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 Carnet nécrologique

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Marco 69/73
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MessageSujet: Re: Carnet nécrologique   Carnet nécrologique - Page 34 I_icon_minitimeMar 22 Jan 2019 - 7:10

Marcel Azzola, légende de l’accordéon, accompagnateur de Brel, est mort

Carnet nécrologique - Page 34 Marcel11

Il a accompagné les plus grands noms de la chanson comme Jacques Brel, Barbara ou Edith Piaf.
"Chauffe, Marcel chauffe !" Avec la mort de Marcel Azzola, à l’âge de 91 ans, disparaît un très grand "Monsieur" de l’accordéon, qui a donné en France un souffle nouveau à l’instrument en l’emmenant vers le jazz.
"Son coeur a laché" lundi matin, chez lui à Villennes-sur-Seine dans les Yvelines, a annoncé Lina Bossati, sa compagne de scène puis de cœur.
Nombreux sont ceux qui connaissent sans le savoir ce génie de l’accordéon grâce aux musiques de films de Jacques Tati et à la chanson "Vesoul" de Jacques Brel.
Marcel Azzola est entré de plain pied dans la légende avec son chorus d’accordéon époustouflant sur ce titre, en 1968, et le fameux "Chauffe Marcel, Chauffe !" que lui avait alors lancé, survolté, Jacques Brel pendant l’enregistrement.
Outre ce morceau de bravoure, le musicien a aussi contribué à faire progresser l’accordéon d’un point de vue technique et lui a donné un souffle nouveau en "osant le jazz".
Ses héritiers le vénèrent : "Il a toujours été un point de mire", affirme Richard Galliano. "Marcel, c’est une figure emblématique pour ma génération", estime Francis Varis.
Son jeu tout en nuances, "dans lequel on ne trouvera jamais une trace de vulgarité" (dixit Francis Varis) et son phrasé "avec une dynamique très particulière, très bebop" (Richard Galliano) forçaient l’admiration.
Né le 10 juillet 1927 dans le XXe arrondissement de Paris, de parents immigrés italiens installés à Pantin, le petit "Marcello" a été sensibilisé très tôt à la musique.

Fréhel et Piaf 

Après le violon, son père, maçon et musicien amateur, l’oriente vers l’accordéon. Attilio Bonhommi, son second professeur, lui a inoculé l’amour de cet instrument. Après son premier concours en 1937, il accompagne l’année suivante au débotté la chanteuse réaliste Fréhel lors d’un radio-crochet.
Sa carrière est lancée. Depuis les années quarante, en se perfectionnant auprès de Médard Ferrero, "Il Professore", il a promené son piano à bretelles partout, de brasseries en dancings, de studios en Six Jours cycliste au Vel’d’Hiv, de tournées avec Yves Montand en aventures dans le jazz, de duos en grands orchestres.
Sa culture classique, son habileté à déchiffrer, ont fait de lui dès la fin des années 40 un accordéoniste de studio très demandé. En 1949, il participe à l’enregistrement de "Sous le Ciel de Paris" d’Edith Piaf.
Puis vinrent Gilbert Bécaud, Barbara, Boris Vian, Mouloudji, Juliette Gréco, Francis Lemarque, Yves Montand, entre autres...
L’accordéon de Marcel Azzola parcourt aussi la bande-son de nombreux films, comme cette petite mélodie accompagnant M. Hulot sur son solex dans "Mon Oncle" de Jacques Tati.
Il a aussi côtoyé les rois du musette : Gus Viseur, et surtout Tony Murena. Il a également fait du bal, animé plusieurs Six Jours cycliste au Vel’d’Hiv, un événement "people" à l’époque, suivi trois Tours de France dans la caravane...
Sa technique lui a aussi permis de se glisser avec aisance dans le monde du jazz, aux côtés de Stéphane Grappelli, Dany Doriz ou Toot Thielemans, et d’être un acteur du rapprochement entre jazz et musette dans les années 80.
Professeur à l’Ecole de musique d’Orsay pendant vingt ans, il a milité depuis les années 70, avec ses collègues Joe Rossi, Joss Baselli et André Astier, pour la reconnaissance de l’accordéon. Aboutissement de cet acharnement : l’inscription de cet instrument au CNSM (Conseil national supérieur de musique) de Paris en 2002.
Ce musicien de grande classe se doublait d’un homme charmant, loué pour sa gentillesse et sa modestie. "Il a toujours eu du respect pour les gens", assure Philippe Krümm.
Statufié au Musée Grévin de 1969 à 1981, proposé pour la Légion d’Honneur qu’il avait refusée, Marcel Azzola souffrait depuis très longtemps de la Maladie de Dupuytren à la main droite.
Le mal s’étant accentué, son activité s’était singulièrement réduite ces dernières années. Il passait l’essentiel de son temps dans la gentilhommière de Villennes-sur-Seine qu’il partageait avec Lina Bossatti, pianiste et violoniste talentueuse.
dna
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MessageSujet: Re: Carnet nécrologique   Carnet nécrologique - Page 34 I_icon_minitimeSam 26 Jan 2019 - 5:05

Le compositeur Michel Legrand est mort
Carnet nécrologique - Page 34 Michel10

Il était le créateur des thèmes des films "Les Parapluies de Cherbourg", "Les Demoiselles de Rochefort", "Peau d'âne"... : le compositeur de musique Michel Legrand est décédé dans la nuit de vendredi à samedi, à Paris. Il avait 86 ans.

Trois Oscars et une renommée mondiale

Au cours d’une carrière de plus de 50 ans qui lui a valu une renommée mondiale et trois Oscars pour ses musiques de films, ce musicien touche-à-tout a travaillé avec les plus grands, de Ray Charles à Orson Welles, en passant par Jean Cocteau, Frank Sinatra, Charles Trenet et Édith Piaf.
Bio express
24 février 1932: naissance à Paris
1949: diplômé du Conservatoire de Paris
Années 50: directeur musical de Maurice Chevalier, arrangeur pour Henri Salvador et Zizi Jeanmaire
1955: compose sa première musique de film pour "Les Amants du Tage" d’Henri Verneuil
1958: enregistre "Legrand jazz" avec Miles Davis, John Coltrane et Bill Evans
Années 60: collabore avec les réalisateurs de la Nouvelle Vague, dont Jean-Luc Godard, Agnès Varda, Claude Chabrol et surtout Jacques Demy pour lequel il compose la musique de "Lola" (1961), "Les Parapluies de Cherbourg" (1964), "Les Demoiselles de Rochefort" (1967) et "Peau d’âne" (1970)
1966: s’installe à Hollywood
1969: premier Oscar de la meilleure chanson originale pour "Les Moulins de mon coeur", tirée de la musique qu’il a composée pour "L’Affaire Thomas Crown" (Norman Jewinson)
1972: remporte un Oscar pour la musique d’"Un été 42" (Robert Mulligan)
1984: remporte un Oscar pour la musique de "Yentl" (Barbra Streisand)
fin 2018: le film "Peau d’Âne" est pour le première fois monté en comédie musicale au théâtre Marigny
«Immortel»
Michel Legrand est un "immortel de par sa musique et sa personnalité", a réagi ce samedi son confrère Vladimir Cosma.
"C’était une personnalité tellement optimiste, avec une sorte de naïveté dans l’optimisme, il voyait tout en rose". "Je le connaissais avant même de venir vivre en France, il faisait vraiment partie des personnalités et des musiciens que j’ai voulu rencontrer en arrivant à Paris", a ajouté l’auteur des musiques de "Rabbi Jacob" et de "L’as des as".
Au-delà du célèbre compositeur de jazz et de musiques de films, Vladimir Cosma retient surtout le grand arrangeur qu’était Michel Legrand: "Il a révolutionné les arrangements de variétés en apportant beaucoup de sa connaissance de la musique classique. Il est le premier à avoir donné ses lettres de noblesses aux chansons."
"On les connaît sans doute moins que ses propres compositions mais c’était très important, ses arrangements pour Maurice Chevalier ou Henri Salvador, ce sont de petits chefs d’oeuvre", conclut-il.
"Touchée en plein coeur"
Agnès Varda, figure de la Nouvelle Vague, a souligné de son côté avoir été "touchée en plein coeur" par la mort de Michel Legrand.
"On a aimé voir Michel heureux dans les dernières années de sa vie et toujours en création et en concerts", a affirmé la réalisatrice, pour qui Legrand a notamment composé la musique de son film "Clé de 5 à 7". Elle salue aussi "l’aventure artistique unique" partagée entre le compositeur et son mari Jacques Demy.
dna

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