national 3 - 

Après Sarre-Union – Troyes II (2-1)

« Nous n’avons pas paniqué »
Entré à un quart d’heure de la fin, Jean-Philippe Djé en a profité pour inscrire son huitième but de la saison. Il a offert une victoire ô combien importante au leader sarre-unionnais.
- Après une première mi-temps ratée, est-ce que vous avez douté ?
- Non, à la pause, nous n’avons pas paniqué. Il fallait s’efforcer de continuer à mettre notre jeu en place. On a encaissé un but sur une erreur d’inattention, mais il ne fallait pas tout jeter et continuer dans ce sens.
- Vous entrez sur le terrain et dix minutes plus tard, vous offrez le but de la victoire. On peut appeler cela un changement gagnant.
- J’ai commencé sur le banc car j’avais une entorse à la cheville. C’est vrai qu’on peut appeler ça une entrée parfaite. Sur le but, je vois le centre arriver et je me place légèrement en retrait. Avec la mauvaise sortie du gardien, je n’ai plus qu’à la pousser au fond des filets vides.
- À neuf journées de la fin, commencez-vous à parler de montée dans les vestiaires ?
- C’est un peu trop tôt pour aborder le sujet. Rien qu’aujourd’hui, c’était un match équilibré et ça aurait pu basculer dans les deux sens. Mais à Sarre-Union, nous avons depuis plusieurs années une grande force, c’est le collectif. On le voit d’ailleurs quand un nouveau débarque, on s’implique tous pour l’intégrer au mieux. C’est notre point fort. »
dna

national 3 -
Sarre-Union - Biesheim (2-1)

Sarre-Union solide leader
À Sarre-Union, les matches se suivent et commencent à se ressembler. Du moins, sur leur terrain. À l’instar de la rencontre précédente (face à Troyes II), où ils avaient concédé l’ouverture du score avant de retourner le scénario en leur faveur, les Sarre-Unionnais ont réitéré le même synopsis.

Deux buts en trois minutes

À la demi-heure, les Biesheimois profitaient des largesses qu’offrait le côté gauche du leader.
Après un avertissement sans frais quelques minutes plus tôt sur une action identique (26e ), les hommes de Stéphane Leoni concédaient l’ouverture du score (1-0, 29e ).
Viana débordait Crouzat, trop facilement dépassé en première période. Le centre du milieu Biesheimois atterrissait au second poteau vers Fuchs qui adressait un ballon rentrant que Efondja reprenait de la tête. L’ouverture du score permettait de sortir le match du faux rythme dans lequel il s’était installé. Elle poussait, également, les Sarre-Unionnais à réagir.
Pourtant, il serait trompeur de dire que jusque-là, Sarre-Union fut inexistant. Dje prenait parfaitement la profondeur et ses déplacements créaient le danger mais son imprécision dans le dernier geste l’empêchait d’ouvrir le score à l’image de cette frappe trop molle (24e ).
On le retrouvait déterminant sur l’égalisation. Sur un corner, l’attaquant plaçait sa tête qui était contrée mais pas dégager. Barthelemy, solide dans les duels dans son travail défensif, surgissait pour marquer d’une frappe rageuse (1-1, 34e ).
Les Bleus n’ont douté que cinq minutes. Et contrairement face aux Troyens où ils avaient pris les devants à cinq minutes de la fin, Amri permettait à Sarre-Union de mener 180 secondes après leur égalisation (2-1, 37e ).
En deuxième période, la notion de derby prenait tout son sens. La tension s’élevait comme le prouvent les quatre cartons jaunes récoltés en dix minutes (deux de chaque côté). Efondja passait tout proche de l’égalisation mais la sortie parfaite de Deschateaux et le dernier contrôle approximatif du buteur annihilait l’occasion de but (63e ). Mais il ne faut pas s’y méprendre. On était plus proches d’assister au 3-1 qu’au 2-2. La volée de Frassineti, très intéressant durant toute la partie, était détournée d’une main opposée de Kehi (62e ).
En une minute, deux frappes de Maurice échouaient à quelques centimètres du poteau (73e ). Ces actions manquées ne prêtaient pas à conséquence. Sarre-Union s’imposait. Et une autre bonne nouvelle arrivait de Troyes, où Thaon a partagé les points (2-2). Les Bas-Rhinois comptent donc quatre points d’avance sur les Vosgiens. Ce qui n’est pas de trop avant un calendrier qui les verra se déplacer chez le troisième Mulhouse (7 avril) puis recevoir Thaon (13 avril). Dans trois semaines, Stéphane Leoni ne pourra peut-être plus se cacher à l’évocation du titre.
dna

National 3 Ils sont incroyables !
D’abord gâché par deux expulsions précoces, le choc au sommet du National 3 a finalement basculé pour Sarre-Union, vainqueur éclatant de Thaon (4-1) après une superbe deuxième période. L’USSU conserve son fauteuil de leader.
Au coup de sifflet final, les Sarre-Unionnais pouvaient dignement fêter leur cinquième succès de rang à domicile. En inscrivant quatre buts en moins de quinze minutes après l’heure de jeu, les joueurs de Stéphane Léoni ont fait exploser leur dauphin Thaon-les-Vosges, confortant ainsi leur place de leader à cinq journées de la fin du championnat.
Et ce n’est pas les premières secondes du match qui laissaient présager d’un tel scénario. La partie venait en effet à peine de débuter quand l’arbitre, alerté par l’un de ses assistants, décidait de renvoyer directement Djé et Evrard aux vestiaires, après une altercation (4e ).
Le sommet du championnat allait donc se disputait à dix contre dix.
Dans ce contexte imprévisible, les occasions se faisaient rares en première période, avec deux équipes plutôt crispées. Thaon dominait les débats, à l’image de ces frappes d’Hamek, la première à côté (3e ), la suivante repoussée par Deschateaux (5e ). Une tête de Lecoanet, esseulé, frôlait ensuite le poteau du gardien bas-rhinois. Coté sarre-unionnais, rien à signaler. Du moins, avant la pause…

Une deuxième période de folie !

Car au retour des vestiaires, l’USSU allait prendre feu. Schermann réalisait un premier festival côté droit, effaçant trois adversaires, puis déclenchait une frappe croisée du droit imparable (61e , 1-0).
Dans la foulée, l’arrière/ailier droit centrait en retrait pour Maurice, dont la reprise était repoussée par Nagor dans les pieds d’Amri, qui doublait la mise (63e , 2-0).
Puis Schermann, encore incertain quelques heures avant le coup d’envoi, inscrivait un doublé en coupant un centre d’Al Hammaoui (71e ), avant que Maurice, en échec jusqu’ici face à un Nagor brillant (57e , 65e ), ne corsât encore l’addition (74e , 4-0).
Comara réduisait l’écart sur penalty (79e , 4-1), mais presque anecdotiquement, tant l’USSU a réalisé une incroyable deuxième période, lui permettant de continuer de rêver du National 2…
dna

Sarre-Union – St-Louis/Neuweg (1-2) Sarre-Union perd gros
À la lutte pour monter, Sarre-Union a enregistré une surprenante défaite face à St-Louis/Neuweg qui plombe ses chances d’accéder à l’échelon supérieur.
Entre des locaux en course pour le N2 et des visiteurs qui jouent pour le maintien, la surprise a été au rendez-vous du week-end. En effet, Saint-Louis Neuweg a créé la surprise hier, en Alsace Bossue pour une moisson de précieux points.
Et la bande à Decker n’a pas volé son succès, s’imposant dans les duels, s’appuyant sur la puissance et la vitesse de ses attaquants.
Ainsi, l’USSU a dû patienter plus de dix minutes avant d’investir le camp visiteur. Seul Amri, par quelques centres, a su se montrer un tantinet dangereux.
Ensuite, le jeu s’est équilibré mais un tir de Biaou a fait pencher la balance. En effet, Al Hammaoui en a dévié la trajectoire de la main et Berriss ne s’est pas fait prier pour transformer le penalty (0-1, 25e ).
Les locaux accusent le coup et leurs actions manquent de tranchant et d’efficacité pour envisager une véritable réaction. Navaux passe donc une après-midi tranquille, au moins jusqu’à la pause.
À la reprise, les Bleus prennent enfin la rencontre à leur compte, Schermann se voit refuser un but pour un hors-jeu, tandis que Groune rate le cadre pour pas grand-chose (47e ).

Réglé en contre-attaque

Après l’heure de match, le rythme baisse véritablement et St Louis/Neuweg en profite. Sur une contre-attaque orchestrée par Berriss, Yao double la mise pour placer son équipe dans un fauteuil (0-2, 62e ).
L’USSU jette toutes ses forces dans la bataille mais les visiteurs organisent une résistance efficace, les ballons qui se succèdent dans la surface haut-rhinoise ne constituant pas un énorme danger.
De l’autre côté, les Haut-Rhinois restent menaçants sur quelques ballons aériens plutôt bien négociés par Diallo et Berriss. Finalement, Sarre-Union parvient tout de même à réduire la marque, un cafouillage de Vergerolle étant mis à profit par Schermann (1-2, 82e ).
Sarre-Union pousse St-Louis/Neuweg dans ses derniers retranchements. En vain. Et l’USSU fait la (très) mauvaise affaire de la journée, laissant le FCM s’envoler en tête du National 3.
dna

Sarre-Union – Épernay (0-0) Un accroc pour finir
Pour la célébration du 95e anniversaire du club, Sarre-Union aurait aimé offrir une douzième et dernière victoire à ses supporters. Las, l’USSU a laissé ses fidèles suiveurs un peu sur leur faim avec un match nul et vierge.
« C’est frustrant car on a eu beaucoup d’occasions, a expliqué le défenseur Amara Keita. On avait la maîtrise mais on a péché dans la dernière passe et devant le but. »
On ne saurait le contredire. L’USSU s’est procuré une kyrielle d’occasions, surtout au cours du premier acte. Brahmia (4e ) puis Keita justement (19e ), d’un coup de tête sur corner, étaient les premiers à chauffer les gants d’Ait El Hadj, le portier sparnacien. Un faux rythme se mettait ensuite en place, le temps pour Derbal, l’avant-centre marnais, de se signaler par une frappe cadrée mais sans danger pour Deschateaux (27e ). L’emprise sarre-unionnaise s’amplifiait, à nouveau, juste avant la pause. Sur une superbe ouverture de Zerbini, Djé filait seul au but mais échouait face à un Ait El Hadj une nouvelle fois inspiré (39e ).

Manque de réalisme

L’USSU n’avait pas plus de réussite sur coup de pied arrêté, la fusée de Schermann étant repoussée du pied par le dernier rempart du RCE, tel un handballeur (42e ). Dans les arrêts de jeu, le latéral droit sparnacien, Izard, voyait jaune puis rouge pour des mots « très déplacés » à l’encontre de l’arbitre. À la reprise, les Bas-Rhinois ne profitaient pas de leur supériorité numérique. Il fallait attendre le dernier quart d’heure de jeu pour voir Groune, entré à la pause à la place de Maurice, buter à deux reprises sur Ait El Hadj (76e ).
« On était coupés en deux en deuxième mi-temps, a souligné le robuste arrière central. On a aussi souffert physiquement. »
Épernay a failli en profiter mais Deschateaux déviait sur sa barre un coup franc de Fournier (79e ).
dna

Du mouvement à Sarre-Union
Troisième du dernier championnat de National 3, l’US Sarre-Union a déjà bien avancé dans sa campagne de recrutement. Six joueurs ont déjà signé pour la saison prochaine, tous en provenance de clubs mosellans.
Il s’agit du gardien Jonathan Grebil (US Forbach), des défenseurs Valentin Poinsignon (CSO Amnéville) et Axel Minha (FC Trémery), des milieux de terrain Jordan Coignard (Sarreguemines FC) et Amine Naïfi (CSO Amnéville), ainsi que de l’attaquant Smaïl Morabit (Sarreguemines FC). Comme annoncé dans notre édition du 27 mai, le portier Louis Deschateaux a rejoint l’AF Virois (N3).
Sofiane Tergou, Joris Moustapha, Yves Ntoke, Mathieu Crouzat et Mathieu Roger ont aussi quitté l’USSU.
dna

National 3 : reprise de l’US Sarre-Union Sarre-Union se remet en selle
Sept semaines après la fin d’une saison qui l’aura vue rater la montée de peu, l’USSU a entamé lundi sa préparation. Malgré les difficultés budgétaires, une grande partie de l’effectif a remis le bleu de chauffe. Les nouvelles recrues pourront se montrer dès samedi, avec un premier match amical.

Les joueurs de l’US Sarre-Union ont retrouvé les terrains, mais pas encore leurs habitudes. Avec le match amical du Racing face à Toulouse qui s’annonce vendredi au Stade omnisports, les hommes de Stéphane Léoni ont dû se délocaliser à Berg pour la semaine. Pas de quoi entamer la bonne humeur d’un groupe heureux de se retrouver, avec quelques nouvelles têtes (lire encadré). La reprise était d’autant plus joyeuse que les 19 présents échappent cette année encore aux traditionnelles séances purement physiques de reprise.
L’entraîneur Stéphane Léoni préfère en effet que ses joueurs se remettent en forme avec un ballon dans les pieds. « On travaille l’aérobie, mais toujours en jouant au foot, souligne le coach, qui entame sa deuxième saison en Alsace bossue. C’est une bonne alternative aux entraînements physiques traditionnels. On atteint les mêmes objectifs, de façon plus détendue Il ne faut pas oublier qu’on est amateurs. »
Ainsi, il ne voit le premier match amical, programmé dès ce samedi (18h à Waldhambach, contre Boulay) que comme « une bonne séance d’entraînement ». Pour ce galop de reprise, tous les joueurs de l’effectif devraient avoir droit à 45 minutes de jeu. « Ce sera l’occasion de prendre des automatismes, estime Léoni. On n’en est pas encore à travailler les systèmes de jeu. »
Face au vice-champion de Lorraine de R1, il s’agira aussi de rentrer de plain-pied dans cette nouvelle saison, en laissant la dernière aux oubliettes. Invaincus pendant les matches aller, les Sarre-unionnais avaient craqué en seconde partie de saison, laissant filer la montée en N2 dans les dernières journées. « Le passé, c’est le passé, martèle l’entraîneur. Maintenant, on est dans le présent, on se concentre sur cette nouvelle saison. »
L’un des plus petits budgets du championnat
Les difficultés budgétaires ont contraint l’USSU à laisser partir Farez Bramia, le FC Mulhouse (N2) proposant des conditions sur lesquelles il était impossible de s’aligner. Le meneur de jeu ne sera sûrement pas remplacé, faute de liquidités. La base de l’effectif qui a terminé troisième l’an passé reste cependant inchangée, certains joueurs ayant accepté de faire des efforts financiers pour retenter leur chance cette année avec Sarre-Union.
Une nouvelle saison dans le haut du classement est-elle envisagée ? Malgré un groupe qui a montré pendant l’automne qu’il avait les qualités pour jouer les premières places, Stéphane Léoni reste tempéré, avec une réponse à la Guy Roux : « On a l’un des plus petits budgets, on n’est pas armés pour jouer les premiers rôles dans ce championnat. Avant de parler de montée, on va d’abord penser à se maintenir. »
dna

Amical : Sarre-Union – Boulay (4-2) Entrée en matière réussie pour Sarre-Union
Dans une rencontre remportée 4-2, l’US Sarre-Union (N3) a pris le meilleur sur les Lorrains de Boulay (R1). Mais la préparation est encore longue pour les hommes de Stéphane Léoni.

Devant la centaine de spectateurs présents, ce samedi au stade municipal de Waldhambach, le scénario entre Sarre-Union et Boulay a été en partie écrit au terme de dix minutes complètement folles, lancées par l’ouverture du score de Morabit pour Sarre-Union (1-0, 10e ).
L’attaquant de l’USSU reprend victorieusement un centre venu de la droite et permet rapidement à son équipe de faire la course en tête.

Doublé pour Schermann

Mais deux minutes plus tard, les Jaunes de Boulay remontent le terrain et Sarre-Union, en rouge pour l’occasion, concède un penalty. Grebil choisit le bon côté, puis repousse la deuxième banderille.
Des trombes d’eau s’abattent sur les 22 acteurs complètement délaissés par les spectateurs qui trouvent refuge dans la salle des fêtes jouxtant le terrain. C’est sous ce déluge que l’arbitre désigne de nouveau le point de penalty après une main de Chirre dans la surface (14e ). Schermann le transforme et permet à Sarre-Union d’augmenter son avantage (2-0, 15e ).
La fin de la première période laisse entrevoir une nette domination de l’USSU, qui, malgré plusieurs ratés, parvient à enfoncer le clou. Morabit voit son coup de tête repoussé par le gardien, mais Schermann a bien suivi et pousse le cuir au fond des filets (3-0, 40e ).
En deuxième période, les changements inversent la dynamique. Les Boulageois sont alors plus dangereux et trouvent l’ouverture sur un lob plein de finesse signé Marzouki (2-1, 55e ).

Léoni : « Un premier match intéressant »

L’USSU remet ensuite progressivement le pied sur le ballon et fait courir son adversaire. Après plusieurs actions dangereuses, Naifi convertit la domination de son équipe grâce à une belle frappe du gauche qui se loge dans le petit filet (4-1, 79e ). Un avantage décisif malgré la réduction du score d’Hadji en fin de rencontre (4-2, 88e ).
Après le match, Stéphane Léoni, l’entraîneur de l’USSU, était satisfait de la victoire face à une équipe de R1 que ses hommes avaient déjà battue, sur le même score, en mars dernier : « C’est un premier match intéressant. On doit encore s’améliorer dans les zones défensives et offensives. Nous aurions pu marquer deux ou trois buts de plus si nous avions mieux terminé nos actions. Défensivement, nous aurions aussi pu mieux gérer certaines situations. Mais nous ne sommes qu’au début de notre préparation ».
Les Sarre-Unionnais retrouveront les terrains samedi prochain, à Weyer, contre la réserve de l’AS Nancy Lorraine (Régional 1).
dna

Amical : US Sarre - Union (N3) - Nancy II (R1) « Il faudra être prêt le jour J »
Sarre-Union s’est incliné hier dans une partie rugueuse, sur deux buts venus d’erreurs défensives, mais l’entraîneur Stéphane Léoni ne s’affole pas. Trois autres matches sont programmés cette semaine.

Face à de jeunes Nancéiens déjà bien en jambes, ce deuxième match amical peut laisser un goût d’inachevé à Sarre-Union. Le premier but, encaissé après seulement dix minutes après une double erreur défensive – passe manquée de Poinsignon, hésitation de Barthélémy – a plombé le début de match.
Par la suite, les Sarre-unionnais ont eu du mal à s’approcher du but lorrain, le gros travail de Morabit en appui n’étant pas récompensé par des occasions franches. Seul un coup franc excentré frappé sous la barre par Naifi et claqué par Sourzic a vraiment fait frissonner la défense nancéienne (25e ).
Sarre-Union a été plus dangereux après la mi-temps
Le début de seconde période, avec des entrées percutantes de Djé, Schermann et Groune aux avant-postes, a été bien plus intéressant offensivement. Mais les attaquants de l’USSU restaient encore muets, malgré une lourde frappe de Schermann sur le poteau (55e ). Quelques minutes plus tard, Nancy creusait l’écart sur un contre né d’un corner Sarre-unionnais. Le but de Smaïl Morabit sur un penalty obtenu par Amine Groune (82e ) permettait aux Bleus d’espérer un retour, mais l’essentiel n’était pas là hier soir.
« On est encore en phase de préparation, souligne Stéphane Léoni, l’entraîneur de l’USSU. Le but, c’est d’être prêt le jour J. On va profiter du temps qui reste pour corriger nos défauts, des deux côtés du terrain. »
Des automatismes encore à travailler
Les deux buts encaissés et tous ceux qui n’ont pas été marqués hier donnent d’ores et déjà des pistes de travail. « On sera obligé d’être plus tranchants défensivement. On leur a donné deux buts, peste Léoni. Offensivement, c’est dur aussi. Il faut travailler les gestes, les combinaisons… Se créer autant d’occasions et ne mettre qu’un seul but, ce n’est pas normal. » La semaine qui arrive permettra aux automatismes de continuer à s’installer avec trois matches en cinq jours, contre les réserves du Racing et de Metz, puis face à Haguenau.
dna

Match amical : Sarre-Union (N3) - Racing II (N3) 1-1 Le Racing II arrache un nul logique
Sarre-Union a été rejoint hier à la dernière minute par la réserve du Racing. La conclusion méritée d’un match dominé par une équipe strasbourgeoise pourtant encore en manque de repères collectifs et de réalisme.

Smail Morabit n’a rejoint Sarre-Union que depuis un mois, mais il s’est déjà bien intégré : il a marqué hier son troisième but en autant de matches amicaux.
Face à la réserve strasbourgeoise, l’attaquant a débloqué la situation après une première demi-heure assez terne des deux côtés. Parti du rond central, Morabit s’appuyait sur Groune côté gauche, avant de reprendre parfaitement le centre de son ailier.
« C’est logique qu’on pêche un peu collectivement »
Ce but a failli offrir la victoire à Sarre-Union, face à un adversaire en retard dans sa préparation. C’était seulement le deuxième amical pour cette équipe, puisque celle qui a battu Schiltigheim samedi (3-2) était quasi entièrement composée de pros.
Les jeunes racingmen n’ont pas encore beaucoup d’automatismes, et cela s’est vu.
« Les joueurs en sont encore à se découvrir, c’est logique qu’on pêche un peu collectivement, reconnaît François Keller, l’entraîneur strasbourgeois. Mais on a tout de même vu de bonnes choses. L’égalisation est méritée, cela récompense notre domination. »
Malgré son manque de repères, le Racing II a tenu le ballon la majorité du match, et s’est montré dangereux à plusieurs reprises, touchant deux fois la barre (frappe lointaine d’Ounahi, 13e , coup franc de Keita, 57e ).
La multitude d’occasion strasbourgeoises a remis en lumière les difficultés défensives de l’USSU, déjà aperçues lors des précédents matches amicaux.
« On fait les mauvais choix quand on a le ballon, grimace Stéphane Léoni, l’entraîneur de Sarre-Union. Il y a beaucoup de joueurs d’expérience dans l’équipe, mais on n’est pas assez matures tactiquement. »
Devant, les Bleus ont essentiellement été dangereux en contre, grâce à la vitesse de leurs attaquants.
C’est ainsi qu’est venu le but, ainsi que la plupart de leurs occasions. Mais ils n’ont encore marqué qu’une seule fois, ce qui n’a pas manqué d’agacer leur entraîneur.

Sarre-Union se cherche encore

« On a encore beaucoup d’occasions qu’on ne transforme pas, peste Léoni. On n’est pas encore prêts. Avec tous les changements qu’il y a eu dans l’équipe, il ne faut pas s’attendre à ce qu’on fasse le même début de saison que l’an dernier. »
Avec trois matches dans les jambes et avant d’affronter la réserve du FC Metz samedi et Haguenau dimanche, Sarre-Union se cherche encore.
dna

National 3 | USSU – ASP Vauban (3-0)
Sarre-Union commence fort en assommant les Pierrots
Dans un match à sens unique, l’US Sarre-Union est parfaitement entrée dans son championnat, hier, en dominant largement Vauban. Les Strasbourgeois vont devoir continuer à travailler.

L’odeur du gazon fraîchement fauché, le soleil qui illumine le terrain et la perspective d’un barbecue d’après-match sont autant d’éléments qui rendent une reprise si particulière.
Hier, les 500 personnes venues garnir les tribunes du stade omnisports de Sarre-Union en ont été privées au profit d’une pluie tapissant le ciel. Finalement, l’éclaircie est arrivée de la pelouse où les hommes de Stéphane Léoni se sont imposés 3-0 face à une équipe de Vauban inoffensive.

Un doublé pour Schermann

Avant de profiter de cette opposition entre deux clubs bas-rhinois, le public a observé une minute de silence à la mémoire de Tsilavo Andriamanivosoa, le joueur de l’Olympique Strasbourg, passé par Vauban et décédé tragiquement, cette semaine, dans un accident de la route. Une motivation supplémentaire pour les hommes de Djamel Ferdjani qui entrent bien dans leur match. Leurs transmissions sont précises et mettent une première fois difficulté les locaux sur une frappe d’Oliveira (12e ).
Mais l’USSU entend marquer son territoire. Schermann reprend victorieusement un centre de Groune et permet aux siens de faire la course en tête (1-0, 19e ). La machine est lancée. L’USSU déroule un football rapide et efficace.
Et quand on parle d’efficacité, Smail Morabit n’est jamais bien loin. Buteur en série lors de la préparation, la recrue a ouvert son compteur en championnat, reprenant du front un ballon mal dégagé par la défense (2-0, 33e ).
En seconde période, la pluie ne tombe plus mais la défense de Vauban continue de boire la tasse. Ce diable de Schermann file dans l’axe et crucifie Karch d’une frappe sèche (3-0, 55e ).
Au milieu du feu d’artifice, le speaker jette un froid sur la tribune d’honneur. Des insultes à caractère raciste auraient été proférées à l’encontre d’un joueur de Vauban par un individu isolé situé de l’autre tôt du terrain.
Les Pierrots n’abdiquent pas mais les joueurs de Djamel Ferdjani se créent peu d’occasions. Certainement frustré, Oliveira tacle délibérément Grébil, le gardien sarre-unionnais, et est expulsé.
Sarre-Union entre parfaitement dans sa saison de N3. Vauban devra se ressaisir au plus vite pour éviter de décrocher son maintien à la dernière journée comme ce fut le cas contre la saison dernière.
dna

National 3 | USSU – Troyes II (1-4) Sarre-Union sombre après la pause
Le duel entre deux équipes ayant connu des fortunes diamétralement opposées lors de la 1re   journée a tenu ses promesses. Et les visiteurs ont puni l’USSU qui n’a pas su tuer la rencontre en première période, avant de perdre pied dans la seconde.

Les intentions locales étaient bonnes pourtant, notamment en première période, puisqu’après une entame de match assez équilibrée, les bleus se montrent plus pressants mais Schermann ne peut reprendre le centre de Poinsignon. Groune, très actif sur son côté, ne cadre pas, alors que la talonnade de Schermann pour Barthélémy, superbe, n’est pas exploitée par le libéro local.
Sur un contre rondement mené, les visiteurs surprennent les locaux par Conte, qui reprend de près et bat Grebil (0-1, 23e ). La réaction locale ne se fait pas attendre et Groune obtient un penalty logique que s’empresse de transformer Schermann (1-1, 42e ).
Les locaux reviennent des vestiaires avec la ferme intention de prendre le match à leur compte. Malheureusement, ils ne trouveront jamais la solution pour inquiéter l’arrière-garde troyenne et perdent le fil de la rencontre.
Au contraire, les jeunes Troyens restent lucides et exploitent toutes les possibilités de contre. Grebil repousse un tir de Camara mais Vita sera le plus rapide pour redonner l’avantage aux siens (1-2, 66e ).
Peu après le dernier changement intervient la blessure de Munich, obligé de quitter le terrain. En infériorité numérique, les Bleus s’inclinent sur une action de classe de Brahimi qui élimine toute la défense pour venir battre Grebil, impuissant (1-3, 84e ). Une dernière tentative de Schermann est repoussée devant la ligne adverse par Keita… tandis que Grebil intervient encore dans les pieds d’Abdallah, avant que Karamoko n’établisse le score final (1-4, 88e ).
La fiche
SARRE-UNION......................... 1
TROYES II.............................. 4
Mi-temps : 1-1. Stade Omnisport. Arbitre : M. Iffrig.
Buts : Schermann (42e s.p.) pour Sarre-Union; Conte (23e ), Vita (66e ), Brahimi (84e ), Karamoko (88e ) pour Troyes II.
Avertissements : Munich (57e ) à Sarre-Union; Brahimi (43e ), Goiame (77e ) à Troyes II.
SARRE-UNION : Grebil – Poinsignon, Munich, Keita, Barthélemy, Zerbini (Coignard, 63e ), Schermann, Riff, Naifi (Maurice Maurice, 62e ), Frassinetti (Amri, 71e ), Groune.
TROYES II : Bouallak, Abdallah, Coulibaly, Chahid, Mearh, Conte, Ba Pape (Nguena, 88e ), Karamoko, Camara (Boana Idi 46e ), Brahimi (Goiame 75e ), Vita.
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National 3 | Sarre-Union – Biesheim (4-1) Sarre-Union impose sa loi
L’US Sarre-Union a obtenu une troisième victoire en quatre matches en assommant Biesheim dans les dernières minutes. L’USSU reste en tête du groupe.

À la fin de la préparation, Stéphane Léoni nous assurait que son équipe ne ferait « pas le même début de saison que l’an dernier ». Soit l’entraîneur de l’USSU est un très bon bluffeur, soit il est lui-même surpris par le départ canon de ses hommes. Après quatre journées, Sarre-Union caracole en tête de son groupe avec trois victoires et une attaque qui tourne à plus de deux buts par match.
« On fait même un meilleur départ que l’an dernier, sourit Léoni. Le mot d’ordre de la semaine était de donner du plaisir à notre public, qu’on avait déçu contre Troyes II (défaite 1-4). »
L’avalanche de buts finale était pourtant loin de se dessiner d’entrée. La première demi-heure aura ressemblé au ciel au-dessus du Stade omnisports : triste et immobile. L’USSU tenait plutôt bien le ballon, mais multipliait les imprécisions. Et puis les occasions se sont mises à tomber en même temps que la pluie. Schermann croyait ouvrir le score sur corner mais sa tête était sortie sur la ligne par un défenseur biesheimois (27e ). L’instant d’après, Maurice propulsait le ballon dans les nuages alors qu’il faisait face à un but déserté.
L’ouverture venait finalement sur une sortie manquée de Guillaume Cappa à l’extérieur de sa surface, exploitée par Vianney Schermann. L’ailier sarre-unionais, buteur trois fois en autant de journées, se transformait en passeur pour servir Smaïl Morabit (34e , 1-0). Le but récompensait le travail loin du but de Morabit, encore une fois très précieux par ses décrochages et son jeu en pivot.
Les Bleus commençaient la seconde période comme ils avaient fini la première, et creusaient l’écart par leur latéral Coignard, monté dans la surface pour reprendre de la tête un centre de Frassinetti (58e , 2-0).
Le superbe de retourné de David Efondja sur un corner biesheimois (84e , 2-1) sonnait le début de 10 dernières minutes folles. D’abord stressantes pour les locaux, acculés sur leur but. Puis joyeuses dans le temps additionnel, grâce au but de Schermann, et enfin euphoriques dans la minute qui suivait, avec le missile de Poinsignon, aux 25 mètres, qui touchait la barre avant de rentrer.
Reste à savoir si l’USSU pourra enchaîner dès mercredi face au Racing II, alors qu’elle déplore un nouveau blessé, Zerbini, touché à la cuisse.
SARRE-UNION 4BIESHEIM 1 Mi-temps : 1-0. Stade omnisports. 500 spectateurs environ. Arbitre : M. Pacheco. Les buts : Morabit (34e ), Coignard (58e ), Schermann (90e +3), Poinsignon (90e +4) pour Sarre-Union ; Efondja (84e ) pour Biesheim. Avertissements : Riff (53e ) Naïfi (70e ), Keita (88e ), Grébil (90e +1) à Sarre-Union ; Milazzo 58e ), Chevrier (58e ), Alves (90e +2) à Biesheim. SARRE-UNION : Grébil – Poinsignon, Keita, Barthélémy, Coignard – Zerbini (Naifi, 53e ), Riff, Frassinetti – Maurice (Amri, 73e ), Morabit, Schermann (Boril, 90e +4). BIESHEIM : Cappa – Alves, Karim, Chevrier, Meyer (Efondja, 83e ) – Dardouri (Reppert, 73e ), Wagner, Milani (G. Jacquat, 73e ), Viana – J. Jacquat, Fuchs.
dna

dna a écrit:
National 3 : Sarre-Union - RCS II (1-2) Le Racing II ouvre son compteur
Privé de victoire lors des quatre premières journées, le Racing II s’est imposé hier soir à Sarre-Union sur la pelouse d’un leader trop nerveux en fin de match.

Irrésistible jusqu’ici, l’attaque sarre-unionaise a failli se taire pour la première fois lors de la réception du Racing II. Pendant 92 minutes, les hommes de Stéphane Léoni se sont cassé les dents sur une jeune défense strasbourgeoise qui ne leur a pas laissé d’espaces.
Fatigue

Quatre jours après leur dernière sortie, les deux équipes ont semblé fatiguées, au fil d’une première période à quatre tirs, deux de chaque côté, jouée comme au ralenti.

Aux points, c’est l’USSU qui menait grâce à ses deux tentatives cadrées, contre une au-dessus et une à côté pour les Strasbourgeois.

Smaïl Morabit, qui profitait d’une hésitation de Marvin Senaya, était le plus proche d’ouvrir le score, mais Pelletier se détendait bien (25e ).

Auteur de quelques rares fulgurances côté Racing II, Adrien Lebeau est rentré au vestiaire avant les autres, blessé et remplacé par Besic (39e ).
La sérénité du Racing II

Sorti sur blessure samedi, Thomas Zerbini a lui voulu tenter sa chance en entrant en début de seconde période. Las, il n’était visiblement pas en état de jouer et devait sortir moins de dix minutes plus tard, se tenant à nouveau l’arrière de la cuisse.

Dans la foulée, Jérémy Grimm ouvrait le score pour le Racing II d’une belle frappe lointaine (68e , 1-0). Le point de départ de 20 dernières minutes nettement plus animées.

Poussé vers l’avant, Sarre-Union mettait enfin de la vitesse dans son jeu, mais souffrait sur les contres. C’est ainsi à la suite d’une touche mal négociée à 20 mètres du but strasbourgeois qu’Ivann Botella faisait le break, servi par Ounahi dans une défense dépeuplée.

La tardive réduction du score de Vianney Schermann ne changeait rien à l’affaire. Souvent frustrés ces dernières semaines, les Racingmen ont montré un calme étonnant pour aller chercher leur premier succès, tandis que l’USSU connaît un deuxième coup d’arrêt en quatre réceptions.

SARRE-UNION 1 RC STRASBOURG II 2 ➤ Mi-temps: 0-0. Stade omnisports. 650 spectateurs. Arbitre: M. Roth. ➤ Buts: Schermann (90e +2) pour Sarre-Union ; Grimm (68e ), Botella (81e ) pour le Racing II ➤ Avertissements: Coignard (4e ), Barthélémy (41e ), Poinsignon (60e ), Morabit (85e ), Riff (90e ) à Sarre-Union ; Ounahi (48e ), F. Keller (71e ) au Racing II.
SARRE-UNION: Grebil – Poinsignon, Coignard, Keita, Barthélémy – Riff (cap.), Frassineti, Naifi (Zerbini, 57e , Amri, 65e ) - Schermann, Morabit, Maurice. Entr. : Stéphane Léoni.
RACING II : Pelletier – Senaya, Bastian, Branca, Aaneba - Grimm, Mendes, Ounahi (L. Keller, 90e ), Lebeau (cap., Besic, 39e ) – Labyad, Botella. Entr. : François Keller.

National 3 | La démission de Roudy Keller L’au revoir de Roudy Keller, mécène de l’USSU


On l’avait remarqué depuis le début de cette saison, ou plutôt c’est son absence du banc de touche qui sautait aux yeux. Roudy Keller a désormais démissionné de toute fonction à l’US Sarre-Union.

On le pressentait depuis quelques semaines, c’est désormais officiel, Roudy Keller n’est plus membre de l’US Sarre-Union, ce (son) club qu’il a mené de la deuxième division départementale au National 2.
« C’est une décision mûrement réfléchie, je la prends au premier jour de l’automne comme un signe, dit l’homme qui vient d’achever sa 27e saison à l’USSU. Elle me rend triste, forcément. C’est un club que j’ai fait grandir avec des copains comme Guy Irion, notre maire Marc Séné ou la famille Weinstein, pour lesquels j’ai beaucoup de respect. Ils ont été courageux à des moments clés, ont mis la main comme moi à la poche en tant que bénévoles. »
Et puis, il parle évidemment de Pierre Klein (référent du partenariat entre le Racing, où il est licencié, et l'USSU), « l’ami de toujours qui m’avait convaincu de prendre le club en main en 1993 ».
Il raconte que, sans fonction importante sportivement parlant – Roudy Keller s’occupait du recrutement et du budget de l’équipe première –, il se sentait inutile.
« Le football d’aujourd’hui à ce niveau me peine, la part humaine en disparaît. Ma fierté est d’avoir recruté 250 joueurs que j’ai appréciés, et donné du boulot à soixante d’entre-eux ou à leur compagne. »
Après avoir honoré un dernier rendez-vous avec le maire de la commune – et ancien président du club de football –, Roudy Keller part l’esprit pas tranquille.
« On m’a plutôt poussé vers la sortie, sportivement parlant. Je garderai sur ce club un regard bienveillant parce que c’est Guy Irion qui a eu le courage d’en prendre la présidence. On a traversé deux saisons très difficiles pour le redresser. »

« J’aime le foot, je ne suis pas gaga à 65 ans »
Quant à lui, qui n’a vécu « que pour le football depuis trente ans », il ne sait pas encore comment gérer cet après. « J’aime le foot, je ne suis pas gaga à 65 ans, sourit Roudy Keller. Je n’arrive pas à m’imaginer vivre sans ce frisson. Mais ce n’est plus mon envie du jour, trop de gens jaloux ou intéressés polluent ce milieu. »
Comme l’homme a de la gouaille, il précise que c’est encore juste « un au revoir », surtout pas un adieu donc. On l’aura bien compris.
dna

National 3 | Sarre-Union – Saint-Louis/Neuweg (1-0)

Sarre-Union efficace contre Saint-Louis/Neuweg
Face aux Ludoviciens, les Sarre-Unionnais n’ont pas brillé mais ils ont assuré l’essentiel (1-0). Ils restent en contact avec Raon-l’Etape, le leader.


Dans le championnat de N3, il faut parfois savoir se contenter uniquement des trois points. Dans une série si homogène, chaque club peut battre tout le monde.
Le choc entre Sarre-Union, troisième, et des Ludoviciens, onzièmes et en mal de points, l’a encore prouvé. L’USSU a eu terriblement de mal à se défaire de son adversaire. Les hommes de Stéphane Leoni n’ont dû leur salut qu’à un penalty inscrit par le récent transfuge Hend (64e ). C’est le seul enseignement positif à tirer de cette partie entre Alsaciens.
Des contacts rugueux, pas beaucoup de beau jeu
Un derby est par essence une rencontre qui se singularise davantage par son intensité physique que par le beau jeu. Sarre-Union et Saint-Louis/Neuweg n’ont malheureusement pas dérogé à la règle.
Et c’est peu dire que les nombreux spectateurs du stade Omnisports ne se sont pas régalés devant le spectacle produit. Les contacts rugueux se sont multipliés et les joueurs créatifs, à l’instar de Naïfi, en ont fait les frais (32e et 44e ).
Les 22 acteurs ont également fait preuve de beaucoup de déchet technique. Morabit aurait pu en profiter, si le bout du pied de Yao n’était pas venu se substituer à son gardien, qui avait déserté son but après avoir effectué une mauvaise relance (17e ). L’USSU se procurait également la meilleure occasion de la première mi-temps. Après s’être infiltré dans la défense ludovicienne, Naïfi décalait Schermann. Ce dernier débordait sur son côté gauche pour remisait sur Naïfi. Le milieu dévissait sa frappe (36e ). Il ne manquait que la finition pour conclure parfaitement ce joli mouvement. Pour le reste, il ne s’est pas passé grand-chose.
L’USSU se renforce encore avec Anthony Mfa
Mais on le sait, « un derby ne se joue pas mais se gagne ». L’USSU ne retiendra que les trois points. Autre point positif, ils n’ont guère étaient mis en danger. Barthelemy a maîtrisé la vitesse de Gbessi, seul véritable danger haut-rhinois, aux 23e et 66e. Le gardien Grebil a réussi l’arrêt décisif en s’étendant parfaitement sur une frappe tendue d’Asad (68e ).
Avec cette victoire, Les Sarre-Unionnais gardent le contact avec la tête du championnat. L’horizon continue de s’éclaircir. Le jeune Hend (19 ans) a inscrit le but de la victoire pour ses premières minutes en Bleu. Après avoir recruté Dylan Lempereur en milieu de semaine, les Bas-Rhinois ont officialisé l’arrivée d’Anthony Mfa, gardien international gabonais.
Contrairement à son adversaire du jour, qui reste englué dans le bas du classement, Sarre-Union entame parfaitement le mois d’octobre sur le plan comptable.
SARRE-UNION...................... 1 SAINT-LOUIS/NEUWEG. ..0 ➤ Stade Omnisports. 300 spectateurs. Mi-temps : 0-0. Arbitre : M. Tani, assisté de MM. Zcart et Chatellier. ➤ Le but : Hend (64e ). ➤ Avertissements : Al Hammaoui (27e ) à Sarre-Union ; Niang (32e ), Gbessi (90e +1) à Saint-Louis/Neuweg.
SARRE-UNION : Grebil, Poinsignon, Coignard, Keita, Barthelemy, Riff, Schermann, Naïfi (Maurice, 78e ), Morabit, Al Hammaoui, Morabit (Amri, 90e +2), Groune (Hend, 58e ). Entraîneur : Stéphane Leoni.
SAINT-LOUIS/NEUWEG : Aissi Kede, Sartori, Yao, Gaspard, Niang, Zine (Ellemaud, 79e ), Gbessi (Camara,69e ), Asad (Arar, 86e ), Berriss, Bidouzo, Diallo. Entraîneur : Cédric Decker.
dna

national 3 | Sarre-Union – FAIG (1-1) Les regrets de Sarre-Union
L’US Sarre-Union et la FAIG ont partagé les points hier soir. Un match nul au goût amer pour l’USSU, dominatrice mais inefficace.

Entre deux équipes reconnues pour leur faculté à toujours produire du jeu, on s’attendait naturellement à assister à une rencontre plaisante au stade Omnisports. Au final, on n’a jamais été déçu puisque Sarre-Union et la FAIG nous ont offert un agréable spectacle.
En première période, l’USSU s’était créé bon nombre d’occasions d’ouvrir le score. La frappe de Hend n’était pas cadrée (5e ), pas plus que celle de Schermann (12e ). C’était ensuite au tour de Naïfi de s’illustrer, tout proche de profiter d’une sortie hésitante de Schmitt (14e ). En difficulté jusqu’ici, la FAIG commençait à sortir un peu plus, à poser le pied sur le ballon aussi. Et n’a pas tardé à être récompensée. Servi par Schall, Tayebi, comme un grand, s’ouvrait le chemin du but.
D’une frappe pure, il faisait trembler le petit filet opposé de Mfa (0-1, 21e ).

Morabit répond à Tayebi

Mais Sarre-Union a de la ressource. Schermann obligeait Schmitt à un énorme arrêt reflex (26e ).
Il a finalement fallu un penalty aux Sarre-Unionnais, provoqué par Naifi, pour logiquement égaliser. Morabit n’avait pas tremblé, prenant Schmitt à contre-pied (1-1, 33e ). Jusqu’à la pause, l’USSU continuait de pousser. Godel contrait Naïfi au dernier moment puis Schmitt devait se détendre de tout son large sur ce coup franc frappé par Lempereur (40e ).
Le second acte démarrait de la même façon : Sarre-Union poussait, la FAIG, elle, résistait. Sur cet excellent centre de Hend, la tête plongeante de Morabit venait tutoyer la barre transversale de Schmitt (48e ). Dans le camp d’en face, la reprise de Schall, décalé par Mayer, connaissait le même sort (63e ). De plus en plus équilibrée au fil des minutes, la partie voyait tout de même l’USSU, à l’entame du dernier quart d’heure, se procurer une énorme occasion. Mais Schermann, trouvé dans l’intervalle par Al Hammaoui, frappait dans les nuages alors que le but s’offrait à lui (75e ).
Impeccable dans son but, Schmitt sortait ensuite le grand jeu devant Djé, avant qu’Herceg ne sauve le ballon sur sa ligne (89e ).

Frustrant pour l’USSU

Jusqu’au bout, Sarre-Union continuait de se découvrir, laissant le loisir à la FAIG de procéder en contre. Sur l’un d’eux, les Illkirchois auraient pu créer le hold-up parfait si Mayer avait cadré sa frappe (90e +2).
Pas assez efficace dans le dernier geste, Sarre-Union concède un match nul frustrant, décevant même.
Quant à elle, la FAIG se satisfait amplement de ce point. Elle poursuit sa marche en avant, confirmant sa bonne tenue depuis le début de saison.
dna

Metz II – Sarre-Union (2-0) Sarre-Union se fait cueillir sur deux coups francs
Sarre-Union avait beau mener aux points à la pause, les Alsaciens étaient derrière au tableau d’affichage et encaissaient même un deuxième coup franc en fin de match.

Bien en place, les Alsaciens menaient les débats à leur guise face à la réserve messine et il fallait deux superbes parades de Delecroix, devant Morabit (14e ) et sur une frappe enroulée de Hend (36e ) pour que le score ne bouge pas. Même si Mfa devait aussi sortir une belle claquette sur une reprise de Robin (26e ).
Sarre-Union n’avait vraiment pas à rougir mais Metz prenait l’avantage dans le temps additionnel. Lempereur commettait une faute bête à vingt mètres, légèrement sur la gauche et était, pour la peine, exclu pour un deuxième avertissement.
Mikautadze en profitait pour aller nettoyer la lucarne en transformant le coup franc (45e +1). Bien que réduit à dix, les Alsaciens ne baissaient pas les bras au retour des vestiaires et tentaient de mener la vie dure aux Mosellans. Sans réellement inquiéter Delecroix pour autant.
Léoni : « On a essayé, on ne méritait pas de perdre »
La plus belle occasion était ainsi pour Cachbach qui trouvait la transversale (69e ). Les Alsaciens commençaient logiquement à tirer la langue dans les dernières minutes et les Lorrains finissaient par doubler la mise sur un nouveau coup franc pour une faute sur Mikautadze, à peu près au même endroit.
Ndiaye transformait alors la sentence avec l’aide du mur qui déviait la trajectoire du ballon (88e ).
« On a essayé de revenir au score, appréciait l’entraîneur de Sarre-Union Stéphane Léoni. On n’a pas joué bas, on a essayé d’aller les chercher. Ils font la différence sur deux coups de pied arrêtés. Il faut féliciter la réserve messine. Pour moi, avec celle de Strasbourg, ce sont les deux meilleures équipes du groupe. Après, on ne méritait pas de perdre mais sur un tel match, on ne doit pas mettre un arbitre aussi jeune. C’est comme cela, on va continuer à bosser. »
dna

National 3 | Sarre-Union – Raon-l’Étape (3-1) Le patron, c’est Sarre-Union
Plus entreprenant, plus solidaire, plus réaliste Sarre-Union a dominé sur sa pelouse Raon-l’Étape. Un succès qui permet aux Bleus de se replacer au classement.
« Après une telle rencontre, un entraîneur ne peut qu’être fier de ses joueurs », jubile Stéphane Léoni. Le sourire aux lèvres ne le quitte pas, quelques minutes après le succès (3-1) contre Raon-l’Étape, le leader du championnat.
Dans le choc entre les deux formations de haut de tableau, Sarre-Union a frappé le premier. Mohamed Naifi a réalisé une percée dans la surface adverse, conclue d’une frappe croisée dans le petit filet. Imparable (1-0, 5e ).
Raon-l’Étape ne tardait pas à réagir. Sur un second ballon, Kévin Duminy trompait Anthony Mfa Mezui d’une frappe puissante des 20 mètres (1-1, 7e ).

À trois points du premier, avec deux matches en moins

Réaliste, l’USSU profitait d’une nouvelle percée de Mohamed Naifi. Sa frappe repoussée par Patricio Sancho était reprise par un attentif Smail Morabit (2-1, 26e ).
Dans un temps fort de Raon-l’Étape, les Bleus évoluaient en contre. Bien lancé, Groune se décalait le ballon d’une astucieuse talonnade qui surprenait Dylan Briot, contraint à la faute dans la surface. La sanction était immédiate, d’un penalty tiré à contre-pied par Bilal Hend (3-1, 40e ).
À la mi-temps, l’écart était fait. Et encore, « nous aurions pu mettre un ou deux buts de plus », considère Stéphane Léoni.
Au retour des vestiaires, Sarre-Union continuait de varier son jeu et de se procurer des occasions. Mieux ajusté, le retourné acrobatique de Keita (55e ) aurait pu réaliser un break définitif. Mais les Raonnais multipliaient les offensives. Le coup franc d’Hassidou (61e ), la reprise d’Omombe Epoyo (66e ), la frappe tendue de Bah (77e ) et la tête décroisée de Duminy (81e ) ont provoqué des sueurs froides au public du stade omnisports. Sans conséquences.
« C’était important de gagner », rappelle Stéphane Léoni. Avec deux matches en retard, l’USSU est cinquième, à trois points du leader… qui n’est plus Raon-l’Étape.
SARRE-UNION 3 RAON-L’ÉTAPE 1 ➤  Mi-temps : 3-1. – Stade omnisports. Arbitre : M. Galek assisté de MM. Cotinaut et Heitzmann. 350 spectateurs. ➤ Buts : Naifi (5e ), Morabit (26e ) et Hend (40e sp) pour Sarre-Union ; Duminy (7e ) pour Raon-l’Étape.
SARRE-UNION : Mfa Mezui – Munich, Keita, Barthélémy, Poinsignon (Maurice, 73e ) – Hend, Riff (Zerbini, 80e ), Naifi – Groune (Amri, 82e ), Morabit, Schermann.
RAON-L’ÉTAPE : Sancho – Amadeu, Joséphau, Cissé, Briot (Merbah, 68e ) – Masson, Bah, Hassidou (Massombo Litawumba, 78e ) – Omombe Epoyo, Duminy, Blot.
dna

Sarre-Union : la renaissance d’Anthony Mfa
Anthony Mfa a rejoint Sarre-Union en octobre dernier, où il est le gardien titulaire en championnat. En Alsace Bossue, l’international gabonais de 28 ans retrouve surtout le plaisir de jouer au foot, après quatre longues années de galères.

Son arrivée à l’USSU, il y a maintenant quatre mois, avait fait grand bruit. C’est que le CV d’Anthony Mfa est plutôt garni pour un joueur de National 3 pas encore trentenaire : une demi-saison en Ligue 1 avec le FC Metz, une participation aux JO de Londres, puis à deux CAN (2015, 2017) avec le Gabon.
Et pourtant, le gardien de but de 28 ans a trouvé son bonheur au stade omnisports, en cinquième division.
« Je revis »
« C’est simple, je revis depuis que j’ai signé à Sarre-Union. Vraiment, je revis », répète celui dont la carrière a basculé lors de la descente des Grenats, en mai 2015.
Jusqu’alors, Anthony Mfa connaissait une trajectoire ascendante. Le natif de Beauvais raconte ainsi ses débuts à l’ESAP Metz, où il jouait milieu offensif, jusqu’à cette opposition face au voisin messin.
« Le gardien de mon équipe s’était blessé, il n’y avait personne pour le remplacer, se souvient-il. J’avais pris place dans les cages pour dépanner, pour rigoler. »
Mais le club lorrain décèle en lui un vrai potentiel de gardien de but et l’intègre dans son centre de formation. Pendant treize ans, il gravit les échelons, remporte la Coupe Gambardella en 2010, dispute quelques rencontres en National, en Ligue 2, puis en Ligue 1 (saison 2014-2015), dont une dans “le Chaudron”, à Geoffroy-Guichard. « Un de mes meilleurs matches, disputé dans une ambiance incroyable », précise Anthony Mfa. L’un de ses derniers bons souvenirs de footballeur, aussi.
Devenu indésirable en Moselle, le gardien est prêté pour l’exercice d’après au RCF Seraing, en D2 belge. Le début de sa descente aux enfers. « Il y a eu cinq entraîneurs en un an, est-ce que c’était déjà arrivé dans l’histoire du football ? », se questionne-t-il encore aujourd’hui.
Une nouvelle relégation plus tard, le voilà au chômage. Pendant trois ans, le Gabonais ne trouvera aucun point de chute. Ni en France, ni à l’étranger. « Ça a été très difficile, reconnaît-il. J’ai enchaîné les essais par-ci, par-là, sans que rien n’aboutisse. Partout, les négociations coinçaient. »
Après deux ans de recherches, il signera bien un contrat, en l’occurrence en D2 sud-africaine, au TTM. Sauf que des problèmes administratifs l’empêcheront de retrouver la compétition. « J’ai su au bout de quelques semaines que mon contrat n’était pas homologué. C’était trop. »
Revenu vivre à Metz, Anthony Mfa contacte alors les clubs du coin, dont l’US Sarre-Union de Stéphane Léoni, son ancien coéquipier au FCM. La fin du calvaire.
« Je lui ai expliqué ma situation, il m’a expliqué celle du club. Sans hésiter, j’ai accepté de signer jusqu’en juin. J’ai découvert un groupe de qualité, une ambiance sympa. Je travaille bien avec Roland (Christmann) , l’entraîneur des gardiens, puis la concurrence est saine avec Johan (Schouver) et Maurice (Osswald). »
« J’ai juste envie d’avancer »
Depuis son arrivée à Sarre-Union, Anthony Mfa a aussi retrouvé la sélection gabonaise, où il côtoie, entre autres, Pierre-Emerick Aubameyang (Arsenal). Pour le moment, il bénéficie de la confiance du nouveau sélectionneur, Patrice Neveu, et a enchaîné quatre titularisations en automne.
« Avant mes années de galères, je ne serais jamais venu me relancer dans une division inférieure. C’était une erreur », assure le gardien des “Panthères”, simplement heureux d’être à nouveau un footballeur à plein temps.
« Heureusement que mes proches ont toujours été derrière moi, car sans leur soutien, j’aurais pu tout arrêter. Aujourd’hui, je ne vois plus le foot de la même façon, je relativise beaucoup plus. Et j’ai juste envie d’avancer et de profiter. »
dna

National 3 : US Sarre-Union - CSO Amnéville (0-3) Un jour sans pour l’USSU
Sarre-Union s’est lourdement incliné à domicile face à une équipe du bas de tableau, confirmant sa passe difficile du début d’année 2020.

Les Bleus avaient à cœur de réussir leur opération rachat face à une équipe visiteuse en quête de points pour s’extirper de la zone dangereuse. Au terme d’une rencontre au cours de laquelle les locaux ont été totalement hors sujet, ceux-ci concèdent logiquement un second revers de suite à domicile, face à une équipe visiteuse qui aura eu, comme la semaine passée, la bonne idée d’ouvrir rapidement le score avant de se recroqueviller en défense et attendre les opportunités de contre pour enfoncer les coéquipiers de Martial Riff et faire la bonne affaire comptable.
Pas de réaction après la pause
Dès la 7e , Boussena trouve l’ouverture au premier poteau sur corner pour battre Mfa. Encouragés par cette réussite, les Verts s’enhardissent et ne laissent que peu d’espaces aux locaux, empruntés et en manque de cohésion d’ensemble. Cantonnés au milieu de terrain, les Bleus devront attendre la 30e pour voir Poinsignon proposer une première action, sans conséquences pour les visiteurs, et rentrent au vestiaire menés d’un but.
Au retour sur la pelouse, les supporters locaux attendaient une réaction des hommes de Stéphane Léoni mais celle-ci ne viendra pas. Certes, Adebayo écarte le danger devant Groune, mais ce sont les visiteurs, sur contre, qui seront les plus efficaces lorsque Cassan sert Abdelkadouss pour le but du break (0-2, 58e ).
Pignatone rate l’immanquable peu après, mais se trouve à la réception d’un corner de Abdelkadouss pour reprendre de près et surprendre Mfa (0-3, 74e ). Sur le coup franc de Hend, Schermann obtient la véritable occasion pour les siens mais rate la cible. Maurice échoue sur le gardien peu après.
Pour les Bleus, il s’agit désormais de profiter de l’intermède “Coupe” pour se reprendre et préparer au mieux les prochaines échéances, et notamment le déplacement à Biesheim.
dna

Guy Irion, président de Sarre-Union (National 3) : « Il faudra faire mieux avec moins »


Guy Irion. « À Sarre Union, le budget buffet et buvette est important, car nos supporters sont nombreux. Je ne les vois pas prendre leur traditionnelle saucisse - bière avec un masque... »
Alors que la saison a pris fin brutalement, les clubs alsaciens engagés en N2 et N3 se posent des questions. Le point de vue de Guy Irion, président de l’US Sarre-Union.
Avez-vous la certitude d’engager votre club en championnat de France ou hésitez-vous encore?
Nous envisageons de continuer en N3.
Comment le club a t'il vécu cette fin de saison brutale?
Comme tout le monde je pense, pas bien tant au niveau sportif qu'au niveau économique. 
« Nous avons perdu 55000 euros »
Quels bilans sportif et financier justement en tirez-vous?
Nous n'avons pas d'impact réel au niveau sportif, puisque les deux équipes sont maintenues. Je regrette surtout que la saison se termine en queue de poisson, mais c'est tout à fait compréhensible compte tenu des évènements.
Au niveau financier, nous perdons 55000€: les entrées au stade dont le derby contre Sarreguemines, les matches au sommet contre Metz et Troyes, le stage de printemps avec 50 jeunes annulé, la soirée moules-frites avec 300 pré-inscrits également, ainsi que les recettes sponsors prévues qui se sont arrêtées immédiatement.
Vous êtes vous senti écouté par les instances du football?
Pour l'instant, peu de retour, des communiqués, mais rien de concret... mais nous devons être fixés rapidement pour préparer sportivement et budgétairement la nouvelle saison. Les aides? Oui ou non? Quand? De qui? Annulation des charges? 
Redoutez vous le passage devant la DNCG?
Non, pas cette année, je l'ai rencontrée dans des conditions plus difficiles que cette saison…

« Il va falloir remobiliser tout le monde »

 Comment envisagez vous l'avenir?
Du point de vue sportif,  nous allons vivre une période très difficile car il va falloir remobiliser tout le monde. Il y aura l'avant Covid et l'après Covid. Les bénévoles seront-ils toujours présents? La section des jeunes retrouvera t'elle tous ses membres (tant joueurs qu’éducateurs) et de quelle façon pourra t'elle fonctionner? Gestion des vestiaires? Les déplacements?
Au niveau du budget, la manifestation du 14 juillet est annulée, le marché aux puces du 15 août est espéré mais fortement compromis, le stage d'été, prévu début juillet, est annulé. Celui de fin août est en stand-by…
Il faudra faire mieux avec moins, c'est un vrai challenge, Dejà que notre budget est plutôt modeste. Et ne pas mettre l'institution en danger...
Avez-vous déjà contacté vos partenaires économiques et institutionnels?
Nous sommes en train de contacter l'ensemble des sponsors du club, la municipalité est à l'écoute. Les sponsors ont tous d'autres priorités que le football, ils cherchent à sauver leur entreprise et les emplois de leurs salariés. Nous estimons à 25-30% la chute de leur participation. Mais il faudra être prudent, car rien ne nous met à l'abri d'une crise économique majeure dans les prochains mois qui impactera encore plus nos sponsors, et donc notre budget.
Quelle part représente le privé dans votre budget?
Il devait représenter 45 %, il représente finalement 34 % sur la dernière saison 
La buvette, le club-house? Les supporters seront ils de retour? 
À Sarre Union, le budget buffet et buvette est important, car nos supporters sont nombreux. Je ne les vois pas prendre leur traditionnelle saucisse - bière avec un masque...
Les manifestations sportives et extra sportives planifiées sont toutes en stand by. Pour combien de temps ? 
Sur un budget de 100 en 2019/2020, de combien serait-il amputé?
Tout dépend des mesures gouvernementales... Le huis clos? Pendant combien de temps? Avec ou sans masque? Comment s'organiser pour vendre? 
Contrats fédéraux, emplois aidés. Faut-il inventer un nouveau modèle économique?
L’exonération des charges pour les contrats fédéraux est un minimum. Les emplois aidés doivent être adaptés à la réalité de la vie associative urbaine mais aussi rurale. 
Que demandez vous à la FFF ou à la Ligue, qu’en attendez-vous?
Un vrai soutien de quelque nature que se soit.
Y a-t-il un risque de voir disparaitre votre club?
Le risque de disparition de clubs de football est réel depuis de nombreuses années. À ce jour, le risque est faible au niveau de l'USSU. C'est surtout le manque de bénévoles qui provoquera la disparition de clubs. Cette période va peut être mis à profit pour restructurer l'ensemble du football.
Craignez-vous que la saison prochaine soit impactée par le coronavirus (manifestations du club, spectateurs...)?
La prochaine saison sera forcément impactée par le coronavirus. Nous n'en mesurons pas encore l'ampleur. Peut-être personne…
L’USSU en chiffres
Nombre de licenciés: 250
Budget total: 360 000 € pour la saison 2019/2020
Budget prévisionnel: «Je prévois une baisse de 25 à 30 % mais pour l'instant, rien n'est validé. » 
Coût moyen d’une licence: mutation 80€, renouvellement 14 €
Coût engagement en N2 ou en N3: 7000 euros en comptant les frais d'arbitrage
Coût engagement en Coupe de France: 3000€
Salariés au club (éucateurs, contrats fédéraux, contrats aidés): 4 salariés au club dont l'entraineur, 2 contrats civiques durant la saison sur une durée de 7 mois.
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À Sarre-Union, le milieu défensif et capitaine Martial Riff ne disputera pas une huitième saison sous le maillot de l’USSU. Il va poursuivre sa carrière de l'autre côté de la frontière, au SV Linx (Oberliga). Un autre historique s'en va, puisque le milieu défensif Thomas Zerbini, lui aussi arrivé à Sarre-Union en 2013, va rejoindre Reipertswiller (R2). Le latéral droit Valentin Poinsignon et l'attaquant Paul Maurice retournent à Amnéville (N3). Le milieu offensif Chadli Amri et l'attaquant Smail Morabit rejoignent Hombourg-Haut (promu en R2). Sur le banc du club d'Alsace Bossue depuis 2018, Stéphane Léoni ne sera plus l'entraîneur de l'USSU la saison prochaine. Son successeur pourrait être Sébastien Meyer, sur le banc de Sarreguemines depuis sept ans.
Le défenseur central Amara Keita, arrivé en 2015, a prolongé son contrat, tout comme le jeune milieu offensif Amine Naïfi, qui avait rejoint l'USSU l'été dernier en provenance d'Amnéville. L'ailier gauche Amine Groune rempile pour une troisième saison à Sarre-Union. Arrivé en janvier en provenance d'Amnéville, le défenseur central Michel Lê sera lui aussi toujours Sarre-Unionnais à la reprise.
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Sébastien Meyer prend les rênes de l’US Sarre-Union



L’US Sarre-Union a officialisé ce jeudi la venue de Sébastien Meyer au poste d’entraîneur pour la saison prochaine. L’ancien technicien du Sarreguemines FC succède ainsi à Stéphane Léoni.
C’était devenu un secret de polichinelle. Et avec le retrait de Stéphane Léoni , officialisé le lundi 25 mai, la rumeur a pris encore plus de consistance. Après avoir quitté le Sarreguemines FC au mois d’avril après huit saisons, Sébastien Meyer sera bel et bien le nouvel entraîneur de l’US Sarre-Union.
« Sarre-Union est un endroit important dans le football alsacien et du Grand Est »
Sa venue a seulement été officialisée ce jeudi. Quelques jours ont en effet été nécessaires pour que le principal intéressé et son désormais ex-club s’accordent sur les termes de la fin de leur collaboration. « C’est un challenge intéressant, relève le Mosellan de 38 ans, qui a notamment été préféré à Alexandre Luthardt, l’ex-coach de l’US Forbach (R1). Surtout que Sarre-Union sort d’une très belle saison avec un effectif de qualité, même si aujourd’hui, il y a eu pas mal de départs. »
Aux manettes du SFC depuis 2012, Sébastien Meyer y a néanmoins bouclé son aventure sur deux exercices compliqués. En 2018-2019, les Faïenciers, 12es du groupe F de National 3, ont profité d’un repêchage administratif pour éviter une relégation actée d’un point de vue sportif.
La saison écoulée, le couperet est tombé avec une dernière place au classement provoquant la chute du club en Régional 1.

Des exploits en Coupe de France
Mais en huit exercices, dont sept en N3 (3e en 2015-2016 et 4e la saison suivante), le SFC de Sébastien Meyer s’est aussi et surtout fait connaître pour ses multiples exploits en Coupe de France face à des clubs professionnels (*). « J’ai envie de rebondir et de me prouver des choses à moi-même, reprend le trentenaire. Ça va me permettre de me remettre en question. »
Déjà sondé par l’USSU et proche d’y signer il y a deux ans, Sébastien Meyer a donc cette fois-ci cédé aux sirènes du club présidé par Guy Irion. « Sarre-Union est un endroit important dans le football alsacien et du Grand Est. » Le nouveau coach assure également qu’il y a, au sein du club d’Alsace Bossue, « des moyens pour exister en National 3. » Mais il prévient : « Il va falloir beaucoup travailler ! »
(*) En 2015-2016, Sarreguemines avait éliminé Dijon (L2) au 8e tour (2-1) puis Valenciennes (L2) en 32e de finale (1-0). En 2016-2017, le club mosellan avait remis ça en battant une nouvelle fois Valenciennes (L2), au 8e tour (2-1), avant de prendre le dessus sur Reims (L2) en 32e de finale (2-1). Lors de ces deux éditions, le SFC avait à chaque fois buté sur les 16es de finale.
Caner Metin, premier de cordée
Après une vague de départs (*), la case « arrivées » s’est enfin emballée à l’US Sarre-Union. Mercredi, le club a enregistré son premier renfort en la personne de Caner Metin. Le Franco-Turc de 31 ans, passé par l’Allemagne et la Turquie, arrive en provenance du Sarreguemines FC (relégué en Régional 1), un club où il évoluait depuis 2018.
(*) Martial Riff, Thomas Zerbini, Chadli Amri, Smaïl Morabit, Valentin Poinsignon, Paul Maurice et Bilal Hend se sont déjà envolés vers d’autres cieux.
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Hassan M'Barki à Sarre-Union
Sarre-Union (N3) a réussi à attirer Hassan M'Barki (33 ans), qui avait déjà porté le maillot de l'USSU entre 2010 et 2012. Le goleador lorrain, qui a longtemps fait le bonheur de Sarreguemines, notamment en Coupe de France, arrive de Hombourg-Haut (promu en R2).

La connexion Sarre-Union - Sarreguemines fonctionne à merveille lors de ce mercato. Sébastien Meyer, le nouvel entraîneur de l'USSU, avait déjà emmené deux joueurs du SFC (relégué en R1) dans ses valises: le latéral ou milieu droit Caner Metin et l'attaquant Seydou Simpara (Sarre-Unionnais en 2011-2012).

La neuvième recrue du club d'Alsace Bossue a longtemps été la figure emblématique de Sarreguemines. L'attaquant Hassan M'Barki (33 ans), qui avait rejoint le SFC en 2012 (en même temps que Sébastien Meyer), fait son retour à Sarre-Union, dont il a porté le maillot entre 2010 et 2012, en N3 et en N2.
Spécialiste des exploits en Coupe de France
 Hassan M'Barki a multiplié les buts avec Sarreguemines en N3, mais surtout en Coupe de France, où l'on ne compte plus ses exploits contre des clubs de Ligue 2. Le goleador avait pris du recul cette saison en rejoignant Hombourg-Haut, qu'il a aidé à monter en R2. Tout en signant un nouveau coup d'éclat en éliminant Auxerre (Ligue 2) lors du huitième tour de la Coupe de France.
Hassan M'Barki sera sans aucun doute amené à être le leader offensif de l'USSU, qui a perdu les attaquants Jean-Philippe Djé, Paul Maurice et Smail Morabit, ainsi que le milieu offensif Vianney Schermann.
Anthony Babit (29 ans), passé par le FC Metz durant sa formation et buteur prolifique en R1 avec Saint-Avold depuis plusieurs saisons, vient également renforcer l'attaque sarre-unionnaise.
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National 3 : le club d’Alsace Bossue a repris l’entraînement ce mercredi Sarre-Union se réinvente
C’est une US Sarre-Union profondément renouvelée qui a repris l’entraînement ce mercredi. Le nouvel entraîneur Sébastien Meyer et ses joueurs repartent presque de zéro, mais pas sans ambitions.
Les fidèles supporters de Sarre-Union reconnaîtront-ils leur équipe quand le championnat reprendra enfin ses droits ? Certes, neuf joueurs présents la saison passée sont restés. Mais pour le reste, l’USSU a (presque) tout changé.
Douze joueurs, dont quelques historiques (Djé, Riff, Schermann, Zerbini), sont partis. Dix recrues sont arrivées. Le staff n’a pas non plus été épargné par cette vague de changement. Sébastien Meyer, lequel entame en Alsace Bossue « un nouveau chapitre de (sa) petite carrière d’entraîneur », remplace ainsi Stéphane Léoni.
« On va devoir, comme dans un orchestre, tous jouer la même partition »
Ce mercredi, l’ancien coach de Sarreguemines a dirigé sa première séance. Dans son style caractéristique : énergique et proche de ses joueurs. Et il ne masquait pas sa joie de retrouver le terrain. D’abord en raison de la coupure qui l’en a éloigné pendant quatre mois. « C’est long quand on baigne dans le foot depuis si longtemps », sourit Sébastien Meyer, 38 ans dont 24 de coaching derrière lui.
Il y avait aussi « l’excitation » de relever un nouveau défi. Un sentiment quelque peu évaporé après huit saisons à Sarreguemines, où une certaine forme de routine avait légitimement pu s’installer.
Avec le SFC, le technicien lorrain a d’abord connu six années « extraordinaires », marquées par la montée en N3 en 2013 et une flopée d’exploits en Coupe de France. Les deux dernières saisons ont été plus « difficiles », l’aventure se terminant au printemps par une relégation en R1. « C’est un énorme regret. »
Avant de rallier l’Alsace Bossue, Sébastien Meyer, déjà proche de rejoindre l’USSU en 2018, s’est interrogé. « Au départ, j’étais partagé entre le besoin de faire un break et l’envie de vite basculer sur autre chose. » Le confinement lui a permis de prendre du recul et de trancher.
Il a replongé, même si entre-temps, le projet sarre-unionnais a changé avec le départ de nombreux joueurs cadres. « Ça n’a jamais remis en cause mon engagement. Je suis quelqu’un de combatif et on a essayé de répondre du mieux possible. »
Sébastien Meyer a activé ses réseaux pour le recrutement et il n’est donc pas étonnant de voir plusieurs anciens de ses joueurs à Sarreguemines – M’Barki , Simpara, Metin – le rejoindre. « Il fallait que j’aie un peu de certitudes. »

« On vise un maintien confortable. Mais sans se fixer de limites »

Il peut s’appuyer pour l’instant sur un groupe de 19 éléments. « Il manque peut-être deux ou trois joueurs pour être confortable quantitativement. » Surtout avec le risque accru de blessures après une si longue coupure. « Il faut être très prudent, y aller progressivement. » Et accorder une place importante au travail physique lors des premières séances d’entraînement.
Mais très vite, le ballon, si cher à Sébastien Meyer, va redevenir le centre de toutes les attentions. Car la préparation sera plus que jamais déterminante. « Il y a tout à faire, on part d’une feuille blanche. Pour l’instant, j’ai dix-neuf solistes. On va devoir, comme dans un orchestre, tous jouer la même partition, image-t-il joliment. Mais j’ai un groupe intéressant qualitativement. »
Juste avant le début de son aventure alsacienne, son président Guy Irion a fixé le cap : « Le plus beau maintien possible ». « Avec autant de départs, il faut rester humble », approuve le coach. Surtout dans un groupe du Grand Est toujours relevé.
Mais Sébastien Meyer a aussi rejoint Sarre-Union pour « retrouver de l’ambition ». C’était ainsi le sens de ses premiers mots à ses joueurs. « On vise un maintien confortable. Mais sans se fixer de limites. »
L’USSU disputera cinq matches amicaux avant la première journée de N3 le 29 août : le 25 juillet à Bénestroff (18h) contre Metz II (N2), le 1er  août à Adamswiller (17h) face à Nousseviller (R1), le 9 à Kaltenhouse (15h30) contre Haguenau (N2), le 16 à Sarre-Union (17h) face à Villerupt (R1), le 22 à Forbach (R1).
« C’est clairement une délivrance ! »
Amara Keita (31 ans) n’a pas changé de club. Mais il pourrait en avoir l’impression au regard des nombreux changements cet été à Sarre-Union. « C’est clairement un nouveau cycle qui commence », souffle celui qui fait partie des neuf rescapés de la saison passée.
Le défenseur central accueille ce grand bouleversement avec pragmatisme. « J’ai déjà connu ça dans le passé. On n’a pas le choix. » Beaucoup de choses vont changer, il le sait. « Il faudra s’adapter à de nouvelles méthodes d’entraînement, à un nouveau schéma tactique. »
Mais tout cela n’empêche pas Amara Keita, au club depuis 2015, de nourrir de l’ambition. « On peut faire confiance au coach, qui a recruté des joueurs de qualité. On veut aller le plus haut possible. Maintenant, c’est à nous de bosser. »
Mercredi, l’ancien de Raon-l’Étape savourait surtout le fait de pouvoir fouler à nouveau la pelouse du stade omnisports. « J’attendais le jour de la reprise avec impatience. C’est clairement une délivrance ! Nous sommes tous des passionnés. Ne pas pouvoir jouer au foot pendant quatre mois, c’était dur. Ça nous manquait beaucoup. »
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National 3 | Raon-l’Étape – Sarre-Union (1-2) Sarre-Union enchaîne
Vainqueur d’Amnéville mercredi (3-2), Sarre-Union a idéalement terminé sa semaine en rapportant les trois points de son déplacement dans les Vosges.

Il était important pour les Alsaciens de confirmer les progrès aperçus dans le match contre Amnéville en milieu de semaine. Les Sarre-Unionnais laissaient le ballon aux Vosgiens et procédaient en contre. Il fallait une première sortie de Sancho devant Babit pour empêcher l’ouverture du score (6e ). Les Vosgiens répliquaient par Hassidou qui se retrouvait étrangement seul dans la surface. Il tentait un lob que Schouver, du bout des gants, parvenait à dévier (12e ).
Le portier visiteur repoussait ensuite une frappe flottante de Duminy (15e ).

Le break avant la pause

M’Barki se procurait un coup franc à l’entrée de la surface. Son tir enroulé s’envolait au-dessus de la transversale de Sancho (17e ). Sarre-Union laissait passer l’orage et sur une ouverture millimétrée de Naifi, Babit passait son défenseur et propulsait la balle au fond des filets pour l’ouverture du score (0-1, 30e ).
Schouver repoussait une tentative lointaine de Duminy (32e ). Réalistes, les Bas-Rhinois ne rataient pas leurs rares occasions. Pour une copie conforme du premier but, Naifi centrait fort dans l’axe. Groune coupait la trajectoire et faisait le break juste avant la pause (0-2, 43e ).
Au retour des vestiaires, Raon-l’Etape revenait animé de meilleures intentions. Hassidou s’écroulait dans la surface, l’arbitre désignait le point de penalty. L’attaquant réduisait la marque (1-2, 49e ).
La fatigue se faisait sentir côté alsacien. Raon-l’Étape, malgré le monopole du ballon, ne parvenait pas à se créer d’occasions franches. Mieux, Sarre-Union se procurait une énorme situation par M’Barki. L’attaquant se présentait en face-à-face contre Sancho qui remportait le duel (75e ).
Ce dernier repoussait encore une belle frappe de Naifi, l’homme du match (81e ). Sarre-Union maîtrisait son adversaire jusqu’au bout pour remporter sa première victoire à l’extérieur de la saison.
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national 3 | Sarre-Union - Troyes II (0-0) Sarre-Union bredouille
Incapable de faire plier la réserve troyenne, l’US Sarre-Union perd deux points. Il aura manqué d’un peu plus de conviction et de réalisme.
Dans cette confrontation entre Sarre-Union, sûr de sa force et des visiteurs qui doutent et viennent à l’Omnisport pour chercher au minimum un point, la rencontre débute sur un rythme lent. Les deux équipes se neutralisent et concèdent peu d’occasions.
Sarre-Union procède par des balles aériennes sur les attaquants M’Barki, Groume et Naïfi. La réserve de Troyes compte sur la rapidité et la percussion de ses jeunes joueurs, mais inquiéte rarement la défense des bleus.

Deux buts refusés pour hors jeu
Il faudra attendre la 31e pour voir la première occasion de l’USSU. Sur un coup franc de Le, Barthelémy marque de la tête, but malheureusement refusé pour hors jeu de ce dernier. Jusqu’à la mi-temps, le jeu reste hâché et imprécis sans de véritables actions de but.
La seconde période est plus animée. Les visiteurs, par Berkane, inquiétent Schouver qui dévit la frappe à la 52e ou encore Fage qui butte sur le gardien local à la 60e.
Sarre-Union presse plus haut. Naïfi croit marquer à la 70e , mais le but est lui aussi annulé pour hors-jeu.
En fin de match, les bleus poussent et se créent quelques occasions de but, surtout sur coup franc, mais les visiteurs tiennent bons et restent dangereux en contre.
Finalement, les deux équipes se séparent sur un score vierge. Personne n’a trouvé la clé. Le score est logique au vu du manque de réalisme offensif des 22 acteurs.
La fiche
SARRE UNION 0
TROYES II 0
Stade Omnisports. – 350 spectateurs. Arbitres: M. Galek assisté de MM. Gnaedig et Dardinier.
SARRE UNION : Schouver, Metin, Sidi Mammar, Keita, Barthelemy, Le, M’Barki (Simpara 86e ), Belgacem (Frassinetti 75e ), Naïfi, Rauch, Groune (Babit 82e ), Ercker, Grebil. Entr.: Sébastien Meyer
TROYES : Bouallak, Goiame (Lakbi 10e ), Baya, Coulibaly, Nguena, Bombo, Karamoko, Namri, Fage (Diop 88e ), Camara, Berkane (Far 80e ), Da Silva, Etile. Entr.: Gharib Amzine
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Sarre-Union veut jouer une belle partition
L’US Sarre-Union a repris le chemin de l’entraînement vendredi, avec un groupe qui a certes perdu plusieurs titulaires mais qui s’est densifié durant cette intersaison. Le club d’Alsace Bossue espère cette fois disputer une saison pleine et continuer à jouer les premiers rôles en N3.
En exagérant à peine, on pourrait presque dire que l’aventure alsacienne de Sébastien Meyer ne fait que commencer. Bien sûr, le technicien lorrain s’était installé sur le banc de l’USSU l’été dernier, après huit ans sur celui de Sarreguemines, mais la pandémie a stoppé bien vite la saison 2020-2021, trois mois seulement après son arrivée en Alsace Bossue. « Je me sens Sarre-Unionnais à 200 % mais aussi un peu comme un nouveau », ne cache-t-il pas.

Ses débuts avaient plutôt été séduisants, l’USSU étant quatrième quand le championnat a été arrêté. « Avec un match en retard, précise le coach. On était dans une très bonne dynamique. On parlait d’une saison de transition mais on a réussi très vite à trouver une belle alchimie. »

Deux recrues sont encore attendues
Comme tous les clubs sevrés de compétition depuis de très longs mois, Sarre-Union va s’attacher à la faire renaître. Avec un groupe qui a perdu plusieurs titulaires (Hassan M’Barki, Amine Naïfi, Ulysse Barthelemy, voire Michel Lê) mais qui s’est renforcé quantitativement avec huit recrues.
« Je voulais apporter plus de concurrence, explique Sébastien Meyer. Le recrutement est bon et tous les postes sont doublés. On a un effectif plus dense, c’était l’objectif de cette intersaison pour que les joueurs soient moins dans le confort et pour que je puisse avoir plus de choix. »

Le groupe sarre-unionnais n’était pas encore au complet ce vendredi, mais ce sera très vite le cas, sachant que deux recrues – un joueur offensif et un défenseur – devraient encore l’étoffer. Surtout, il est resté stable (seize joueurs ont prolongé), là où Sébastien Meyer avait (presque) dû repartir de zéro lors de l’été 2020.

« On devrait avoir besoin de moins de temps pour être prêts. » Même s’il faudra cravacher durant la prépa. « Le foot, c’est comme un orchestre pour moi. Pour l’instant, j’ai vingt-quatre solistes et on doit maintenant jouer la même partition. »
L’USSU ne veut rien s’interdire
Ludovic Rauch et consorts n’ont plus joué depuis octobre, mais ils n’ont presque jamais cessé de s’entraîner. « Au total, on a dû s’arrêter un mois. Mais s’entraîner sans la perspective de la compétition, c’est différent, c’était surtout pour ne pas être en méforme. Là, on a un but, la reprise du championnat le 28 août, et ça change tout. »

Dans six semaines, l’USSU s’élancera pour une sixième saison consécutive en N3. Et si le Covid veut bien qu'elle aille à son terme, le club d’Alsace Bossue espère encore jouer les premiers rôles. « Il faut être lucide, il y a une réalité économique et structurelle, rappelle Sébastien Meyer. Certaines écuries ont plus de moyens que nous. Mais je ne m’interdis rien. » Ce n’est, de toute façon, pas le genre de la maison.
Une ferveur à réveiller

Sarre-Union a traversé la saison 2020-2021, la deuxième perturbée par la pandémie, avec une certaine sérénité. « La situation (financière, ndlr) est saine, assure son président Guy Irion. On a réalisé un gros travail sur le plan administratif et les sponsors ont plutôt répondu favorablement. »

Sur le plan sportif, le numéro 1 du club d’Alsace Bossue fixe comme premier objectif « le maintien » dans un championnat de France que l’USSU fréquente sans discontinuer depuis 2009, avec même cinq saisons en N2 entre 2011 et 2016. Et si possible « un joli parcours en Coupe de France ».

Surtout, Guy Irion attend de revoir les supporters réinvestir enfin le stade Omnisports. « Il y a une vraie ferveur ici, et le stade est un endroit de convivialité pour les gens du secteur. On est impatient qu’ils puissent se retrouver, c’est important pour tout le club et l’environnement. »
Le mercato
Départs : Hassan M’Barki (Mondercange, D2 luxembourgeoise), Amine Naïfi (Schiltigheim, N2), Ulysse Barthelemy (Niederkorn, D1 luxembourgeoise), Bastien Frassineti (Lunéville, R1), Salim Sidi Mammar (FC Bassin Piennois, R1), Michel Lê.

Arrivées : Lilian Fournier (Beauvais, N2), Nicolas Schwartz (Sarreguemines, R1), Tristan Wagner (Nousseviller, R1), Ilyas Mourad (Wasquehal, N3), Jérémie Branca (Racing II, N3), Samir Bounouar (Forbach, R1), Oktay Akyazici (Sarrebourg, R1), Nicolas Quesne (Völklingen, Allemagne, Oberliga).

L’effectif
Gardiens : Jonathan Grébil, Johan Schouver, Maurice Osswald. Défenseurs : Caner Metin, Amara Keita, Nicolas Schwartz, Ilyas Mourad, Jérémie Branca, Warren Belise, Ismaïl Ait Meziani. Milieux : Ludovic Rauch, Jordan Swistek, Samir Bounouar, Tristan Wagner, Joris Belgacem, Michel Zé, Nicolas Quesne. Attaquants : Anthony Babit, Seydou Simpara, Amine Groune, Nicolas Borile, Lilian Fournier, Oktay Akyazici, Elvis Delgado.

Les matches amicaux
24 juillet (17h) : contre Metz II (N2) à Bénestroff ; 31 juillet (18h) : contre Gueugnon (N3) à Drulingen ; 8 août (17h) : contre le Racing II (N3) ; 14 août (17h) : contre Saint-Avold (R1) à Grostenquin ; 21 août (16h30) : contre le FC Bassin Piennois (R1) à Soucht. Reprise du championnat le 28 août.
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