteur avait sans doute fait le mauvais choix. Une frappe lointaine de Bombo n’inquiétait guère plus l’ex-jeune gardien du Racing à la 20e qui passait ensuite une après-midi paisible, même s’il s’est fait des frayeurs sur la tête de Labyad qui retombe dans le petit filet (34e ).
Pendant ce temps, les attaquants locaux se sont créé quelques bribes d’opportunités, celle d’Oliveira à la 35e aurait mérité un meilleur sort. Hélas, le petit ailier strasbourgeois plaçait sa reprise loin du cadre.
En seconde période, les hommes de Djamel Ferdjani se montrent plus entreprenants. Diouf, se troue sur un coup-franc de Cherief, mais la balle passe au ras du poteau (51e ). Onwuzurumba manque de punch devant le même Diouf à la 57e , mais Vauban va mieux offensivement.

« L’équipe a répondu présent, c’est une bonne chose pour une première »

En face, on voit moins les Troyens, si ce n’est que par quelques déchets dans le dernier geste. Seul Muzalimosa, à la réception d’un coup-franc, tente d’inquiéter Rempp, ce dernier s’impose sans difficultés.
« Je suis satisfait du résultat et du contenu notamment sur le plan défensif, l’équipe a répondu présent, c’est une bonne chose pour une première » conclut Djamel Ferdjani.
dna

Strasbourg Vauban 0 - 2 Thaon
2eme journée  
National 3
Vauban sans solution
Peu inspiré, Vauban s’est incliné de façon logique, hier sur sa pelouse, contre Thaon.

Une semaine après son encourageant match nul décroché face à Troyes II en ouverture de saison (0-0), Vauban entendait confirmer.

La venue d’un autre promu, Thaon, semblait en être l’occasion.

Toutefois, d’entrée de jeu, on allait vite comprendre qu’on n’allait pas assister au match de l’année.

Avec cinq milieux de terrain alignés au coup d’envoi, les Vosgiens avaient en effet fait le choix de laisser un minimum d’espace aux hommes de Djamel Ferdjani.
Piégés juste avant la pause

En début de partie, seule une déviation astucieuse d’Alliel, toute proche de trouver Onwuzurumba, est à signaler (8e ).

En face, les visiteurs sont bien en place, redoutables aussi lorsqu’il s’agit d’apporter le surnombre offensivement.

La tête de Comara sur ce bon centre de Focki n’est cependant pas cadrée (10e ).

Imprécis dans l’avant-dernière passe, les “Pierrots” n’arrivent pas à se montrer réellement dangereux.

Seul Onwuzurumba, servi en retrait par Oliveira, aurait pu trouver la faille (41e ).

Impitoyable, comme à Mulhouse une semaine plus tôt, le promu vosgien trouve l’ouverture à quelques secondes du repos.

Samba réalise un gros travail sur son côté gauche avant de servir Uhlrich, opportuniste dans les six mètres pour conclure (0-1, 45e +1).

En tout début de seconde période, les Strasbourgeois se font punir une deuxième fois. Gazagnes est à l’affût d’un ballon repoussé par Rempp dans les six mètres pour inscrire le but du break (0-2, 48e ).

Pour ne rien arranger, Stutz écope d’un second avertissement à l’heure de jeu, laissant ses copains terminer la rencontre à dix (61e ).
Une prestation sans relief

Sans solution, Vauban n’arrive toujours pas à se procurer d’occasions franches. Le coup franc de Mundschau, passé bien à côté du cadre, en est la parfaite illustration (70e ).

Vous l’aurez compris, les joueurs de Djamel Ferdjani ne reviendront pas.

Assurément dans un mauvais jour, le promu concède ainsi sa première défaite de la saison.
dna

  National 3 -
5e  journée
Strasbourg Vauban     3 - 2    Epernay
Une victoire précieuse
Vauban a assuré l’essentiel dans une partie qui a eu du mal à démarrer.
 On jouait depuis une demi- heure au stade Émile-Stahl et le maigre public attendait toujours la première action qui aurait pu débloquer la situation. Soudain, sur un long centre de la gauche, un défenseur champenois juge mal la trajectoire et Oliveira, en embuscade, fusille Husson de près (33e ).

À peine deux minutes plus tard, Kekambus double la mise en sur une belle reprise. La partie est enfin lancée d’autant plus que Derbal, dans la toute dernière minute, brûle la politesse à la défense locale et réduit la marque.

De quoi mettre le tempo pour la reprise et Bellahcène se charge de donner un avantage plus conséquent, à la sortie d’une action bien construite, l’ex-schilikois pousse la balle dans le but vide (55e ).
Épernay reprend du poil de la bête

La seconde mi-temps est alors beaucoup plus animée avec Épernay qui revient une nouvelle fois dans le match. Une hésitation de la défense des Jaunes et noirs permet à Evra Fortès de piquer la balle à Rempp pour une nouvelle réduction du score (57e ).

La balle voyage d’un camp à l’autre et petit à petit, les Champenois reprennent du poil de la bête et s’installent dans le camp local. Evra Fortès lâche une frappe que Rempp capte avec brio (75e ). Zine, à la 82e , teste lui aussi Husson sur une frappe lointaine, le gardien visiteur est tout heureux de voir la balle retomber dans le petit filet.

Vauban recule, Epernay est tout près de l’égalisation mais la défense de Vauban pare au plus pressé. M. Schmitt siffle la fin du match sur cette victoire quelque peu compliquée de Vauban, mais ô combien précieuse.
dna

ASP VAUBAN 3

SARREGUEMINES 3

National 3 - 7e journée
Spectaculaire, mais frustrant…
Au terme d’un match parfois fou, notamment en fin de première période, Vauban concède le match nul face à Sarreguemines (3-3) et pourra regretter son manque d’efficacité.
On ne s’est pas ennuyé au stade Émile-Stahl ! Six buts inscrits en cinquante minutes – trois de chaque côté – ont rendu la partie très agréable à suivre.
Les Strasbourgeois ne tardent pas à ouvrir le score. À la suite d’une belle combinaison entre Alliel et Djafaar, ce dernier adresse un bon centre à Onwuzurumba, qui peut contrôler et ajuster un bel extérieur du droit (1-0, 9e ). Vauban domine son adversaire, se procure d’énormes occasions, mais ne parvient pas à doubler la mise. C’est alors qu’on entre dans les dix dernières minutes de ce premier acte…

Une folle première mi-temps

Sur une touche longue jouée par M’Barki, Simpara est bousculé par Robin dans la surface. Mohammed transforme le penalty et égalise (1-1, 37e sur pen.). Dans la foulée, M’Barki réalise un petit festival côté droit. Son centre rasant atterrit dans les pieds de Coignard, au second poteau, qui donne l’avantage aux Mosellans (1-2, 39e ).
Mené contre le cours du jeu, Vauban réagit par Bellahcène, qui s’y reprend à deux fois pour trouver le fond des filets (2-2, 41e ). Alliel se fait ensuite faucher par Benichou et l’arbitre désigne logiquement le point de penalty. Djafaar transforme magistralement la sentence (3-2, 44e sur pen.). Avantage mérité pour les Strasbourgeois, aussi emballants dans leurs offensives que fragiles défensivement.
Preuve en est, ils concèdent d’emblée l’égalisation au retour des vestiaires. Une nouvelle touche profonde de M’Barki permet à Simpara d’égaliser (3-3, 50e ).
Si chacune des deux équipes aura l’opportunité de remporter les trois points, les gardiens veilleront au grain, notamment Rempp sur ce missile de M’Barki (79e ).
C’est un partage des points rageant pour Vauban, franchement plaisant dans le jeu mais trop inefficace.
dna

National 3:
8eme journée
FCA Troyes  3 - 1 Strasbourg Vauban
Vauban sans force
Strasbourg a concédé une défaite logique chez le promu troyen (3-1) après avoir encaissé un but après 40 secondes.
De l’assurance, Troyes en a fait preuve contre un adversaire qui regrettera quand même d’être « parti avec un handicap, comme le pestait le technicien adverse, Djamel Ferdjani. On a failli individuellement ».
Une première fois quand sa défense a laissé Dramé libre de tout marquage alors que le coup d’envoi avait été donné depuis… 40 secondes.
« On s’est compliqué la tâche », insistait l’entraîneur strasbourgeois.
Le second impair alsacien permettra aux hommes de Montero de faire le break. Cette fois, le défenseur central Salhi cafouille un ballon devant ce même Dramé. Le buteur local s’échappe, perd son duel face au portier Rempp, mais en deux temps, il sert Mezriche dans l’axe, qui fait mouche (2-0, 73e ).
Un K.-O. qui pendait au nez d’Alsaciens régulièrement battus par la vitesse des attaquants troyens.
Solide derrière, rapide et efficace devant, le FCAT ne pouvait pas laisser le match lui échapper. Hormis quelques interventions très propres dans les airs, Sancho n’a jamais été réellement inquiété. Lorsqu’il s’est incliné à la 84e , sur une percée de Kekambus, son équipe avait déjà fait le boulot.
Après le deuxième but de Mezriche, Troyes s’était totalement libéré en frappant une troisième fois par Daval, suite à un travail de sape de Junior, entré en jeu avec tout le culot de ses 19 ans (3-0, 79e ).
Pour la première fois, le club aubois inscrivait trois buts dans un match cette saison en championnat, et ce n’était que justice. En position confortable de contre, Dramé aurait déjà dû y aller de son doublé. Suite à une belle combinaison avec Daval, il avait trop écrasé sa frappe alors que le but était grand ouvert (24e ). Pour quelques centimètres, Dramé avait encore manqué la cible sur une frappe plongeante qui méritait mieux (57e ). C’était juste après un tir en angle fermé de Daval boxé par Rempp (52e ).
Strasbourg n’avait eu que quelques miettes en attaque. La faute à un travail défensif de tout un bloc troyen rigoureux.
dna

9eme journée
Strasbourg Vauban 1 - 2    Mulhouse
Vauban rate son derby
Même si Vauban avait rapidement ouvert le score puis raté un penalty, le FC Mulhouse s’impose et réalise une belle opération.
Ça démarre très vite sur la pelouse strasbourgeoise où Kekambus ouvre la marque dès la 3e minute. Le FCM se remet très vite de ce coup du sort et le coup franc de M’Tir, repris de la tête par Enrique, est une première alerte (11e ) pour Vauban, qui recule petit à petit.
Enrique égalise
Sur un nouveau coup franc, un véritable “copier-coller” du précédent, le même Enrique, seul au second poteau, trompe Karch pour une égalisation finalement logique (23e ).
L’ex-gardien d’Obernai est ensuite sauvé par sa barre transversale deux minutes plus tard sur une reprise à bout portant d’Essomba.
Vauban gâche un penalty
Après une grosse occasion sur un débordement de Bellahcène (30e ), Vauban bénéficie d’un penalty pour une faute de Ndoye sur ce même joueur.
Djafaar se présente, mais son essai en coin est détourné par le gardien mulhousien (36e ).
Vauban se montre plus entreprenant dès la reprise et crée le danger dans le camp haut-rhinois.
Mais ce sont les visiteurs mulhousiens qui sont récompensés de leurs efforts à la 67e minute, où ils portent la marque à 1-2.
Avec l’aide de la défense de Vauban, Taqtaq adresse un centre impeccable pour Diawara, lequel trompe Karch d’une superbe reprise dans la lucarne.
Malgré quelques opportunités de part et d’autre, le score en reste là.
Vauban peut se mordre les doigts et en est désormais à quatre matches sans victoire.
Le FCM, décidément inspiré lors de ses déplacement (deux victoires et deux nuls), se positionne dans le premier tiers du classement.
dna

NATIONAl 3 -

Vauban – Nancy II (3-2)
Un succès précieux et mérité
Bien que rejoint au score alors qu’il menait rapidement 2-0, Vauban est tout de même parvenu à s’imposer, samedi, face à Nancy II.
Revenu avec quatre points de ses deux derniers déplacements à Raon-l’Étape puis à Sarre-Union, Vauban voulait (ou devait, c’est selon) cette fois-ci confirmer à domicile.
Sur leur pelouse, les Strasbourgeois avaient d’ailleurs jusqu’ici éprouvé pas mal de difficultés, s’imposant une seule fois en cinq rencontres. Opposés à une formation lorraine renforcée par quatre professionnels, ils savaient que la tâche allait être coriace.

Une entame idéale

Sauf que Vauban a eu la bonne idée de prendre rapidement les choses en main.
On joue en effet depuis soixante secondes lorsqu’Oliveira déboule sur son côté droit. Son centre en retrait arrive jusqu’à Bellahcène, suffisamment adroit dans la surface pour trouver la lucarne de Ternynck (1-0, 2e ).
L’autre bonne nouvelle, c’est que les Strasbourgeois décident de ne pas s’arrêter là. Le coup franc de Djafaar est d’abord repoussé en corner par le portier visiteur (10e ). Dans la foulée, Onwuzurumba s’échappe, résiste à Wooh puis vient terminer le travail imparablement du plat du pied (1-0, 12e ). Cela ne pouvait assurément pas mieux démarrer pour les hommes de Djamel Ferdjani.
Jusqu’ici très décevant, Nancy II attend la demi-heure de jeu pour se montrer enfin dangereux. Le tir de Mabella est capté par Karch (27e ) puis M. Heiligenstein sauve un ballon chaud sur sa ligne (32e ). Petit à petit, Vauban commence à reculer. Et heureusement que la lourde frappe de Moustaid ne trouve rien d’autre que le poteau d’un Karch totalement battu (36e ).
En début de seconde période, les Strasbourgeois se font rapidement punir. Le coup franc frappé directement aux vingt mètres par Haag vient se loger dans le petit filet (2-1, 48e ). Malgré cette réduction du score, Vauban reprend ensuite du poil de la bête. Oliveira frappe cependant à côté (65e ).

Vauban ne lâche rien

Quelques minutes plus tard, la partie s’emballe. D’abord, Koura profite d’un cafouillage dans la défense de Vauban pour égaliser (2-2, 74e ). Aïe !
Fort heureusement, sur l’action qui suit, les Strasbourgeois obtiennent un penalty suite à une main nancéienne dans la surface. Cherief ne tremble pas et remet Vauban devant (3-2, 76e ).
Parti à toute vitesse, Oliveira manque ensuite une belle occasion de faire le break (83e ). Toutefois sans conséquence pour Vauban, qui gère parfaitement sa fin de match. De quoi s’offrir un succès plutôt mérité et, surtout, des plus précieux.
dna

Matchs de National 3 Grand Est

Strasbourg Vauban     1 - 0    Saint-Louis Neuweg   
Un ouf de soulagement
Vainqueur logique de St-Louis/Neuweg samedi soir, Vauban respire beaucoup mieux. Surtout, le promu en profite pour sortir de la zone rouge.
Impeccable défensivement, omniprésent au milieu, incisif offensivement, Vauban a réalisé un match plein. De plus, malgré une petite baisse de régime en seconde période, les « Pierrots » n’ont jamais vraiment été inquiétés samedi par des Ludoviciens, il faut le reconnaître, très décevants.
Peu sollicité dans son but, Johann Karch a lui aussi sobrement fait son travail. Au coup de sifflet final, le gardien avait de quoi afficher un large sourire.
« On s’attendait à un match très physique, comme à l’aller, commence-t-il par dire. On a bien su répondre dans ce domaine. Offensivement, on s’est créé quelques actions dangereuses mais on a manqué de réalisme. »
Les hommes de Djamel Ferdjani, avec plus de réussite, auraient en effet pu inscrire d’autres buts. Finalement, le penalty transformé par Cherief en première période a suffi à leur bonheur. « Je pense que notre victoire est largement méritée, continue Johann Karch. C’était un vrai match d’hommes et on a su répondre présent. »

« On a montré qu’on est  une équipe soudée »

Sa force de caractère, Vauban se l’est peut-être forgée à Thaon il y a dix jours. Menés puis réduits à dix, les Strasbourgeois étaient finalement parvenus à revenir des Vosges avec le point du nul.
« C’est vrai, on a retenu beaucoup de choses positives de ce match, appuie le portier strasbourgeois. On a su montrer la même force et la même mentalité contre St-Louis/Neuweg. On a montré qu’on est une équipe soudée. »
Ce cinquième succès de la saison permet par la même à Vauban de s’extraire de la zone de relégation. Toutefois, le chemin qui le guidera vers le maintien reste encore long, très long.
« Ça va être dur jusqu’au bout, on le sait. Pour s’en sortir, il faudra démonter beaucoup d’envie et avoir un gros mental. On continue de travailler et je suis sûr que cela va payer… »
dna

national 3 - Vauban – Racing II (2-1) Vauban enchaîne
À peine trois semaines après leur premier affrontement et la victoire du Racing II (2-0), les deux équipes se retrouvaient déjà, hier, en match en retard.
Renforcée par Bingourou Kamara et Lionel Carole, de retour de blessure, la jeune troupe à François Keller pose d’entrée le pied sur le ballon. Ce sont cependant les locaux, avec cette frappe non-cadrée de Bellahcène (11e ), qui se montrent les premiers dangereux. Cherief tente ensuite sa chance, obligeant Kamara à détourner en corner (18e ). La troisième tentative est finalement la bonne : Robin centre pour Onwuzurumba, qui contrôle dans la surface avant de placer le ballon hors de portée de Kamara (1-0, 21e ).
Surpris, le Racing II tente de répliquer. Mais Karch remporte son face à face avec Botella (22e ). Dans la foulée, à l’inverse, Vauban est tout proche du break : Kekambus centre pour Oliveira, trop maladroit au moment de conclure (23e ).
Bien en place défensivement, Vauban continue de se porter vers l’avant. Et ça paye ! D’une amour de passe, Cherief trouve Kekambus dans la surface : son ballon piqué devant Kamara, a priori raté, se transforme finalement en passe pour Oliveira, à l’affût pour doubler la mise (2-0, 36e ).
Le début de seconde période voit le Racing essayer de relever la tête. Sans réussite puisque ses offensives sont trop brouillonnes, à l’image de ce coup franc mal combiné par Lebeau et Karamoko (54e ).

Une réaction trop tardive

Les joueurs de François Keller n’arrivent pas à porter le danger sur le but des “Pierrots”. À l’inverse, ce sont les hommes de Djamel Ferdjani qui continuent de se procurer les meilleures situations. La frappe de Kekambus n’est d’ailleurs pas loin d’attraper le cadre (70e ). Un penalty consécutif à une main de Rocu dans la surface permet finalement au Racing II, grâce à Botella, de revenir au score (2-1, 78e ).
Sur l’action qui suit, le retour salvateur de Simakan empêche Vauban de reprendre deux buts d’avance (79e ). Dans le temps additionnel, Bellahcène trouve Kamara sur sa route (90e +2).
Vauban remporte ainsi une seconde victoire de rang, autant méritée que celle acquise le week-end dernier face à St-Louis/Neuweg (1-0). Les “Pierrots” sont sur la bonne voie. Et c’est tant mieux…
dna

Vauban - Amnéville (1-0)

La bonne affaire pour Vauban
On ne peut pas dire que les Lorrains sont venus à Strasbourg en touristes, car d’entrée de jeu les coéquipiers du capitaine Le Michel impriment un gros rythme, empêchant les locaux de développer leur jeu.
Mais la première occasion est pour Vauban, Oliviera se montre un peu court devant le gardien mosellan. (18e ).
Amnéville réplique dans la foulée avec un coup franc fuyant de Le Michel. Karch est tout heureux de voir la sphère passer au ras du poteau.
Autre frayeur pour le gardien strasbourgeois quand Ponsignon tente une reprise en cloche qui ne trouve pas le cadre (26e ).
Les hommes de Djamel Ferdjani ont à partir de la pris les choses en main, une tête de Bakria (28e ) et une reprise de Nezli (30e ) confirmant leur domination.
Pour couronner le tout, Oliveira, d’un coup de tête seul devant le but, trouve l’ouverture juste avant la pause. Dès la reprise Vauban manque de faire le break, Kekambus rate l’immanquable sur une frappe à bout portant qui fuit cadre (48e ).
Le même joueur récidive à la 57e quand Kelaenich empêche l’ailier strasbourgeois de doubler la mise. Amnéville n’abdique pas mais Vauban reste solide défensivement. Jusqu’à ce coup du sort à la 76e quand l’arbitre accorde un penalty pour une faute pas évidente d’un défenseur local.
e Michel ne profite pas de l’opportunité pour égaliser, sa tentative passe nettement au dessus (76e ). La fin de partie est crispante mais la victoire avait choisi son camp. Vauban poursuit sa belle avancée et peut regarder vers le haut.
dna

national 3 - Vauban - Raon-l’Étape (1-3) Cruel pour Vauban
Le football est parfois cruel c’est aussi en partie pour ça qu’on l’aime et qu’il est le sport roi. Le Vauban en a fait l’expérience hier : après une première mi-temps aboutie, il a cédé en seconde période contre le cours du jeu.
Ainsi, au bout de 120 secondes le Vauban aurait pu mener de deux buts. Rhanem, pour son premier match et son premier ballon en N3, place une frappe quasi parfaite qui est repoussée par la barre (1re ).
Dans la foulée, Onwuzurumba s’impose mais perd son duel face à Schmittheissler (2e )
Rhanem, encore lui, voit ensuite le cadre se dérober de quelques centimètres sur une nouvelle tentative depuis l’entrée des 16m (11e ). Les Vosgiens ne répondent que sur le plan physique dans cette première période. Après la demi-heure de jeu, Vauban prend logiquement l’avantage. Oliveira dépose un amour de centre sur la tête de Kekambus, qui convertit le caviar de la tête depuis l’entrée des six mètres (1-0, 36e ).
En début de deuxième mi-temps, le match bascule en deux minutes qui vont être fatales aux Pierrots.

Duminy établit le score final

Hassidou parti à la limite du hors-jeu ne tremble pas : il efface Karch et égalise d’un pied gauche plein de sang-froid (1-1, 55e ).
Le péché de jeunesse viendra quelques secondes plus tard pour le Vauban. Sur une remise en touche anodine, le ballon, prolongé de la tête, revient dans les pieds de Gehin libre de tout marquage et qui double la mise à bout portant (1-2, 57e ).
Assommés par ce coup du sort, les locaux vont mettre quelques minutes à revenir dans le match avec Oliveira, omniprésent, qui place une frappe puissante quelques centimètres au-dessus (67e ).
Vauban poussera jusqu’au bout et une belle reprise de Kekambus est repoussée du bout des gants par le gardien vosgien (70e ).
Comme souvent en pareil cas, Vauban prend tous les risques pour revenir au score et se fait cueillir en contre. Duminy efface deux défenseurs et offre une victoire beaucoup plus difficile que le score ne l’indique aux visiteurs grâce à une splendide frappe croisée à ras de terre depuis l’entrée de la surface (1-3, 89e ).
La course au maintien est relancée et le sprint final s’annonce passionnant. Quand au Vauban, s’il continue à proposer cette qualité de jeu et avec le retour des nombreux absents, il n’aura pas à trembler.
dna

Vauban cale face à Biesheim
Vauban devra chercher son maintien à Nancy lors de la dernière journée de National 3 après son match nul (1-1), hier face à Biesheim.
Évidemment que la pluie au stade Emile-Stahl allait rendre les conditions plus dures pour les deux équipes. Cela n’a tout de même pas empêché un début de match animé.
Rocu pour les Pierrots est le premier à faire la différence sur un coup franc de Rhanem (2e ). Malchanceux, le défenseur place une tête qui est repoussée par le montant. Coup pour coup, les Haut-Rhinois répliquent de la même manière, cette fois, c’est le montant de Karch qui prive Finance d’ouvrir le score (4e ). Vauban est armé de Onwuzurumba, l’attaquant à tendance à s’imposer physiquement face à ses adversaires. Sur une action il parvient à se frayer un chemin mais voit sa frappe contrée au dernier moment (10e ). C’est encore lui qui manque un lob face à Kehi à la demi-heure de jeu.
Si les Pierrots se sont progressivement installés dans le camp adverse, Biesheim, eux, font preuve d’une bonne rigueur en défense, privant les hommes de Djamel Ferdjani de trouver la faille. Malgré un léger réveil de leur part en fin de période, le score reste nul et vierge à la mi-temps.
Pluie arrêtée, les Pierrots repartent à l’attaque dans le second acte. Sous pression, Biesheim se dégagent comme ils peuvent après une frappe d’Heiligenstein repoussée par Kehi (49e ).

Fuchs douche Vauban

À trop se découvrir, les Strasbourgeois jouent avec le feu et finissent par se brûler. Sur un dégagement anodin, Fuchs profite d’une déviation pour laisser la défense du Vauban derrière lui, élimine Karch, et pousse le ballon dans le but vide (50e ). Une véritable douche froide pour les Pierrots qui avaient entamé fort la seconde période.
Du côté de Biesheim, la confiance s’est installée dans les esprits. Les Haut-Rhinois provoquent, se créent des occasions à l’image de Fuchs qui rate un duel crucial face à Karch (62e ). Pour sa part, Djamel Ferdjani opère ses trois changements en l’espace de quelques minutes pour rebooster son équipe.
Christophe Milliet, le coach de Biesheim, lance à son tour deux joueurs pour faire front. Les nouveaux entrants pour le Vauban sont efficaces, les centres se multiplient. Les visiteurs résistent mais sur une nouvelle erreur d’inattention, ils laissent Oliveira centrer et Gisselbrecht qui venait tout juste d’entrer sur le terrain pousse la balle contre son camp (69e ).
L’égalisation met le feu aux poudres dans un match qui s’emballe. Les deux équipes se rentrent carrément dedans à un tel point que l’arbitre distribue plein d’avertissements pour espérer calmer les ardeurs. Rien n’y fait, aucune équipe ne donne le coup de grâce et les 22 gladiateurs se séparent sur un 1-1. Pour Biesheim, le job est fait. Le point du match nul maintient les Haut-Rhinois en National 3, Pour Vauban, la course au maintien sera endurante jusqu’au bout.
dna

Les “Pierrots” sauvent leur place en N3 Vauban maintenu !
Ils l’ont fait ! À cinq minutes de la fin, Oliveira a soulagé tout un club. Après l’ouverture du score du remuant Kebambus (0-1,36e ), l’ASNL aurait pu, même, compter deux ou trois buts de retard à la fin d’une première mi-temps complètement manquée de sa part, sans agressivité à la récupération du ballon, sans idée dans le jeu. À l’image de la mésentente entre Dembélé et le gardien Constant qui a failli donner un but gag (43e ). Au lieu de cela, sur un corner cafouillé par Vauban, c’est Papis Dembélé qui a, miraculeusement, permis à son équipe d’égaliser (1-1, 45e ).
La seconde période a, encore, commencé par une occasion immanquable ratée par l’Alsacien Onwuzurumba, seul, face à la cage vide (47e ). Onwuzurumba a, de nouveau, vendangé devant Constant un peu plus tard (66e ). Vauban a gaspillé devant le but et on a même failli assister au hold-up. Triboulet a buté deux fois sur Karch (64e ) et Khayat a vu son tir stoppé par le portier.(78e ). Mais Vauban a fini par punir les insuffisances et le manque d’envie de l’ASNL par l’intermédiaire d’Oliveira (1-2, 85e ). Le maintien est acquis. C’est un soulagement pour les “Pierrots”.
dna

Les cinquante ans du titre de champion de France amateur des Pierrots Vauban Les Pierrots Vauban cuvée 1968-1969 : une époque formidable


Plongés dans les coupures de presse de l’époque, Paul Kohler et Roland Debs s’apprêtent à retrouver leurs anciens coéquipiers pour fêter les cinquante ans du titre.

50e anniversaire du titre de champion de France de football amateur du Club 'Les Pierrots - Equipe au Parc des Princes
Il y a cinquante ans, la bande à Paco Matéo remportait le titre de champion de France amateur en s’offrant Fontainebleau (3-2) au Parc des Princes. Un demi-siècle plus tard, Paul Kohler et Roland Debs se remémorent cette fabuleuse aventure.
C’était le Parc des Princes. L’enceinte n’était pas encore un stade ultra-moderne et luxueux. « Les vestiaires étaient en bois » précise même Roland Debs.
Un temps où les joueurs s’échauffaient à côté du terrain pour ne pas abîmer la pelouse. Qu’à cela ne tienne, c’était le temple du sport.
C’était le Parc qui accueillait la dernière étape du Tour de France.
Le Parc témoin du combat de Marcel Cerdan face à Robert Charron, qui avait vu “l’homme aux mains d’argile” garder sa ceinture de champion de France.
Le Parc théâtre de la première finale de l’ancêtre de la Ligue des Champions remportée par le Real Madrid de Di Stéfano devant le Stade de Reims (4-3). Comme un symbole, c’est un autre Espagnol qui se distinguera dans ce Parc vieillissant, bientôt détruit pour être mieux reconstruit (voir encadré).
Avec sa bande des Pierrots, Paco Matéo emmène son équipe sur le toit du football amateur devant la France entière.
Chose rare à l’époque, la rencontre est retransmise à la télévision. Un certain Michel Drucker assure le commentaire d’une finale à suspense.
Les Pierrots champions de France !
« La “remontada” existait déjà à notre époque », s’esclaffe Paul Kohler. Menés à l’heure de jeu de deux buts, les Bas-Rhinois trouvent leur salut par l’intermédiaire de ce dernier.
« C’était notre buteur attitré. Il n’avait pas son pareil à la finition », se souvient Roland Debs.
D’une frappe des vingt-cinq mètres, celui qu’on surnomme “Cellos” redonne espoir aux Alsaciens. Dix minutes plus tard, l’ailier Joseph Hoffsess égalise.
« L’édition précédente, Fontainebleau menait aussi par deux buts d’écart avant de s’effondrer. À 2-2, le plus dur était réalisé », se rappelle le buteur vedette des Pierrots.
À cinq minutes de la fin, celui-ci s’offre un doublé en inscrivant le but de la victoire. Après un une-deux avec le regretté Roland Sublon, le meilleur buteur de la région ajuste le gardien adverse.
Cinquante ans après, Paul Kohler s’y revoit : « J’ai couru vers le tunnel, poursuivi par tous mes coéquipiers ». Les Pierrots deviennent champions de France amateur.
Ce titre, qu’ils conserveront l’année suivante, reste le symbole d’une période dorée. D’une époque qui a vu l’émergence de deux grands messieurs du football alsacien.
Il y eut d’abord Émile Stahl, le mécène. L’homme avait connu les atrocités de la guerre. Après la libération, il fit fortune dans l’immobilier et décide de consacrer son argent à sa passion : le foot.

Le Lido, la Reine Pédauque et Torremolinos

« On était ses enfants », résume “Cellos” qui enfile à l’époque le costume d’agent immobilier dans une boîte de Monsieur Stahl avant les entraînements.
Car si les Pierrots restent une équipe amateur, ils se comportent comme des pros grâce à leur bienfaiteur.
« Nous recevions un costard sur mesure, brodé avec l’écusson du club », déclare Paul Kohler. « On partait en mise au vert pour les déplacements », renchérit Roland Debs. « Entre les entraînements qui traînaient en longueur à cause des repas, les rencontres et leur travail à côté, on voyait rarement nos maris » soupire, d’ailleurs, son épouse Jeanine.
Avec son argent, Émile Stahl gâte ses joueurs. Ceux-ci logent dans un grand hôtel parisien avant la finale. Et quand elle est remportée, les grands moyens sont déployés. « Monsieur Stahl connaissait beaucoup de monde. », sourit Paul Kohler.
Après que le bus a fait escale dans la capitale afin que Paco Matéo honore son pari de se jeter dans la Seine, la troupe s’arrête au Lido.
« Nous avions été aussi invités à manger à la rôtisserie de la Reine Pédauque (un restaurant célèbre à l’époque situé à Paris, près de la gare Saint-Lazare. NDLR) avant de partir sur la côte andalouse à Torremolinos durant quinze jours », décrit le double buteur.
C’était ça, la générosité d’Émile Stahl. Et s’il représentait les poumons de ce club tant son apport permettait aux Pierrots de respirer, le cœur qui faisait battre l’équipe était symbolisé par Paco Matéo.
Les affres de la guerre civile espagnole contraignent cet élégant défenseur central à migrer vers Bordeaux puis Strasbourg après s’être produit pour Barcelone et Valence. L’Espagnol disputera même avec le Racing la malheureuse finale de la Coupe de France 1947 face à Lille.
« Pendant très longtemps, nous ne savions rien de son passé », précise Paul Kohler. C’est Andy, le rejeton qui conte l’histoire du paternel. Pudeur oblige. Mais retenue ne se conjugue pas avec froideur. Les deux anciens joueurs sont unanimes : « Il était proche de nous ». Si proche que le technicien deviendra le parrain de la fille de Paul Kohler.
« C’était la belle époque »
C’est que les mises au vert les avaient rapprochés. Nos deux compères se souviennent particulièrement d’une veille de match à Sedan.
L’entraîneur et le président jouent aux cartes « pour de l’argent ». Pendant ce temps, Paul Kohler, lui, subtilise la clé de la chambre de son coach pour mettre toute la literie sur le balcon.
« Quand il s’en est rendu compte, il m’a tout de suite dit “c’est toi Cellos”. Il n’avait pas tort », plaisante-il.
Aussi, il n’était pas rare de retrouver un munster dans les poches de Paco Matéo, à l’insu de son plein gré bien évidemment.
« Nous étions des amis. Ça ne nous empêchait pas d’être sérieux lors des entraînements certifie Roland Debs. C’était la belle époque ».
Une époque formidable qui s’éteindra un an plus tard lors de la fusion avec le Racing.
Pas franchement une réussite. Mais qu’importe. Seuls les bons souvenirs ressurgissent à l’heure du bilan. Et cinquante ans plus tard, tout le monde se souvient qu’à Paris, ce sont les Pierrots qui avaient été magiques.

Et Paul Kohler inscrivit le dernier but du “vieux” Parc des Princes
Un an après, les Pierrots réitèrent l’exploit en reconduisant leur titre de Champion de France amateur.
Le Parc des Princes vit sa dernière partie dans son ancienne mouture.
Dans un stade déjà entouré par les grues, Paul Kohler inscrit l’unique but de la rencontre face à Montélimar.
Les Alsaciens rejoignent le cercle restreint constitué de Quevilly et du Gazélec Ajaccio. Les seuls clubs ayant réussi à garder leur titre.
Des retrouvailles à Vendenheim
Curieusement, les héros de l’épopée 1969 se retrouveront non pas à Vauban mais au club-house de Vendenheim, samedi, autour d’une paëlla.
L’occasion de partager un bon moment et se rappeler le temps « où on était jeunes et beaux », dixit Roland Debs.
dna

Reprise de l’AS Vauban L’AS Pierrots Vauban veut se pérenniser en National 3
Après une première saison en N3 bouclé à la huitième place, l’ASP Vauban a réussi à garder son ossature. Le club enregistre également l’arrivée de huit recrues qui vont apporter de la concurrence dans le groupe de Djamel Ferdjani.

L’AS Pierrots Vauban posait, lundi soir, la première pierre de sa seconde saison consécutive en National 3. Sur la pelouse impeccable du Stade Émile-Stahl et sous un soleil rayonnant, l’entraîneur Djamel Ferdjani a découvert un groupe d’une vingtaine de joueurs réceptifs à sa première causerie estivale. « Vous avez joué pour certains à des niveaux différents la saison dernière, mais dès les premières foulées de la préparation tout retombe », lâche, en conclusion, le technicien à ses joueurs.
« L’objectif est de continuer à valoriser nos joueurs »
Le club strasbourgeois a perdu seulement trois éléments à l’intersaison pour huit recrues chargées d’apporter de la concurrence, au même titre que les jeunes du club qui ont été incorporés à l’équipe première cet été. « Cette année, nous souhaitons poursuivre notre politique de formation de la seconde chance, en offrant à des jeunes qui évoluent en R1 ou en R2 la possibilité de s’affirmer au niveau supérieur », explique Djamel Ferdjani.
Dans cette optique le club a enrôlé l’attaquant de la réserve de Schiltigheim, Jérémy Cicutta, Ibrahim Touré qui arrive du Soleil Biesheim ou encore Ibrahim Ketfi-Cherif des Portugais d’Elseau. « On est content de notre effectif, poursuit l’entraîneur. C’était important pour nous de pouvoir garder les joueurs qu’on a promus l’an dernier. L’objectif est vraiment de continuer à les valoriser. »

Trois renforts de National 2

Afin de faire progresser sa jeune garde, le club a recruté trois éléments évoluant la saison passée en National 2 (ou équivalent outre-Rhin). L’attaquant Adel Daouri (Oberachern), le milieu défensif Aymar N’Gueni (Haguenau) et le latéral gauche Florian Nellec (Schiltigheim) mettront leur expérience à la disposition du groupe.
Malgré un recrutement intéressant, la prudence reste de mise pour les Strasbourgeois : « On cherche d’abord à progresser en régularité. L’objectif principal est de se pérenniser en National 3 », souligne Djamel Ferdjani qui souhaite dans un premier temps réussir l’intégration des nouveaux.
« Le but premier de notre préparation sera d’amener de la cohésion de groupe », juge l’entraîneur qui pourra s’appuyer pour y parvenir sur un stage à Baiersbronn du 25 au 28 juillet. Des matchs amicaux (voir encadré) viendront également rythmer la préparation estivale, dont le premier dès samedi face à Haguenau (N2).
Mercato et programme
Arrivées : Adel Daouri (attaquant, Oberachern), Florian Nellec (défenseur, Schiltigheim), Aymar N’Gueni (milieu, Haguenau), Alexandre Catren (gardien, La Réunion), Ibrahim Touré (, défenseur, Soleil Bischheim), Ibrahim Ketfi-Cherif (attaquant, Elsau Portugais), Jérémy Cicutta (attaquant, Schiltigheim II), Malik Kahla (milieu, Geispolsheim).
Départs : Zine Iheb (milieu, Saint-Louis), Okenna onwuzurumba (attaquant, Haguenau), Guy-Roger Obesse (défenseur, Soleil Bischheim).
Les matches amicaux : samedi 20 juillet (19h) à Schoenenbourg contre Haguenau (N2) ; jeudi 25 juillet à Riquewihr contre Belfort (N2) ; dimanche 28 juillet à Uberach contre Haguenau (N2) ; dimanche 3 août : Vauban – Schiltigheim (N2) à Offendorf ; samedi 10 août (18h) contre la FAIG (N3) à Vauban.
dna

National 3 Grand Est : Le calendrier 20109/2020
Strasbourg Vauban Calendrier Strasbourg Vauban
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Enes rêve en grand
Il est arrivé sur la pointe des pieds cet été à Vauban, mais pas sans ambitions. À 19 ans, Enes Sahin espère franchir un palier cette saison. Rencontre.

Dans la continuité de ce qu’il se fait à Vauban depuis quelque temps maintenant, on a décidé cette saison de miser sur la jeunesse.
« Le club ne souhaitait plus me payer mon abonnement de train »
Parmi elle, on a découvert le visage juvénile d’Enes Sahin, débarqué il y a quelques semaines en provenance de l’ASL Robertsau. « Djamel (Ferdjani, le coach) souhaitait déjà me faire venir il y a deux saisons, confie le jeune attaquant. Ça ne s’était pas fait. Finalement, je suis venu m’entraîner en fin de saison dernière et tout s’est bien goupillé. »
Passé avant ça par plusieurs clubs du secteur (le Mars Bischheim, le Soleil, le Sporting et le Racing), Enes Sahin avait aussi tenté sa chance en Allemagne, à Offenbourg.
« J’ai beaucoup appris là-bas. Le foot allemand est vraiment différent. Mais le club ne souhaitait plus me payer mon abonnement de train donc j’ai décidé de partir. »
Il rejoindra alors la Robertsau pour deux saisons, « la première chez les jeunes, la deuxième en seniors ». Le temps de continuer à progresser et aussi de retaper dans l’œil de Djamel Ferdjani.
« Djamel me fait confiance, apprécie-t-il. Il m’a déjà félicité pendant la préparation. Maintenant, c’est à moi de continuer de lui rendre la monnaie de sa pièce. »
Impressionné samedi à Sarre-Union par « l’intensité mise dans les duels et la vitesse du jeu » en National 3, Enes Sahin espère franchir un cap. « Ça va beaucoup plus vite, sourit-il. Il va falloir vite apprendre. Je vais essayer de montrer le maximum pour aider l’équipe. »
Vite et bien intégré dans sa nouvelle équipe – « Je connaissais déjà David (Oliveira ) , Nassim (Bakria) ou encore Karim (Bellahcène)  », l’attaquant fera tout pour « me mettre au service du collectif ».

« Vauban, ça peut être un bon tremplin »

« Je jouerai au poste où Djamel aura besoin de moi. Ce n’est pas le plus important. Ce qui compte, c’est de donner le meilleur de moi-même pour mon club, mes couleurs. »
Fan absolu du FC Barcelone et de son lutin argentin Lionel Messi (« C’est le collectif, le football tout simplement »), le jeune attaquant a plusieurs objectifs en tête. « Vauban, ça peut être un bon tremplin. Si je suis bon, pourquoi ne pas attirer l’œil de certains clubs ? La patience et le travail seront primordiaux. S’il faudra attendre deux ou trois saisons, je patienterais. »
Et puis il parle ensuite de ses proches, « qui ont toujours cru en moi ».
« Je remercie ma famille, elle m’a toujours encouragé. Et puis aussi mes potes de mon quartier des Écrivains, qui sont nombreux à venir me soutenir. »
Demain au stade Émile-Stahl, ils ne manqueront évidemment pas à l’appel. Enes Sahin et ses copains tenteront, eux, de vite effacer l’affront subi en ouverture à Sarre-Union (3-0). « Il faut vite passer à autre chose. Dès la fin du match, on s’est concentré sur Metz. Il ne faut pas se poser de questions et tout faire pour l’emporter. »
Avec un but d’Enes Sahin en prime ? La coupe serait alors pleine et la cerise, elle, bien accrochée au gâteau…
dna