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Infrastructures: coup d’envoi des travaux le 5 juin

L’arrêt des compétitions et le manque à gagner financier qui en a découlé n’ont pas dissuadé le Racing de lancer comme prévu la rénovation de ses infrastructures. En début de semaine dernière déjà, la pelouse d’honneur de la Meinau a fait l’objet d’un lifting.

Le gazon naturel de l’aire de jeu hybride a été “scalpé” et remplacé. Un simple rattrapage après l’impasse faite lors d’une trêve estivale 2019 écourtée par la participation du club aux tours préliminaires de la Ligue Europa. Le réensemencement nécessite en effet une pause de dix semaines pour être efficace. Le rectangle vert meinovien sera ainsi en principe “armé” pour résister aux frimas de l’hiver prochain.

Par ailleurs, la réalisation des deux nouveaux terrains d’entraînement, première étape de la construction d’un centre d’entraînement digne de ce nom, débutera le vendredi 5 juin, en lieu et place de l’un de ceux qu’utilisent d’ordinaire les Strasbourgeois et sur le parking des Vanneaux. Les arbres et thuyas existants commenceront à être déracinés ce jour-là.

À l’origine, le chantier devait démarrer le 25 mai. L’épidémie de coronavirus ne l’a donc que très peu retardé. Sa livraison est attendue fin octobre, à peu près dans les délais initialement envisagés. Le coût de cette première tranche de travaux s’élève à 4,5 millions d’euros hors taxe, sur un investissement global de 10 millions HT. Dans un deuxième temps – plus lointain, car directement lié à l’extension du stade –, un bâtiment de 1 800 m² sortira de terre. Il abritera les vestiaires des pros.

Malgré la crise sanitaire et financière, les dirigeants ont fait le choix délibéré de ne pas ajourner un investissement qu’ils jugent « indispensable ».

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Stade de la Meinau : un nouvel appel d’offres pour piloter la rénovation
L’Eurométropole de Strasbourg se prépare à lancer un nouvel appel d’offres pour désigner le mandataire chargé de piloter le chantier de rénovation du stade de la Meinau. Le tribunal administratif avait annulé la désignation de la Sers à cette fonction.
Par une ordonnance du 17 avril dernier, le tribunal administratif de Strasbourg a annulé la désignation du mandataire de maîtrise d’ouvrage. Le mandataire de maîtrise d’ouvrage est le cabinet chargé de piloter le chantier de rénovation extension du stade du Racing.

L’Eurométropole, à l’origine de cet appel d’offres avait, à l’issue de la procédure d’examen des propositions réceptionnées, désigné la Sers (filiale de la ville de Strasbourg et de l’Eurométropole) et écarté l’unique offre concurrente, celle de la Soderec (groupe Crédit Mutuel).

L’Eurométropole avait jugé l’offre de la Soderec « anormalement basse ». Mais celle-ci avait introduit un référé demandant non pas l’annulation de la procédure dans son ensemble, mais uniquement la désignation de la Sers. D’ailleurs, le tribunal l’a suivie en annulant effectivement la procédure de passation de marché et en proposant à l’Eurométropole, de reprendre la procédure au stade de l’examen des offres.
« Nous avons estimé plus pertinent de relancer une nouvelle procédure »

Le tribunal a en effet estimé que l’Eurométropole avait entaché sa décision d’une erreur de droit en qualifiant l’offre de la Soderec d’anormalement basse sur plusieurs points, alors que cette qualification doit s’appliquer à l’offre dans sa globalité. Il est question ici de l’évaluation du nombre de jours consacrés à la mission et à leur coût.

Interrogés sur la suite qui a été donnée à cette décision de justice, les services de l’Eurométropole indiquent que plutôt que de réexaminer les deux offres obtenues, il est désormais question de relancer complètement la procédure depuis l’appel d’offres. « Nous avons estimé plus pertinent de relancer une nouvelle procédure et donc, nous ne donnons pas suite à la précédente », indique la direction générale des services. La précédente procédure a été déclarée sans suite.

Visiblement les services estiment qu’il y a un risque juridique à poursuivre avec les mêmes offres. Le cahier des charges de la procédure est en cours de réactualisation en vue du nouvel appel à concurrence qui sera lancé bientôt. « La nouvelle procédure sera lancée dans quelques jours et nous serons amenés à désigner un mandataire à l’automne », dit encore la direction générale des services de la collectivité. Le choix pourra alors être validé par l’assemblée de l’Eurométropole en novembre ou décembre. Mais toujours selon la collectivité, ce contretemps n’est pas de nature à avoir une incidence sur le calendrier du projet de rénovation du stade du Racing Club de Strasbourg.
Un chantier à 100 millions d’euros

Car en parallèle à la recherche du mandataire, la procédure de désignation du cabinet d’architecte est toujours en cours et la remise des projets a été décalée à la fin de ce mois en raison de la crise sanitaire. Cinq candidats sont en course : les cabinets SCAU, KSS Group, HPP, Populous LTD et 2Portzamparc. Le nom du lauréat devrait être rendu public fin août ou début septembre.

Le projet de rénovation extension du stade de la Meinau a été imaginé par les dirigeants du Racing pour établir les recettes à un niveau qui permette de stabiliser le club dans le haut du tableau de la Ligue1. Le chantier est évalué à 100 millions d’euros, financé en grande partie par les collectivités locales. L’objectif est de passer de 26 000 à environ 32 500 places par l’extension et le réaménagement de plusieurs tribunes et la création d’une fan zone. Le chantier doit durer trois ans et son lancement est annoncé pour 2022.

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Zoom sur les nouveaux terrains de la Meinau Le nouveau centre d’entraînement du Racing sort de terre

Malgré la crise sanitaire et un manque à gagner de 10 millions d’euros, le club strasbourgeois a choisi de ne pas retarder la première tranche de son nouveau centre d’entraînement. Le 20 octobre, l’effectif de Thierry Laurey disposera d’un outil flambant neuf.

La livraison était prévue le 20 octobre. Sauf contretemps, le délai sera respecté.

Dès cet automne, le Racing prendra possession d’une nouvelle plaine de jeu hybride et chauffée, composée de deux terrains de 105 m x 68 et d’une “fosse” réservée aux séances spécifiques des gardiens, de 30 m x 68. Cette première tranche du nouveau centre d’entraînement coûtera environ 4 millions d’euros hors taxe, au lieu des 4,5 budgétés dans l’avant-projet sommaire.

« Une partie des terres était polluée »

L’épidémie de Covid-19 et le manque à gagner induit de 10 millions – de l’aveu même du président Marc Keller dans nos colonnes – n’ont pas dissuadé les dirigeants alsaciens de lancer le chantier à la date fixée avant la pandémie, avec un simple permis d’aménager.

« Bien sûr qu’il y a eu une réflexion sur un éventuel report des travaux, ne cache pas le directeur général adjoint du Racing Alain Plet. Mais Marc tenait à ce que l’engagement du club dans le projet global de rénovation de la Meinau soit respecté. C’est la première raison. La deuxième, c’est que l’équipe et le staff ont besoin d’un outil pour performer. On ne peut plus les “trimballer” l’hiver comme on le fait depuis des années. La bonne gestion du club a permis d’y aller, même en période de crise. Pour les deux raisons que je viens de donner, ce projet est incontournable. »

En appui de la rénovation et l’agrandissement du stade, d’un coût de 100 millions HT financé par les collectivités (*), le Racing s’est effectivement engagé à puiser dans ses fonds propres pour faire sortir de terre son nouveau centre d’entraînement, pour 10 millions HT, et réhabiliter son centre de formation, pour 15.
« Les salariés des entreprises sont fans du Racing »

Les fouilles archéologiques préventives ont de fait démarré durant l’avant-dernière semaine de mai. Les travaux ont suivi dès le début juin, après vérification de l’absence de trésors archéologiques.

« Nous ne sommes tombés ni sur des vestiges gallo-romains, ni sur des ossements. Le seul os, c’est qu’une partie des terres était polluée, plaisante Alain Plet. Ça nécessite un criblage pour séparer les terres polluées des terres non polluées, mais ça n’engendre aucun retard. Le terrassement s’achèvera avant la fin juillet. L’ensemencement du gazon aura lieu dans la première quinzaine d’août. Le tuftage (opération consistant à enraciner les 2% de fibres synthétiques qui structurent la pelouse naturelle et en évitent l’arrachement, ndlr) est programmé mi-septembre et les mâts d’éclairage seront implantés dans la deuxième quinzaine de septembre. Pour l’instant, on est dans les clous. »

Le tableau de marche est d’autant plus respecté que les entreprises sollicitées “turbinent” pour tenir les délais.

Le DGA strasbourgeois insiste sur leur implication sans faille. « Notre équipe travaux est constituée pour le lot “terrassement des terrains de jeu” et le lot “éclairage” d’entreprises qui utilisent des sous-traitants locaux. Cela veut dire que les gens qui viennent bosser sur le chantier sont des fans du Racing. En faisant travailler des sociétés locales, tu sens l’investissement des employés qui mettent les bouchées doubles lorsqu’ils se retrouvent confrontés à une difficulté. C’est chouette. Sans oublier que le club injecte quatre millions dans l’économie régionale. En cette période, ce n’est pas neutre. »

Ça l’est d’autant moins que lors de la deuxième phase, liée, elle, à l’obtention du permis de construire pour l’extension-rénovation de la Meinau, un bâtiment de 1 800 m² abritant les vestiaires des pros sera érigé. Une fois le projet global mené à bien, le Racing pourra s’enorgueillir d’avoir changé d’ère et, sans doute, de dimension.

(*) 50 pour l’Eurométropole de Strasbourg, 25 pour la Région Grand Est, 12,5 pour le Conseil départemental du Bas-Rhin et 12,5 pour la Ville.

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le club strasbourgeois a sollicité une dérogation Le Racing espère pouvoir accueillir plus de 5000 spectateurs, le 30 août, pour la venue de Nice
S’il entame sa saison loin de la Meinau, le 23 août à Lorient, le Racing va revenir “à la maison” avant la fin du mois, dans un stade dont la jauge est limitée à 5 000 personnes. Le club espère pouvoir desserrer un peu l’étau d’ici-là. La balle est dans le camp des services de l’État.
« You’ll never walk alone ». La chanson rendue populaire par les Reds de Liverpool et qui s’affiche en lettres d’or à l’entrée d’Anfield vaut aussi pour Strasbourg.
À la Meinau, les hommes de Thierry Laurey n’ont pas envie de marcher seuls. Ils comptent sur le soutien de leur fidèle public – désigné au printemps dernier comme étant le meilleur de France pour la deuxième année de suite par la LFP – pour entamer la nouvelle saison par le bon bout.
« Jouer avec le plus de spectateurs possible dans les meilleures conditions de sécurité »

« Entre jouer à domicile devant des tribunes vides ou sans ambiance et ne pas jouer du tout, franchement, j’hésite », lâche Dimitri Liénard, le milieu offensif des Bleus qui soigne actuellement une cheville endolorie mais qui « entre en transe » quand la Meinau est en feu.
Son entraîneur déplore aussi l’inéluctable « manque de public dans l’immédiat » qui va déboucher sur un « championnat un peu différent dès le départ ». « Sans être féru de stats, on constate quand même que les équipes qui jouent à l’extérieur dans des stades vides sont beaucoup plus performantes qu’en temps normal », précise Thierry Laurey.

En cette période de rebond de l’épidémie de coronavirus, il n’est toutefois pas question de jouer à huis clos, comme c’est le cas actuellement à Lisbonne pour le “Final 8” de la Ligue des champions.

En France, la jauge est limitée à 5 000 personnes, un décret initialement applicable jusqu’à la fin du mois et que le Premier ministre Jean Castex a prolongé jusqu’à fin octobre. Pour le Racing, ce sont ainsi quatre matches – Nice, Dijon, Lille, Lyon – qui sont impactés.

« On a le souhait que le sport puisse reprendre de manière populaire, même si c’est dans des jauges réduites, expliquait jeudi au micro de France Inter la ministre déléguée chargée des sports, Roxana Maracineanu. Mais on laisse aussi la possibilité aux préfectures de resserrer ou de desserrer les restrictions en fonction de la situation sanitaire de chaque territoire. »

Pour augmenter la jauge, charge à chaque club de faire la démarche auprès des services de l’État. Le président de l’OGC Nice, Jean-Pierre Rivère, a fait le « choix responsable d’être à huis clos » pour l’ouverture de la saison contre Lens, dimanche 23 août, en raison d’une « propagation du virus observée dans une région très touristique ».

À Marseille, a contrario, on milite pour accueillir Saint-Étienne vendredi prochain devant 20 000 spectateurs, la configuration du Vélodrome permettant selon le club phocéen d’isoler les quatre tribunes qui pourraient ainsi contenir chacune 5 000 personnes.

Et au Racing, qui retrouvera la Meinau le dimanche 30 août (17h) pour la venue de Nice ? « On souhaite jouer avec le plus de spectateurs possible dans les meilleures conditions de sécurité », dit Alain Plet, le directeur général adjoint du club qui a sollicité une dérogation en ce sens. « La demande est actuellement instruite en lien étroit avec les services de l’ARS (Agence régionale de la santé) », fait-on savoir au cabinet de la préfète, Josiane Chevalier.

Le club strasbourgeois n’a pas évoqué de chiffres. Mais au regard de la configuration de la Meinau – les tribunes “debout” sont condamnées, à savoir la Ouest haute et les populaires – une jauge autour de 12 000 places peut être envisagée.

Concernant le protocole établi par l’ARS, le Racing estime être dans les clous. À la Meinau, la signalétique est d’ailleurs déjà en place afin de guider les spectateurs selon un sens de circulation établi. « Tout était en place pour la Journée des supporters, que l’on a hélas dû annuler (en raison de l’irruption du Covid-19 au sein de l’effectif en début de mois) , déplore Alain Plet. Cela aurait permis d’éprouver notre savoir-faire, mais aussi de mettre le doigt sur d’éventuelles failles. On n’a pas pu passer ce test. À nous de redoubler de vigilance. »

Le Racing espère désormais être rapidement fixé. « Il faut que l’on sache où placer le curseur par rapport à nos abonnés, qui reviennent en nombre (ils étaient plus de 19 000 l’an dernier) , insiste le directeur général adjoint. On a mis en place un système où la priorité est accordée à l’ancienneté. Mais ce n’est pas pareil de pouvoir accueillir 5 000 personnes ou le double. Je suis raisonnablement confiant. Les gens ont besoin de sortir de la sinistrose ambiante. Or le foot est là pour procurer du bonheur… »
« Ce sera une autre forme de football, mais ça reste du football »

Quoi qu’il advienne, les travées seront moins animées qu’à l’accoutumée. Les UB 90 ont déjà fait savoir qu’ils ne retourneront pas au stade tant que les restrictions ne seront pas levées. Le “mur bleu” vole ainsi en éclats. Et c’est un début de saison globalement tristounet qui se dessine.

« Ce sera une autre forme de football, mais ça reste du football, il faudra y faire attention, en étant maître de son jeu et de ses émotions », conclut Thierry Laurey. À la Meinau, les Bleus ne marcheront pas seuls. Mais ils ne seront pas non plus portés par la foule.

Le Racing va prendre possession de son nouveau centre d’entraînement


Dès mardi prochain les joueurs du Racing Club de Strasbourg ne s’entraîneront plus sur le terrain habituel. Ils prendront possession des nouvelles infrastructures construites juste à côté du terrain d’entraînement actuel. Deux terrains plus une surface de réparation seront à disposition du staff strasbourgeois. Nouvelles pelouses hybrides (97% de pelouse naturelle et 2% de synthétique). Le président du Racing, Marc Keller a également précisé que les noms des supporters ayant décidé d’abandonner tout ou partie de l’indemnisation au profit du Racing verraient symboliquement leurs noms sur les panneaux qui entoureront les terrains. Un geste qui tient particulièrement à cœur de Marc Keller. Un investissement qui dépasse les deux millions d’euros et cela malgré la situation sanitaire que traverse le pays.
Alsa'sports

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La rénovation et l'extension du stade de la Meinau à Strasbourg confiées au cabinet anglais Populous

Le cabinet anglais Populous, qui a notamment réalisé le nouveau Wembley ou le Groupama Stadium, a été choisi ce mardi pour rénover et agrandir le stade de la Meinau, à Strasbourg.
Le grand projet de rénovation-extension du stade de la Meinau à Strasbourg a franchi une nouvelle étape ce mardi. Le nom du maître d'oeuvre lauréat du concours lancé en 2019 a en effet été dévoilé, en présence de Pia Imbs, présidente de l'Eurométropole de Strasbourg (propriétaire du stade), Jeanne Barseghian, maire de Strasbourg, Jean Rottner, président de la Région Grand Est, Frédéric Bierry, président de la Collectivité Européenne d'Alsace, et Marc Keller, président du RCSA.

Il s'agit du cabinet anglais Populous, qui a notamment été à la réalisation du Tottenham Hotspur Stadium, du Wembley Stadium et de l'Emirates Stadium à Londres, de l'Etihad Stadium à Manchester, de l'Aviva Stadium à Dublin ou encore du Groupama Stadium à Décines. « Nous sommes très fiers que la Meinau s'ajoute à ces réalisations de Populous, a exprimé le président du Racing Marc Keller. La Meinau va rentrer dans une ère nouvelle, mais elle restera toujours la Meinau avec son ambiance si particulière [...] On aura le stade de demain avec l'ambiance d'aujourd'hui. » Les équipes de Populous seront associées aux architectes strasbourgeois Rey-de-Crécy.
Une facture estimée à 100 millions d'euros

« Trois critères importants ont guidé le choix final du jury : la performance environnementale du projet développé, la maîtrise fonctionnelle et financière du programme technique, l'insertion urbaine et paysagère », explique le Racing dans un communiqué. Le chantier aura un coût total évalué à 100 M€, financé en grande partie par les collectivités locales. Il fera passer La Meinau de 26 000 à 32 000 places. Les travaux débuteront en juin 2022 et doivent s'achever en juin 2025.

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Romain Giraud (Racing) : «Les gens ont envie de retrouver leur football»
Le Racing – qui n’avait pu accueillir le Paris SG il y a un peu plus d’un an, la rencontre étant reportée, juste avant le premier confinement –, affronte ce samedi (17h) Kylian Mbappé et une grande partie des stars parisiennes. Cela sera dans une Meinau vide, comme depuis cinq mois.
C’était le 6 mars 2020. Le bus du Paris SG venait de se poser devant un fameux hôtel du centre-ville où nombre d’équipes de Ligue 1 ont leurs habitudes quand elles viennent jouer à Strasbourg. Le lendemain, la bande à Thomas Tuchel devait jouer à la Meinau.

Mais les joueurs de l’entraîneur allemand de l’ogre parisien ne verront pas la pelouse de l’antre du Racing. Ils ne prendront même pas possession de leurs chambres, reprenant illico la direction de l’aéroport pour regagner la capitale.
En cause, un arrêté préfectoral pris en raison de la dégradation de la situation sanitaire. Quelque 26 000 spectateurs – dont un quart en provenance du Haut-Rhin, considéré comme l’un des principaux foyers de contagion au Covid-19 – étaient attendus le lendemain à la Meinau.
« On espère que le plus dur est passé et qu’on va vers des beaux jours »

« On avait eu la Préfecture à 20 heures pour nous dire que le match ne pourrait pas avoir lieu. Sur le moment, c’est très difficile à vivre, n’a pas oublié Romain Giraud, le responsable des opérations au Racing. Avec du recul, on s’aperçoit que c’était une sage et bonne décision. La santé des supporters étaient la priorité. On s’apprêtait à vivre une grande fête à la Meinau, malheureusement on n’a pas pu satisfaire cette envie. »

Un peu plus d’un an après ce report qui n’aura jamais de suite, le confinement provoquant l’arrêt définitif de la saison 2019/2020 de Ligue 1, le Paris SG revient à la Meinau ce samedi. Comme depuis début novembre (*), la demeure du Racing ne résonnera que des chants préenregistrés de ses supporters.

« On a connu une Meinau pleine à craquer sur les matches du PSG, avec des grands moments de joie mais là ça sera à distance malheureusement, souffle Romain Giraud. On sent l’impatience, les gens ont envie de retrouver leur football. On en est sans doute encore un peu loin, mais il faut rester optimiste. On espère que le plus dur est passé et qu’on va vers des beaux jours. »

En attendant, le Racing entretient le lien qui s’est renforcé avec ses supporters lors des années de reconquête, établissant les records d’affluence (10883 en CFA2, 20044 en CFA, 20403 en National) au gré de sa remontée vers le monde professionnel.

«Garder un lien en permanence »

Cette saison, ils sont encore 17000 à avoir souscrit un abonnement, malgré les doutes que l’été n’a pu dissiper. Des abonnés qu’il faut choyer à défaut de pouvoir les accueillir à la Meinau.

« Il y a eu la possibilité de réintroduire un peu de spectateurs d’août à octobre et depuis, il y a un grand vide. Le temps est long, les supporters sont loin et forcément nous manquent. Il y a eu diverses actions pour garder un lien en permanence. On a notamment fait du phoning en janvier, en appelant l’ensemble de nos abonnés pour leur souhaiter les meilleurs vœux. »

Et il y a eu des actions des supporters que le club a soutenu : le retour des “héros” après la victoire dans le derby à Metz, le 14 février, l’accueil des joueurs devant la Meinau avant le match contre Angers, le dimanche suivant, ou encore une séance de veille de match (celui à Lille) suivie par quelque 300 fans, six jours plus tard.

« Ça reste des encouragements et une volonté de témoigner un soutien fort au club. Tout le monde est en manque, pas qu’au Racing, un peu partout en France. Nos supporters l’ont fait dans un cadre où ils respectent l’ensemble des mesures barrières et des dispositions sanitaires, assure Romain Giraud. Ça s’est bien déroulé, sans aucun incident. Ce sont des gens responsables, en manque de loisirs, d’événements et sincèrement, ça fait du bien quand ça arrive. »

Le 21 mars, alors que le Racing accueillait Lens, un arrêté préfectoral a pourtant été émis pour prévenir tout rassembement. « J’avoue avoir été très surpris de cette interdiction, d’autant plus que rien n’était prévu et que les précédents se sont déroulés dans d’excellentes conditions sanitaires », souligne Romain Giraud.

Les occasions de renouer des liens physiques ne seront certainement pas légion d’ici à la fin de saison. La Meinau attendra sans doute la saison prochaine pour revoir du public, avec ou sans jauge. « On commence à travailler à différentes hypothèses et on se prépare à accueillir de nouveau nos supporters. Combien et dans quelles conditions? On ne sait pas. Mais on a montré (en début de saison, NDLR) qu’on sait accueillir du public dans des conditions sanitaires irréprochables. Les autorités savent qu’on sait faire. Le public a confiance en nous », conclut Romain Giraud.

Et si la fenêtre s’ouvre avant la fin de la saison, le Racing se tient prêt…

(*) Le premier match à huis clos à la Meinau a eu lieu le 6 novembre contre Marseille, le dernier avec une jauge réduite de spectateurs (5000) le 18 octobre contre Lyon

dna a écrit:
Jauge de 1000 spectateurs : le Racing ne pourra pas accueillir de public à la Meinau le 23 mai contre Lorient
Malgré la réouverture des enceintes sportives le 19 mai avec une jauge maximale de 1000 spectateurs, le Racing Club de Strasbourg n’accueillera pas de public dans son stade pour la venue de Lorient le 23, sauf improbable reprogrammation de la 38e et dernière journée.
L’annonce par le président de la République du retour du public dans les stades à partir du 19 mai, avec une jauge limitée à 1000 spectateurs, a suscité jeudi un certain émoi parmi les supporters de football, ceux du Racing notamment.

Quelques inconditionnels des Bleus d’Alsace ont un temps nourri le fol espoir de pouvoir assister au dernier match de leur équipe, le dimanche 23 mai à la Meinau contre Lorient, en cette saison 2020-2021 à huis clos depuis la réception de Lyon le 18 octobre (2-3), devant une affluence déjà réduite à 5000 personnes par les dispositions sanitaires de l’époque.
« C’est de la communication, rien d’autre »

Mais ils ont vite déchanté quand ils ont compris que leur espoir était plus faux que fol. La raison ? La 38e et ultime journée, diffusée par Canal+ en multiplex, est programmée à 21 h, pile l’heure à laquelle débutera le couvre-feu à compter du 19 mai, interdisant de facto toute migration vers les enceintes sportives.

« La question est de fait réglée », tranche le directeur général adjoint du RCSA Alain Plet. « Le seul moyen d’accueillir du public serait que le diffuseur accepte d’avancer l’horaire de cette dernière journée (Ndlr : à la demande de BeIN Sports, les 37e et 38e journées de L2 ont été décalées les samedi 8 et 15 mai à 20 h). Mais les grilles de Canal ne sont pas celles de BeIN et je ne vois pas quel intérêt aurait la chaîne cryptée à avancer cette 38e journée. Depuis l’annonce présidentielle, nous n’avons eu aucune nouvelle de la Ligue de football professionnel. Si le multiplex avait une chance d’être avancé, nous aurions sans doute déjà eu des échos de la LFP. Je considère que si nous n’en avons pas avant le milieu de cette semaine, rien ne changera. Encore une fois, je ne vois pas pourquoi Canal+ accepterait une modification d’horaire et de risquer une moindre audience. »

Si tel était malgré tout le cas, le Racing mettrait évidemment en place l’accueil du public, selon une jauge qui, pour Alain Plet, est à la fois inadaptée et arbitraire. Le geste serait symbolique et coûterait plus cher au club en frais d’organisation qu’il ne lui rapporterait en recettes. « Le sujet n’est pas financier et bien sûr que si nous pouvions recevoir 1000 spectateurs contre Lorient, nous ne nous en priverions pas. Mais cette jauge ne correspond à rien. C’est du grand n’importe quoi ! Cette décision technocratique n’est pas du tout pragmatique. Nous avons montré avant le 2e confinement notre capacité à accueillir 5000 spectateurs. Nous avions même établi un protocole pour recevoir deux fois 5000 personnes dans deux tribunes différentes, avec des entrées différenciées, mais il n’a pas été retenu. Tant de gens ont envie de revenir au stade que cette jauge à 1000 spectateurs ne fera que créer une énorme frustration. C’est de la communication, rien d’autre. »

Le club bas-rhinois et son DGA préfèrent se projeter sur le championnat 2021-2022 durant lequel ils espèrent être autorisés à remplir de nouveau la Meinau. « Si l’on a bien compris, on pourrait retrouver la saison prochaine un stade plein grâce au passeport sanitaire que devront présenter les spectateurs. Nous comptons bien plus là-dessus que sur cette mesurette annoncée pour le 19 mai. »

Une mesurette loin, donc, d’être au cœur des préoccupations d’un Racing obnubilé, en ce début mai, par un maintien en Ligue 1 qu’il espère valider ce dimanche (15 h) à domicile contre Montpellier.

dna a écrit:
L'équipe de France de retour à la Meinau 25 ans après sa dernière visite !
Les amateurs de foot en Alsace n'avaient plus eu l'occasion de soutenir les Bleus depuis... 1996. Le 1er septembre prochain, l'équipe de France sera de retour à la Meinau pour y affronter la Bosnie en match qualificatif au Mondial-2022.
Après l'Euro qui se disputera cet été dans différents pays, les Bleus feront leur rentrée en Alsace. La Fédération française de foot a en effet annoncé ce jeudi que le match contre la Bosnie-Herzégovine comptant pour les qualifications de la prochaine Coupe du Monde se jouera au stade de la Meinau le 1er septembre prochain.
Le dernier match de l'équipe de France en Alsace remonte au 29 mai 1996. C'était déjà à Strasbourg et c'était une rencontre amicale contre la Finlande en préparation de l'Euro.

equipe a écrit:
5000 supporters finalement invités à la Meinau pour le match amical France-Allemagne féminin
La FFF a obtenu dans la nuit de mardi à mercredi l'autorisation d'accueillir du public à Strasbourg pour le match amical France-Allemagne féminin.
Alors que la partie devait initialement se tenir à huis clos, en raison d'un coup d'envoi tardif (21h10) qui empêchait les supporters de rentrer chez eux avant le couvre-feu de 23 heures mis en place pour lutter contre la pandémie de coronavirus, il y aura finalement du public pour le match amical France-Allemagne féminin à la Meinau, ce jeudi.

La Fédération Française de Football (FFF), en collaboration avec la Préfecture du Bas-Rhin, a travaillé pour obtenir le droit d'accueillir 5 000 personnes dans l'enceinte strasbourgeoise. Pour cela, W9, le diffuseur des Bleues qui retransmettra la rencontre, a accepté d'avancer la diffusion à 20h55.

Ces 5 000 places seront distribuées sous forme d'invitations à des soignants, des étudiants, des membres de la famille du football amateur ainsi que des abonnés du Racing Club Strasbourg Alsace. Ils devront présenter un Pass sanitaire sur l'application Tous AntiCovid pour accéder au stade.

equipe a écrit:
L'équipe d'Allemagne féminine décimée par les absences contre la France en amical
L'équipe de France féminine affrontera une Allemagne remaniée en raison de nombreuses joueuses absentes, jeudi en match amical.
Alors que la sélection féminine d'Allemagne doit affronter la France en amical ce jeudi, celle-ci devra se passer de nombreuses joueuses. La Fédération allemande a annoncé l'absence de la défenseuse de Wolfsburg Sara Doorsoun blessée (pied). Lian Magull (Bayern Munich) a quant à elle renoncé à la sélection, tout comme la gardienne de Chelsea Ann-Katrinn Berger (raisons personnelles). Dzsenifer Marozsan est elle bloquée dans son club aux États-Unis, OL Reign.

Alexandra Popp (opérée du genou en mai), Kathrin Hendrich, Lena Petermann, Pauline Bremer et Giulia Gwinn avaient déjà été annoncées absentes sur blessure.

Meinau : le stade vit et s’agrandit, les riverains s’en soucient
Avant que les premiers coups de pioche ne soient donnés pour agrandir et rénover le stade de la Meinau, dans moins d’un an désormais pour une livraison à l’horizon 2025, les riverains déplorent déjà les désagréments actuels et s’inquiètent pour l’avenir. Ville et Eurométrople veulent être à l’écoute.
La France du football professionnel se divise en deux parties. D’un côté, il y a les clubs qui ont pris le parti de reconstruire leur stade hors les murs de la ville. Lyon a quitté Gerland pour s’installer tout au bout de Décines, juste avant les champs. Bordeaux a tourné le dos à Lescure pour implanter son stade Atlantique dans le nouveau quartier du Lac, en périphérie, là où personne ne vit. Les contraintes foncières se résolvent plus facilement, les projets d’expansion permettent de rêver – ou de s’illusionner ? – en grand.

L’autre moitié, elle, a maintenu ses infrastructures dans des zones densément habitées. Souvent parce qu’il n’y a pas d’autre choix, comme à Paris. Les soirs de match, le Parc des Princes transforme la sage rue du Commandant Guilbaud en camp retranché. Et sur le boulevard Michelet, des maillots de “l’Ohême” flottent au mistral en direction du nouveau Vélodrome. Forcément, la cohabitation avec les riverains y est plus délicate.

Entre les deux, il y a bien l’exception monégasque. Un stade emmuré au pied du Rocher aux trois-quarts vide où le plus fervent des ultras ne dépareillerait pas dans la corbeille présidentielle de la Meinau…

Le stade strasbourgeois, sous l’impulsion du président Marc Keller et de l’ancien maire Roland Ries, est donc à ranger dans la deuxième catégorie : on reste là où le Racing joue au foot depuis 1906.

La nouvelle municipalité a suivi le mouvement. « C’est un projet ambitieux de territoire, important pour l’avenir du club et essentiel pour l’avenir du quartier, dit la maire Jeanne Barseghian en préambule de la réunion publique de clôture de la grande concertation, ce mercredi soir à la Meinau. Le stade fait la fierté des habitants, c’est un étendard au niveau national et au-delà. »

Certes, mais des voix dissonantes, parfois même grinçantes ou affligées, s’élèvent aussi aux abords du stade. Voilà pourquoi une concertation publique a été menée en deux temps – d’abord en 2019 puis cette année – pour enregistrer les propositions et surtout entendre les « points de vigilance », aux dires de Jeanne Barseghian.

Parmi les nouvelles préconisations qui ressortent de ces réunions – quatre ateliers ont pu se tenir durant l’année –, la prévention des incivilités et des nuisances sonores ainsi que la limitation de la place de la voiture comptent parmi les priorités. « Faisons en sorte que cela ne soit pas un poison pour certains », dit Vincent Debes, vice-président de l’Eurométropole en charge des sports.

Pour apaiser les relations entre riverains et usagers du stade, la reconfiguration des parkings de la place Maria-Montessori, l’accessibilité au site, le renforcement des liaisons cyclables et piétonnes, la valorisation paysagère doivent contribuer à « créer un nouveau lieu de vie dans le quartier », aux dires de Jeanne Barseghian.

Histoire de favoriser une transition en douceur, quelques expérimentations sont prévues. Par exemple, le stationnement illicite aux abords du stade sera abordé de manière préventive cet automne avant de passer à la phase plus douloureuse de la verbalisation début 2022. L’idée consiste à promouvoir les autres modes de mobilité. « Pourquoi attendre ? La loi est la même pour tous, soir de match ou pas », s’offusque un riverain.

Jeanne Barseghian n’est alors déjà plus présente pour répondre aux nombreuses questions et interrogations. « Au foot, on lui mettrait un carton rouge », grince un intervenant, lassé par les dérangements qui polluent son environnement les jours de match.

Un stade en ville fera toujours des mécontents. Reste à en limiter le nombre et l’intensité en prenant les décisons les moins empoisonnantes pour le vivre-ensemble.
DNA

Rénovation-extension de la Meinau: difficile concertation pour un climat apaisé autour du stade
Avant que les premiers coups de pioche ne soient donnés pour agrandir et rénover le stade de la Meinau, dans moins d’un an désormais pour une livraison à l’horizon 2025, les avis des riverains et des usagers ont été pris en considération par la Ville et l’Eurométropole, propriétaire de l’enceinte.
La concertation publique menée en deux temps – d’abord en 2019 puis cette année - a permis de soumettre des propositions et de soulever quelques « points de vigilance », aux dires de la maire Jeanne Barseghian ce mercredi soir.
« Faisons en sorte que les nuisances ne soient pas un poison pour certains»
Parmi les nouvelles préconisations qui ressortent de ces réunions de concertation – quatre ateliers ont pu se tenir durant l’année -, la prévention des incivilités et des nuisances sonores ainsi que la limitation de la place de la voiture comptent parmi les priorités.
« Faisons en sorte que les nuisances ne soient pas un poison pour certains », dit Vincent Debes, vice-président de l’Eurométropole en charge des sports.
Pour apaiser les relations entre riverains et usagers du stade, la reconfiguration des parkings, l’accessibilité, le renforcement des liaisons cyclables et piétonnes, la valorisation paysagère doivent contribuer à « créer un nouveau lieu de vie dans le quartier », aux dires de la maire.

Des expérimentations sont prévues
Histoire de favoriser une transition en douceur, quelques expérimentations sont prévues. Par exemple, le stationnement illicite aux abords du stade sera d’abord abordé de manière préventive cet automne avant de passer à la phase plus douloureuse de la verbalisation début 2022. L’idée consiste à favoriser les autres modes de circulation.
« C’est un projet ambitieux de territoire, important pour l’avenir du club et essentiel pour l’avenir du quartier », conclut Jeanne Barseghian, qui n'a pas pu participer à la séance de questions pertinentes des riverains, certains étant ulcérés par les nuisances actuelles les soirs de match.
DNA

dna a écrit :
la reprise du chantier

Après trois jours de repos, les Bleus ont commencé ce mardi à préparer la venue de Saint-Étienne dimanche (15h) à la Meinau. Un “chantier” qui se double d’un autre, puisque juste à côté, leur ancien terrain d’entraînement fait l’objet de fouilles archéologiques.
Alors que les joueurs de Julien Stéphan ont retrouvé le gazon ce mardi après 72 heures de coupure, le bal des pelleteuses a, lui, repris à la Meinau. Après l’aménagement des deux nouveaux terrains d’entraînement il y a un an, l’ancienne aire de jeu des Bleus, située derrière la tribune Est et encore utilisée voici quelques jours par les féminines, fait à son tour l’objet de fouilles archéologiques préventives.

Des fouilles destinées à vérifier que la construction prochaine, en ce lieu, d’un parking et du bâtiment dédié au groupe pro ne va pas détériorer un site historique enterré.

La procédure avait été rigoureusement identique l’année passée et la même étude d’impact est d’ailleurs en cours de l’autre côté du stade, rue de l’Extenwoerth, sur les parkings P1, P2 et P3 qui sont ou seront sondés et rebouchés les uns après les autres pour être accessibles les jours de match.

« L’échéancier du projet de rénovation-extension de la Meinau n’a pas bougé et ne devrait pas bouger, sauf découverte archéologique majeure », précise le directeur général adjoint du Racing Alain Plet.

« Le dépôt du permis de construire par la collectivité est prévu début novembre et le démarrage des travaux, en juin 2022. Une fois ce permis déposé, nous pourrons envisager de soumettre ceux concernant le bâtiment des pros et la réhabilitation du centre de formation. Mais avant d’aller plus loin, nous attendrons d’avoir une visibilité financière plus grande, dépendante de la crise sanitaire et de la nouvelle répartition des droits télé (nettement baissé après le fiasco Mediapro, NDLR). »

dna a écrit :
Extension du stade de la Meinau : le permis de construire est déposé
Avec le dépôt du permis de construire juste avant Noël, le dossier d’agrandissement du stade de la Meinau est entré dans sa phase vraiment active, avec l’espoir d’un début des travaux en fin d’année, durant la Coupe du monde au Qatar, et d’une mise en service fin 2025.
À l’heure où la 5e vague épidémique et les mesures gouvernementales qui en découlent imposent de nouveau aux clubs d’accueillir moins de monde dans les stades, le projet de rénovation/extension de la Meinau, de 26 200 à 32 000 places environ, n’en vient pas moins de franchir une nouvelle étape. Un an après le choix du maître d’œuvre, le cabinet anglais Populous, dévoilé le 5 janvier 2021, le dossier prend ainsi un peu plus corps.

Alain Plet le confirme : « Le permis de construire a bien été déposé juste avant Noël ». En intégrant les divers délais légaux, notamment ceux accordés à d’éventuels recours, le chantier en quatre phases - une par tribune - pourrait démarrer lors de la Coupe du monde 2022 au Qatar (21 novembre - 18 décembre).

C’est en tout cas l’espoir du directeur général adjoint du Racing : « Le calendrier des différentes phases va être affiné ces deux prochains mois. Pour respecter le budget (100 millions), il faut proposer aux entreprises qui vont candidater un phasage le plus rationnel et le plus réaliste possible. D’ici à la trêve liée à la Coupe du monde au Qatar (*) , il faut qu’on soit positionnés. La mise en service sera sans doute retardée de quatre ou cinq mois, mais la nouvelle Meinau sera opérationnelle fin 2025 (Ndlr : et non durant l’été, comme envisagé initialement). »

L’échéancier ainsi défini engendrera assez vite une modification de taille. « La piste cyclable va être décalée pour libérer l’emprise du centre d’entraînement », déroule le dirigeant. « Elle sera alors coincée entre ledit centre et le parking créé à l’emplacement de l’ancien terrain, sur lequel des fouilles préventives ont été réalisées en octobre, pour accueillir la zone technique, avec les cars régie des télés, et les véhicules quand les travaux débuteront de l’autre côté. »

Guilbert : « Tout évolue dans le bon sens »
Parallèlement, en amont du chantier du stade, les Racingmen délaisseront les vestiaires de la tribune Sud.

« Des préfabriqués seront installés sur l’emprise définitive du centre d’entraînement avant le lancement des travaux du stade pour que le secteur sportif puisse travailler de manière linéaire sans perturbation », anticipe Alain Plet. « Le phasage arrêté en ce début d’année permettra d’ériger des bâtiments provisoires - dans l’attente du bâtiment définitif - parce qu’il n’est pas question de laisser les joueurs dans une Meinau en chantier, avec toutes les nuisances induites : bruit, poussière… »

Cette perspective moins lointaine que l’inauguration du stade rénové et agrandi provoque déjà une certaine effervescence chez les joueurs, comme Frédéric Guilbert, arrivé en janvier 2021 pour un premier prêt de cinq mois et dont l’horizon strasbourgeois ne va pour l’instant pas au-delà du 30 juin 2022, terme de son nouveau prêt par Aston Villa. « En douze mois, le Racing a évolué et va encore le faire », salive le latéral droit. « Il y a un gros projet stade/centre d’entraînement. Tout évolue dans le bon sens ici. Nous, joueurs, essayons de dynamiser le club. Avoir des résultats positifs met du baume au cœur de tout le monde et donne envie d’avancer beaucoup plus vite. »

L’excitation est également palpable dans toutes les strates du club. En première ligne sur le dossier, Alain Plet ne cache pas la sienne : « C’est beaucoup de boulot, mais c’est top parce qu’on va vraiment passer un cap. »

(*) La dernière journée de Ligue 1 avant le Mondial - la 15e - est programmée les 12 et 13 novembre, et la 16e , celle de reprise, le 28 décembre.

Alsa'sports a écrit :
Première mauvaise surprise
C’est une première mauvaise surprise et pourtant, c’était à prévoir. Lors de la présentation du plan pluriannuel d’investissements de l’Eurométropole, les grandes dépenses pour les quatre prochaines années ont été dévoilées. Avec la situation actuelle dans le monde, le prix des matières premières a fortement augmenté et les travaux du Stade de la Meinau en seront forcement impactés. Comme annoncé sur le site Rue89 : La rénovation-extension du stade de la Meinau (70 millions pour l’Eurométropole) le coût prévisionnel augmente de 20% (119,6 millions).

La rénovation du stade de la Meinau reportée !
C’est une information dévoilée par France Bleu Alsace, les travaux de rénovation de la Meinau qui devaient débuter dès ce printemps pour s’achever en 2025 sont reportés et se termineraient au minium à 2026 voire début 2027, la faute à l’explosion du coût du projet. Initialement prévue à 100 millions d’euros avec un financement partagé (50 millions d’euros pour l’Eurométropole de Strasbourg, 25 millions pour la Région Grand Est, 12,5 millions pour la Ville de Strasbourg et 12,5 millions pour la Collectivité européenne d’Alsace), le prix a d’abord augmenté à 113 millions d’euros, avant d’atteindre récemment les 140 millions d’euros, un prix bien trop élevé pour les parties engagées. La faute à la crise de la Covid-19 et à la guerre en Ukraine, responsables de la flambée des prix des matériaux.

De nouvelles offres de la part de Vinci et Bouygues, entreprises candidates à la rénovation du stade, sont attendues fin février, pendant que les collectivités locales cherchent à réduire fortement les coûts du projet « On ne transigera pas avec la sécurité et l’aspect environnemental, assure Vincent Debes à France Bleu Alsace, le vice-président de l’Eurométropole de Strasbourg en charge du sport et des équipements sportifs. Mais on peut faire des économies importantes. Par exemple, j’ai vu des stades à Nice, Marseille ou Francfort, où les finitions étaient un peu plus brut, en béton brut au lieu de faire du carrelage et des peintures. On peut aussi décaler les phasages des travaux, en les faisant en deux étapes au lieu d’une, pour faire des économies. »
Alsa'sports

Ils vont augmenter la capacité ? Parce que là c'est limite hein, les abonnés à eux seuls remplissent déjà le stade, sans parler des embouteillages, des voitures verbalisées ou vandalisées. Faut vraiment être fan.

Ils l'on reporté parce qu'ils attentent si le racing reste en L1

Il aurait fallu faire ça il y a des années. Là avec la descente au bout, personne ne veut prendre de risques. Car cette équipe serait juste même en L2.
Le président et son conseil d'administration ont pris des risques totalement inconsidérés depuis 3 ans au moins.

La hausse des prix est une invention, moi je gagne toujours la même chose depuis des années.
Bon, en National, il y aura de la place dans les loges.

Effectivement les salaires n'augmente pas

Par contre les dividendes des actionnaires, les bénéfices des multinationales, les taxes et impôts ah ça oui ! L'huile d'olive a augmenté à cause de la guerre en Ukraine !!!

20 000 spectateurs alors qu'il y a 50 000 demandes voire plus pour certains matches, faut déjà être idiot pour avoir prévu aussi petit.