Le Forum du Racing Club de Strasbourg : Actualités, transferts, matchs à venir, la vie du RC Strasbourg au quotidien
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| | | Etoile Noire de Strasbourg |    |
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Marco 69/73
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 |  Sujet: Re: Etoile Noire de Strasbourg  Dim 27 Jan 2019 - 21:43 | |
| Ligue Magnus (37e journée) :
Rouen – Strasbourg (3-7)
L’Etoile Noire n’a pas tenu
S’ils ont eu quelques opportunités de faire douter les Dragons de Rouen hier en Normandie, les Strasbourgeois n’ont pas su les saisir et ont fini par s’incliner logiquement (7-3).
Il a suffi aux Dragons de mettre un coup d’accélérateur au cœur du deuxième tiers pour régler l’affaire. S’assurer un succès, le trente-cinquième de leur saison, qui, obtenu dans le temps réglementaire, a d’ores et déjà fait des Dragons, à six journées du terme de la phase régulière, les nouveaux recordmen du nombre de victoires (35) et de points (103 contre 102 pour Grenoble l’an passé) obtenus sur une saison de Ligue Magnus.
Ce succès, plutôt large au final (7-3), a tout de même mis, hier, une petite trentaine de minutes à se dessiner. Un laps de temps lors duquel l’Étoile Noire a, à l’Île Lacroix, crânement joué sa chance. Sans un arrêt miraculeux de Pintaric sur Chabert après un trois contre deux parfaitement exécutés (9e ), les Strasbourgeois auraient même pu ouvrir la marque.
Quatre buts encaissés en six minutes
Une occasion de but obtenue en contre et contre le cours du jeu – le Rouen Hockey Elite, plutôt bien entré dans la partie, ayant globalement dominé le premier acte – mais qui rappelait qu’en hockey, tout peut aller très vite. Dans un sens comme dans l’autre.
Tout est d’ailleurs allé très vite en début de deuxième tiers. Si celui-ci a mis de temps à démarrer en raison d’un problème de glace, Sarlin, tout juste sorti de prison, n’a pas eu besoin de longtemps, lui, pour conclure avec succès un trois contre deux mené par Zion et Gonçalves (1-1, 22’39).
Rejoints au score alors qu’ils avaient logiquement pris les devants en première période grâce à Msumbu, qui avait coupé parfaitement une passe dans l’enclave de Colotti (1-0, 15’18), les Dragons ont mis quelques minutes à réagir, Potvin obligeant même Pintaric à réaliser une belle parade (27e ), mais la magnifique réalisation de Langlais, alors même qu’ils évoluaient à quatre contre cinq, sonnait définitivement la révolte côté normand (2-1, 28’21).
Le but du défenseur américain était en effet le premier des quatre que les Rouennais allaient alors inscrire en l’espace d’un peu plus de six minutes. Si Burgert profitait dans ce même laps de temps d’une grosse erreur défensive des Normands pour trouver lui-aussi le chemin des filets (3-2, 30’41), le coup d’accélérateur du RHE suffisait à mettre définitivement fin au suspense.
Aleardi, d’un joli slap à mi-hauteur (3-1, 29’15), Koivisto, à la conclusion d’un trois-contre deux bien joué par Nesa (4-2, 31’26), et Thinel, parfaitement servi par Ritz (5-2, 34’32), donnaient à l’écart au tableau d’affichage des proportions insurmontables pour les Alsaciens.
Elles l’étaient d’autant plus que Miklik, opportuniste pour prendre un rebond laissé par Sidor, le dernier rempart alsacien, ajoutait une sixième réalisation d’entrée de troisième tiers (6-2, 41’38). Un troisième acte lors duquel les gardiens n’étaient d’ailleurs guère plus à la fête que lors des deux premiers puisque Denomme, pour Strasbourg, y allait également de son but (6-3, 43’22) avant que Guttig et Rouen (7-3, 45’08) n’aient finalement et logiquement le dernier mot.
dna |
| Marco 69/73
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| | Sujet: Re: Etoile Noire de Strasbourg Mer 30 Jan 2019 - 3:58 | |
| Ligue Magnus (38e journée) :
Strasbourg – Angers (0-3)
L’équilibre est précaire
L’Étoile Noire, bien rentrée dans son match, n’a pas trouvé la faille dans la défense des Ducs d’Angers qui lui ont fait mal sur sa seule baisse de régime en 2e période.
On ne pourra pas reprocher aux Strasbourgeois – sans doute revigorés par le retour de Tomas Hiadlovsky dans son but – d’avoir manqué de détermination dans leur entame de match comme ce fut le cas vendredi contre Nice.
Plus présents dans les duels, plus proches physiquement de leurs vis-à-vis, les joueurs de Daniel Bourdages ont clairement montré qu’ils n’avaient pas l’intention de subir le jeu hier soir contre des Ducs d’Angers quatrièmes sous pression après leur revers domestique dimanche à Anglet (2-0) et forcément revanchards depuis la victoire strasbourgeoise sur leur glace le 2 janvier (3-6).
« Les joueurs d’Angers nous ont montré pourquoi ils jouent le haut de tableau »
Défensivement en place, il leur a manqué le brin de réussite pour tromper Hardy sur des offensives combinées de Chapuis, Fujerik et Deyl (6e ). Sereins en infériorité numérique (5’31, 10’12), ils s’en remettent ensuite à un Hiadlovsky impeccable en deux temps devant Campbell (14e ).
S’ils n’arrivent pas à poser leur premier jeu de puissance (16’13), à l’exception de ce shoot de Zion dont Fujerik n’exploite pas le rebond, ils démarrent ensuite la deuxième période sur les mêmes bases, “tuant” sans souci une nouvelle pénalité (20’22).
Mais il suffit que la confiance s’étiole un peu pour que l’édifice strasbourgeois vacille en ce moment. Albert bloque une sortie de zone le long de la balustrade devant la ligne bleue, trouve Carter dans le dos de la défense qui loge le palet au premier poteau au-dessus de l’épaule de Hiadlovsky (0-1, 24’35).
Rien de dramatique, mais après un power play rendu assez bancale par l’excellence du travail des Ducs en infériorité numérique (25’09), mais les relances strasbourgeoises se font moins propres, les interventions moins franches.
Les Angevins gagnent un peu plus de duels dans les zones dangereuses. Un palet conquis dans un coin par Farnier permet de décaler Bouchard derrière la cage de Hiadlovsky pour un service vers Campbell seul dans le slot … imparable (0-2, 30’27).
Alors que les deux équipes jouent à quatre pendant deux minutes (31’29), dans la foulée d’une parade de Hardy sur un shoot plein axe de Havlicek, on espère (autant qu’on craint) que les espaces se libèrent. Mais c’est au terme d’un slalom dans un périmètre pourtant réduit que Coulombe parvient à corser l’addition (0-3, 33’10).
« Je veux donner du crédit aux joueurs d’Angers qui nous ont montré pourquoi ils jouent le haut de tableau, plaide Daniel Bourdages. Après avoir perdu à Anglet, ils n’avaient pas le droit de le faire chez nous. Ils ont provoqué nos erreurs plus qu’on leur a donné des buts. »
Avec trois longueurs, les Ducs n’ont alors plus qu’à maîtriser les offensives de Strasbourgeois résignés au fil des minutes.
Impuissants en power play (35’32, 52’04), les joueurs de Daniel Bourdages butent ensuite sur un Hardy des grands soirs – intervention dans la palette de Potvin (40e ), double parade devant Zadrazil puis Chabert (56e ) – qui est en plus sauvé par son poteau droit sur une reprise de Denomme (58e ) alors que l’Étoile Noire finit le match en supériorité numérique sans réussir à sauver l’honneur.
« Ce qui me dérange sur ce match, c’est qu’aucune des lignes n’a réussi à percer leur défense, à marquer ce but qui aurait pu emballer le match », regrette Daniel Bourdages. L’équilibre est encore précaire dans le jeu de son équipe, qui n’aura connu qu’en temps faible. Un de trop quand Angers joue avec le sérieux affiché hier soir.
dna |
| Marco 69/73
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| | Sujet: Re: Etoile Noire de Strasbourg Sam 2 Fév 2019 - 22:21 | |
| ligue magnus - 39e journée :
Anglet – Strasbourg (5-4 ap)
La descente aux enfers
Face à un concurrent direct en pleine forme, l’Étoile noire ramène un point du pays basque. L’horizon semble bien sombre malgré la prestation encourageante.
Venus au pays basque où ils avaient su s’imposer fin novembre, avec la ferme intention de stopper leur récente série de défaites, les Strasbourgeois ont subi un nouveau revers qui les enfonce encore un peu plus vers les play-down et accentue l’écart qui les sépare d’Anglet (13 points désormais).
Domination visiteuse
Sur la “petite” patinoire d’Anglet, ceux sont les Alsaciens qui entrent le mieux dans la rencontre. Prudents et sérieux, malgré la perte précoce de Zadrazyl commotionné, les hommes de Daniel Bourdages remontent les palets proprement et dominent dans les coins.
Morillon s’essaye à la bleue ou encore Zion (de près) vient buter sur un vigilant Ylonen (de retour dans les but basque). La domination s’accentue, les lancers sont Strasbourgeois et les locaux procèdent en contre comme lorsque Arrossamena, “oublié”, se présente seul face à Hiadlovsky. Le poteau vient sauver le portier slovaque.
Sur la première infériorité numérique, c’est logiquement l’Étoile Noire qui ouvre le score par Burgert (14e ).
Anglet ne propose rien en retour et aurait même pu accuser un retard de deux buts si Zion avait trouvé le filet d’Ylonen suite à un enchaînement de dribbles avant la sirène.
Mais le Basque a de l’orgueil. Dès le retour des vestiaires, la réaction est immédiate. Tarantino et Decock sonnent la charge, les esprits s’échauffent.
Rousseau et Lamboley en viennent même aux mains. À la 33e , Jalbert égalise alors que l’Étoile venait de “tuer” une pénalité, en reprenant un rebond suite à un double arrêt du malheureux Hiadlovsky.
La joie locale sera de courte durée puisque Denomme remet les siens devant en powerplay d’un joli slapshot (1-2, 24e ). Malheureusement, l’indiscipline alsacienne va être punie dans ce tiers puisque Riendeau ramène les Basques à égalité sur énième supériorité.
Les bancs des prisons ne refroidissent pas et, cette fois-ci, c’est Potvin pour l’Étoile Noire qui redonne l’avantage là aussi en supériorité, mais Lamboley va venir clôturer ce tier médian très “enlevé” où les deux équipes se sont rendu coups pour coups.
À l’entame du troisième acte, les organismes alsaciens semblent éprouvés, mais Havlicek va pourtant trouver les ressources pour venir inquiéter par deux fois Ylonen (44e ).
Hiadlovsky blesséSuite à quoi va avoir lieu ce que l’on peut qualifier de tournant du match. En contre et se présentant face à Hiadlovsky, Riendeau, l’attaquant canadien d’Anglet, va heurter violemment le portier slovaque.
Verdict, fin du match pour le gardien strasbourgeois au grand dam de coach Bourdages, le jeune Vazzaz entrant dans le but.
Côté jeu, la tension monte, les locaux durcissent les charges et sont logiquement sanctionnés.
Sur une des nombreuses supériorités, Chabert va concrétiser la bonne période de l’Étoile Noire (3-4, 51e ). Dans ce match à “six points” entre deux équipes à la lutte pour le maintien, l’approche du money-time devient irrespirable.
Les Angloys sortent le gardien et parviennent miraculeusement à égaliser par Riendeau encore lui. 4-4 tout est à refaire pour la bande de Scott Prier, alors que les Strasbourgeois venaient de rater un but tout fait en cage vide, le palet roulant à cinq centimètres d’un poteau.
La prolongation commence par des sauvetages spectaculaires d’Ylonen dans le but basque mis à mal par une infériorité.
Puis c’est au tour de l’Étoile Noire d’être sanctionnée pour surnombre. Vazzaz va imiter son homologue en réalisant des arrêts déterminants, mais va s’incliner un un superbe slapshot de Jalbert qui “crucifie” des Alsaciens pas récompensés.
Le déplacement à Chamonix ce dimanche s’annonce désormais comme le match de la dernière chance.
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| Marco 69/73
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| | Sujet: Re: Etoile Noire de Strasbourg Jeu 14 Fév 2019 - 5:12 | |
| Ligue Magnus (41e journée) :
après Strasbourg – Amiens (3-5)
« Mettre du positif »
Dernier buteur mardi soir de la “générale”, en Magnus à l’Iceberg, de la demi-finale de Coupe de France samedi à Bercy, Julien Burgert ne compte pas partir à la découverte d’un lieu magique du sport français sans tenter d’en ramener le trophée.
S’il n’a pas marqué mardi le but le plus compliqué d’une carrière entamée en Ligue Magnus à un peu plus de 17 ans en septembre 1998, Julien Burgert a conclu une troisième période qui aura eu le mérite de montrer que les Strasbourgeois n’ont pas “balancé” leur match contre les Gothiques (notre édition d’hier).
« Reprendre samedi sur le rythme sur lequel le match s’est arrêté mardi »
Si ces derniers ont fait respecter la hiérarchie entre le quatrième du championnat et la lanterne rouge, les joueurs de l’Étoile Noire ont, eux, eu le mérite de ne pas couler en revenant à 3-5 en fin de match alors qu’on pouvait craindre le pire une demi-heure plus tôt. Forts de cinq buts d’avance, les Amiénois ont certes un peu levé le pied, mais ils n’ont pas pour autant offert trois buts aux Strasbourgeois. « Ils ont peut-être mis un peu moins d’intensité mais on a aussi beaucoup mieux joué en troisième période. Leur deuxième gardien (Lucas Savoye, rentré en jeu à la 46e minute, ndlr) fait une erreur qui permet à Romain (Chapuis) de me servir sur notre troisième but mais on doit quand même reprendre samedi sur le rythme sur lequel le match s’est arrêté mardi », pointe ainsi Julien Burgert, le joueur le plus capé sous le maillot de l’Étoile Noire en Ligue Magnus (319 matches de saisons régulières, 67 en phases finales).
De là à prétendre que les Strasbourgeois ont pris un quelconque ascendant en finissant ce match sur un 3-0, il y a un fossé que même les plus optimistes n’oseront pas franchir. La marche vers la finale de la Coupe de France ne sera pas moins haute samedi. Mais avant de jouer dans le cadre si particulier de l’AccorHotels Arena, ça ne pouvait pas faire de mal aux Strasbourgeois de se rappeler qu’ils peuvent aussi marquer trois fois sans encaisser de but pendant plus d’une demi-heure contre Amiens.
« Deux matches à gagner pour soulever un trophée »« On est certainement considéré comme l’outsider parmi les quatre équipes qualifiées de ce Final Four, mais on ne va pas à Bercy juste pour être content d’avoir joué là-bas. Il y a deux matches à gagner pour soulever un trophée. On sera dans un autre contexte que celui du championnat, on a besoin de mettre du positif dans une période qui n’est pas évidente et on compte bien montrer qu’on est aussi capable de gagner des matches », rappelle Julien Burgert, auteur mardi de son huitième but en championnat cette saison.
Qualifiés à l’extérieur dans des conditions pas du tout évidentes – un 16e de finale avec une équipe amoindrie en terre hostile spinalienne malgré les trois divisions d’écart (2-3), un 8e de finale à Cergy-Pontoise chez le leader de la D1 où personne d’autre n’a gagné cette saison (2-3), et un quart de finale à Dunkerque (3-5), autre équipe de D1 où Rouen puis Mulhouse venaient de se faire sortir –, les Strasbourgeois veulent aussi s’appuyer sur le parcours qui leur permet de débarquer à Bercy.
« On a peut-être joué que chez des équipes de division inférieure mais on l’a méritée notre place dans ce Final Four. Il n’y a pas eu un seul match facile pour se qualifier », appuie un Julien Burgert qui a également été de quatre des cinq demi-finales (2008, 2010, 2011, 2012, 2014) de Coupe de France perdues par l’Étoile Noire.
« C’était une autre formule, seule la finale se jouait à Bercy. Ça avait été frustrant à chaque fois de passer à un match de jouer dans un cadre aussi unique, n’a pas oublié le Colmarien formé à Strasbourg. En France, il n’y a pas d’autres occasions que la Coupe de France pour jouer dans de telles conditions, avec en plus un titre en jeu. On doit y aller pour profiter du moment, jouer notre meilleur hockey et quoiqu’il arrive repartir sans aucun regret en se disant qu’on a tout donné. Mais ce qui est sûr, c’est qu’on ne part pas du tout dans l’idée de ne jouer qu’un seul match… »
Pour en jouer un second dimanche, il faudra en faire plus que mardi, durant les deux premières périodes du moins. Dans un cadre que les Amiénois ne connaissent pas plus que les Strasbourgeois, le manque de repères pourrait changer bien des choses. À Julien Burgert et ses coéquipiers d’essayer d’en profiter au maximum.
Final Four à Bercy : le programme
Pour la première fois la fédération française de hockey sur glace organise un Final Four en Coupe de France à l’AccorHotels Arena de Paris-Bercy. Les deux demi-finales sont programmées ce samedi 16 février.
L’Étoile Noire défie les Gothiques d’Amiens à 13h30 et les Lions de Lyon défendent leur trophée à 17h15 contre les Pionniers de Chamonix.
La finale aura lieu ce dimanche 17 à 14h30. Le vainqueur sera qualifié pour la Continental Cup.
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| Marco 69/73
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| | Sujet: Re: Etoile Noire de Strasbourg Mer 27 Fév 2019 - 9:03 | |
| Ligue Magnus (44e journée) :
Gap – Strasbourg (5-2)
Noir, c’est noir pour l'Etoile Noire de Strasbourg
L’Étoile Noire a bouclé sa saison régulière sur une énième défaite hier à Gap et débutera la poule de maintien avec 14 points de retard sur Anglet, l’avant-dernier.
Gap donne le rythme dès l’entame de match avec une première occasion pour Thillet après seulement 13 secondes de jeu. L’attaquant gapençais voit son tir capté habilement par la mitaine de Sidor. La réaction strasbourgeoise ne se fait pas attendre. Prier vient, à son tour, alerter Darier d’un puissant lancer balayé écarté du plateau.
Deplanque, à l’engagement suivant, manque d’ouvrir la marque sur une erreur de gant du portier haut-alpin qui laisse traîner un mauvais rebond dont les Strasbourgeois ne profitent pas. Les jaunes et noirs produisent du joli jeu en attaque avec des entrées de zone en possession du palet et de bonnes triangulations entre les attaquants, mais sans parvenir à trouver le fond des filets adverses.
En tête en fin de première périodeLa première grosse frayeur pour l’Étoile Noire intervient sur une contre-attaque jouée vite par Schmitt qui sert Vondracek… Sidor anticipe intelligemment et gèle le disque sous son patin droit d’une superbe extension (8e ). Sur leur premier jeu de puissance, les hommes de Daniel Bourdages manquent même de se faire surprendre sur un contre joué en solo par Joubert qui loupe le cadre.
Il faut attendre la dernière minute du premier tiers pour voir Potvin ouvrir le score pour Strasbourg. À 27 secondes de la sirène, il complète une entrée de zone à trois d’un lancer des poignets précis dans le haut du but et permet aux siens de retourner au vestiaire avec ce but d’avance.
Un avantage de courte durée puisque Gap va égaliser dès l’entame du 2e tiers sur un avantage numérique qui sanctionne une charge avec la crosse de Deyl. Thillet, oublié dans l’enclave au milieu de la boîte jaune, vient ajuster Sidor à mi-hauteur (1-1, 22'09). Dès lors, les Rapaces vont mettre le feu dans la défensive alsacienne. Les lancers haut-alpins pleuvent sur le but du gardien slovaque de l’Étoile Noire qui, aidé par un cruel manque de réalisme adverse, tient la baraque.
Du moins, jusqu’à ce débordement de Jekimovs qui vient tromper Sidor d’un lancer en angle fermé sur sa ligne de but. Le palet, vicieux, profite du positionnement fautif du gardien le long du poteau pour donner un but d’avance à Gap (2-1, 33'46). Sonné, Strasbourg continue de reculer très bas en zone neutre sur les sorties de zone gapençaises. À trois minutes de la fin du tiers médian, un surnombre gapençais vient à point nommé pour permettre aux hommes de Bourdages de regagner le vestiaire avec ce seul but de retard.
Une double infériorité fataleAu retour des vestiaires Zion a l’égalisation alsacienne au bout de sa crosse. Après avoir contourné Darier allongé sur la glace, le Strasbourgeois manque une cage vide du revers mais obtient une pénalité gapençaise sur le jeu (43e ). Strasbourg pousse pour revenir au score mettant du trafic devant Darier mais sans succès.
Et puis survient cette crosse haute de Duras sur Nelson. Le Tchèque qui écope de 4' de pénalité en raison d’un saignement. Strasbourg repousse la menace avec abnégation pendant près de trois minutes mais cède sur un missile venu de la bleue signé de Crinon (3-1, 49'30). Mais Strasbourg a de la ressource et moins d’une minute plus tard, sur un nouvel avantage numérique haut-alpin, Chapuis s’en va tromper Darier en échappée (3-2, 51'09).
Mais l’espoir est vite douché par l’indiscipline de l’Étoile Noire et par l’international français Gutierrez qui profite des dernières secondes d’une double supériorité numérique pour battre Sidor (4-2, 53'10). Gap profite de la seconde pénalité pour clore le score grâce à Vondracek (5-2, 54'19).
L’Étoile Noire s’incline pour son dernier match avant la poule de maintien. Ses trois adversaires (Lyon, Mulhouse et Anglet) ont, eux, gagné. Noir, c’est noir…
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| | Sujet: Re: Etoile Noire de Strasbourg Mer 20 Mar 2019 - 6:11 | |
| Ligue Magnus : Anglet – Strasbourg (6-3)
Retard à l’allumage pour l'Etoile Noire
Mal embarquée à la fin de la première période (4-1), l’Étoile Noire a mieux résisté par la suite mais n’a pas réussi à combler son retard et s’est inclinée 6-3 sur la glace de l’Hormadi Anglet.
Privés du Slovène Miha Logar, suspendu, les Strasbourgeois devaient élever leur niveau de jeu en défense pour ne pas subir le feu d’une équipe basque plutôt bien fournie offensivement.
Las, les joueurs de Daniel Bourdages se sont retrouvés trop rapidement menés au score, Kunnas, après avoir bien temporisé en entrée de cercle, ajustant la lucarne gauche de Vazzaz (2’54). Potvin rate, lui, le coche au second poteau sur le premier power play de l’Étoile Noire (5e ). Peu après, l’Hormadi prend le large sur une échappée de Decock (2-0, 8'28) puis sur une reprise poteau opposé de Ranger (3-0, 9'18).
Potvin (10e ), Duras (11e , 15e ) butent sur Ylönen. Poudrier, idéalement servi par Riendeau, corse l’addition (4-0, 17'12) peu avant que Denomme trouve, enfin, le chemin des filets basques après un bon travail de Potvin (4-1, 19'21).
Power play brouillonMais la défense strasbourgeoise est trop tendre, peine à sortir le palet de sa zone jusqu’à ce que Olsson en profite d’un slap puissant (5-1, 25'37). En convertissant un power play sur une passe dans le slot de Havlicek, Burgert ramène les siens à trois longueurs (5-2, 29'57). Chapuis, lancé dans la profondeur par Sarlin, relance même un semblant de suspense (5-3, 31'06). Il ne résistera au petit festival de dribbles de Decock qui termine son offensive d’un lancer dans le slot en lucarne, la gauche de nouveau (6-3, 38'29).
Malgré un troisième tiers-temps globalement à leur avantage mais sur lequel ils ont été trop brouillons en supériorité numérique (51e et 58e ), les Strasbourgeois ne referont pas leur retard et s’inclinent 6-3. Vendredi, ils se déplaceront, pour la dernière fois d’une saison qu’ils ne demandent qu’à finir, à Lyon, battu hier à la dernière seconde sur sa glace par les Scorpions de Mulhouse (3-4).
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| | Sujet: Re: Etoile Noire de Strasbourg Sam 30 Mar 2019 - 6:17 | |
| Ligue Magnus (poule de maintien) Hockey sur glace: Strasbourg – Mulhouse (1-6)
Plutôt intéressant pendant les deux premiers tiers-temps (0-1), ce dernier derby n’a plus ressemblé à grand-chose dans le dernier. Sinon, Mulhouse a gagné (1-6).
On pouvait avoir des doutes sur l’intensité mise sur la glace par les protagonistes pour leur dernier match avant les vacances alors que ce dernier n’était porteur de strictement aucun enjeu. Mais un derby reste un derby – loin d’un guichet fermé de quelques précédents récents, l’Iceberg n’a d’ailleurs pas résonné aussi creux qu’on pouvait le craindre – et les joueurs ont eu la bonne idée de ne pas faire semblant.
À l’opposé des avalanches de buts qui ont soldé la plupart des soirées de cette poule de maintien qui avait perdu tout intérêt depuis belle lurette, ce dernier Strasbourg-Mulhouse en match officiel avant au moins une saison a été plaisant à suivre même s’il a fallu attendre plus de 34 minutes pour voir le premier but.
Certes les contacts n’étaient pas des plus appuyés, mais on a senti des deux côtés une volonté de ne pas perdre cette ultime rencontre. De retour de blessure, Hiadlovsky est le premier à se signaler sur une tentative de près de Vigners (2e ). Mustukovs va rapidement donner la réplique en signalant devant Deyl (3e ) et Chapuis (8e ).
Qualité intrinsèque
À trois contre cinq pendant plus d’une minute (17’43), l’Étoile Noire peut compter sur Hiadlovsky qui repousse le danger d’une double parade dans le trafic (19e ). De moins en moins mis à contribution, Mustukovs reste vigilant pour repousser de l’épaule un shoot de Chapuis (30e ).
La qualité intrinsèque des deux formations va toutefois faire basculer le match du côté de la plus talentueuse. Quand Hiadlovsky repousse des jambières un lancer de Lorcher, personne n’a suivi Trudeau qui ouvre le score au rebond dans une cage grande ouverte (0-1, 34’15).
Ce n’est pas illogique mais les Strasbourgeois n’auraient pas volé non plus une égalisation si Chabert (36e ), Logar (39e ) ou Denomme (40e ) avaient trouvé la faille. Au lieu de cela, les joueurs de l’Étoile Noire vont perdre le fil d’une rencontre rendue décousue par des décisions arbitrales assez abstraites.
Zolmanis en profite pour doubler la mise en power play (0-2, 44’11) avant que Ten Braak surprenne Hiadlovsky du revers (0-3, 47’50). Chapuis, le Strasbourgeois le plus en vue hier, relance les siens en supériorité numérique (1-3, 52’59). Mais comme le corps arbitral n’est pas capable de tenir un derby, même sans enjeu, celui-ci va basculer définitivement après un contact dans le slot sur Hiadlovsky qui vaudra à… Denomme et Potvin de rejoindre prématurément leur vestiaire (53’30).
En double (1-4, 54’52) puis simple supériorité numérique (1-5, 55’11), Trudeau martyrise son ancien club avant d’enfoncer un sixième clou dans son cercueil de club de Magnus (1-6, 57’08). L’Etoile Noire ce matin n’est plus membre de l’élite. On ne sait quand les deux formations alsaciennes s’y croiseront de nouveau, mais pour la dernière en date on retiendra que c’était presque bien !
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| Marco 69/73
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| | Sujet: Re: Etoile Noire de Strasbourg Dim 11 Aoû 2019 - 6:15 | |
| L’étoile noire débutera contre Tours
La fédération française de hockey sur glace a révélé le calendrier 2019/2020 de Division 1. Relégué au terme de la saison dernière, Strasbourg débutera contre Tours le 14 septembre. L’étoile noire enchainera avec un déplacement à Caen, le 21 septembre avant de recevoir le HC Mont-Blanc le 28. Les hommes de Daniel Bourdages reprendront le chemin de l’entraînement dès lundi. La fédération française de hockey sur glace a révélé le calendrier 2019/2020 de Division 1. Relégué au terme de la saison dernière, Strasbourg débutera contre Tours le 14 septembre. L’étoile noire enchainera avec un déplacement à Caen, le 21 septembre avant de recevoir le HC Mont-Blanc le 28. Les hommes de Daniel Bourdages reprendront le chemin de l’entraînement ce lundi. Le calendrier complet de Division 1 est à consulter ici https://www.hockeyfrance.com/files/2019-2020/Calendrier_D1_20192020.pdf dna |
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| | Sujet: Re: Etoile Noire de Strasbourg Mer 14 Aoû 2019 - 9:49 | |
| Reprise de l’Étoile Noire (D1) L’Étoile Noire repart d’une page blanche
Absente de la Ligue Magnus pour la première fois depuis treize ans, l’Étoile Noire revient en D1 avec un effectif entièrement remodelé et des ambitions mesurées.
Reléguée au printemps, l’Étoile Noire n’a cette fois pas accepté de récupérer la place en Ligue Magnus laissée par une équipe rétrogradée (Lyon, après Épinal en 2018). Le club strasbourgeois a préféré repartir en D1, un niveau plus conforme à son budget.
Après des années usantes à accumuler les défaites dans le bas du tableau de l’élite, l’Étoile Noire retrouvera en 2019-2020 un championnat plus conforme à son statut.
Sept U20 intégrés au groupe professionnel
« La réalité a repris sa place, reconnaît l’entraîneur strasbourgeois Daniel Bourdages. Financièrement, on est là où on doit être. Ça faisait quelques années qu’on le sentait venir, on essaye de voir le bon côté de la situation. »
En changeant de division, Strasbourg change aussi de projet. Hormis le gardien Tomas Hiadlovsky et le capitaine Michal Duras, tout l’effectif a quitté la capitale alsacienne. Pour remplacer les 21 partants, le club a décidé de faire confiance à ses jeunes.
Sept U20 font désormais partie intégrante de l’effectif pro. Pas là pour faire le nombre, ils auront l’occasion de faire leurs preuves en D1, un niveau tout autre que celui qu’ils ont connu jusqu’à présent.
« On sait que c’est un gros risque d’insérer autant de jeunes en même temps, assume Daniel Bourdages. Mais c’est un challenge très intéressant pour tout le monde, y compris pour les vétérans qui nous rejoignent. Ils pourront prouver qu’ils sont capables d’encadrer cette nouvelle génération. »
Le retour en Ligue Magnus pas encore d’actualité
Avec un tiers de l’effectif qui découvrira le haut niveau et compte tenu d’un budget qui reste incompatible avec la Ligue Magnus sur le long terme, la remontée est pour l’instant un tabou du côté de l’Iceberg.
L’objectif affiché est la lutte pour les play-offs, mais au-delà du classement final, il s’agit de construire une équipe appelée à durer dans les années qui viennent avec les jeunes formés au club.
Pour commencer, il faudra créer une cohésion dans un groupe qui se découvre. Les néo-Strasbourgeois auront le temps de faire connaissance durant l’heure de route qu’ils feront ensemble presque chaque jour pour rejoindre la patinoire de Fribourg. Pendant un mois, tant que l’Iceberg n’aura pas retrouvé sa glace (voir ci-contre) , les entraînements sur glace seront délocalisés de l’autre côté du Rhin.
Une préparation hachée, forcément, mais qui devra permettre à l’équipe de prendre forme, sur et en dehors du terrain.
« Ça va être lourd, c’est sûr, mais on est bien obligés d’avancer, concède Daniel Bourdages. On va passer beaucoup de temps ensemble, ça peut aider à souder le groupe. Je l’espère en tout cas. »
Si la mayonnaise prend, les Strasbourgeois seront fin prêts pour leur retour à la compétition devant leur public, dans une patinoire à nouveau fonctionnelle, face à Tours le 14 septembre. En espérant une saison moins pénible que les précédentes.
Réouverture de l’Icerberg le 9 septembre
Les conséquences de l’incendie qui a fait fondre le système de refroidissement de la glace de la patinoire de l’Iceberg mi-mai sont en passe d’être réglées. Après un diagnostic long à se dessiner, les travaux ont commencé le mois dernier. La remise en état du système suit son cours et la patinoire sera à nouveau praticable d’ici un mois. Elle rouvrira au public le 9 septembre, après un match amical Étoile Noire – Fribourg la veille. Les dégâts – d’un montant supérieur à 100 000 euros – seront couverts par la mairie de Strasbourg, directement ou via ses assurances.
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| | Sujet: Re: Etoile Noire de Strasbourg Dim 15 Sep 2019 - 7:40 | |
| 1er journée saison 2019/2020
Division 1 : Strasbourg – Tours (1-4) La douche froide
Incapable de se rebiffer pour mettre à mal une équipe de Tours suffisamment appliquée pour prendre les devants, l’Étoile Noire a subi un revers (1-4) qui doit lui rappeler que rien ne lui sera facile en D1.
On n’attendait pas le jeu parfait, c’est d’ailleurs rarement une bonne indication sur une première journée, même contre une équipe de Tours certes privée de cinq joueurs non qualifiés. Mais si cette Étoile Noire – bâtie à moitié de joueurs rompus au moins à l’échelon supérieur et à moitié de jeunes issus ou intégrés à la formation locale – n’est pas taillée pour “marcher” sur ses adversaires (on attend beaucoup plus Cergy-Pontoise dans ce rôle-là en D1 cette saison), la première prestation des joueurs de Daniel Bourdages a de quoi interroger, si on est conciliant, ou inquiéter, si on est alarmiste.
« Jamais eu l’énergie pour inverser le score »
Il est toujours aussi inutile de crier au feu après une défaite que de hurler au génie après un succès inaugural, mais voir ce samedi les Strasbourgeois manquer de ressources mentales pour inverser le cours d’une soirée mal embarquée a de quoi désabuser les plus optimistes.
Surpris sur une pénalité différée conclue par Crosnier, idéalement servi devant un Hiadlovsky trop court pour repousser le danger (0-1, 2’36), les Strasbourgeois avaient pourtant répliqué rapidement sur un rush de Trudeau qui forçait Garnier, le gardien des Remparts, à repousser le palet sur le jeune Pousse (1-1, 6’06).
Malheureusement, l’étincelle n’a allumé aucun feu. Sans qu’on comprenne bien pourquoi, les joueurs de Daniel Bourdages ont commencé à cafouiller en sortie de zone. Les Tourangeaux ont alors mis la pression qu’il fallait, comme quand ce palet anodin est ressorti d’un semblant de conquête dans un cercle pour glisser jusqu’à Torres, tout seul dans le slot (1-2, 10’05).
Et de cette situation, l’Étoile Noire n’a pas su se sortir. « C’est comme si on avait commencé à fondre », lâchera, incrédule, le coach strasbourgeois. Tout est alors devenu brouillon. Et quand Camy-Sarty a récupéré le palet dans une crosse cassée d’un défenseur pour partir tromper Hiadlovsky du revers (1-3, 24’11), la soirée a perdu tout son sel.
« Le troisième but nous fait mal. Alors que le jeu était assez plat des deux côtés, eux n’ont plus eu qu’à bien défendre et on n’a jamais eu l’énergie pour inverser le score, regrettera Daniel Bourdages. On joue notre premier match à domicile sans donner l’impression de mouiller le maillot. On ne gagne pas nos duels, on a fait preuve de beaucoup de facilité. »
N’exploitant pas ses quelques occasions, l’Étoile Noire s’est mise en danger en écopant d’une pénalité pour surnombre (45e ) exploitée une minute trente plus tard par Obuch (1-4, 45’44) pour sceller le score du match et effacer la pénalité de trois points écopée par les Remparts.
Les Strasbourgeois, eux, vont « devoir hausser le curseur » comme le reconnaît leur coach. Sinon, la douche froide va se transformer en bain glacé.
STRASBOURG 1 TOURS 4 ➤ Tiers-temps : 1-2 ; 0-1 ; 0-1. Patinoire de l’Iceberg. 531 spectateurs. Arbitre : M. Barbez, assisté de MM. Thorrignac et Fauvel. ➤ Buts : Pousse (6’06 ass. Trudeau) pour Strasbourg ; Crosnier (2’36 ass. Torres et Obuch pen. dif.), Torres (10’05 ass. Leveque), Camy-Sarty (24’11 ass. Susanj), Obuch (45’44 ass. Pisarik et Tremblay en sup. num.) pour Tours.
STRASBOURG : 12’(0’ – 4’ – 8’) de pénalités. 23 tirs cadrés. Arrêts du gardien : 87,5 % à Hiadlovsky. Entr. : Daniel Bourdages.
TOURS : 14’(0’ – 4’+10’ – 0’) de pénalités. 32 tirs cadrés. Arrêts du gardien : 95,7 % à Ra. Garnier. Entr. : Rodolphe Garnier.
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| | Sujet: Re: Etoile Noire de Strasbourg Dim 22 Sep 2019 - 13:04 | |
| 2eme journée saison 2019/2020
Division 1 : Caen – Strasbourg (3-2 a.p.) L’Étoile Noire tient tête aux Drakkars jusqu’à la prolongation
L’Étoile Noire de Strasbourg a fait jeu égal vendredi chez les Drakkars de Caen, mais la prolongation s’est révélée fatale pour les protégés de Daniel Bourdages qui empochent toutefois leur premier point de la saison.
Après sa défaite devant Tours (1-4), l’Étoile Noire se déplaçait à Caen sans réelles certitudes si ce n’est celles d’en gagner. Au moins, les hommes de Daniel Bourdages sont-ils repartis de la Normandie avec un premier point accroché à leurs crosses. Pouvaient-ils mieux faire ? Oui, si Duras, Cutt ou encore Hoehe avaient bénéficié d’un surcroît de réussite devant la cage locale.
Caen a eu quelques sueurs froidesMais dans une rencontre qui restera longtemps fermée, les Strasbourgeois ont d’abord ouvert la marque en profitant d’un power play vite terminé – au bout de huit secondes – sur un lancer de Pardavy après un premier shoot de Duras renvoyé par le gardien. Le buteur de l’Étoile noire trompait Quemener (4’35).
À 0-1, les Strasbourgeois faisaient preuve d’une superbe efficacité. Et toujours grâce à une défense de fer, ils repoussaient les différentes attaques adverses avec une belle assiduité. Il fallait un raté de Hiadlovsky sur une frappe excentrée du Finlandais Makela pour voir Caen égaliser juste avant le retour aux vestiaires (1-1, 19’54).
La deuxième période confirmera la tendance avec de minces espaces laissés à l’adversaire. Même en double infériorité numérique pendant 60 secondes, Strasbourg tenait la boutique avec discipline. Ensuite, Caen a bien eu quelques sueurs froides autour de la 30e sur des tentatives de Duras ou Cutt avec une rondelle qui naviguait devant la cage sans être reprise. De son côté, Robert perdait son duel pour un éventuel 2-1 (38’).
En revanche, l’ancien Strasbourgeois Devin avait un vif plaisir à reprendre un shoot de Ménard sur le poteau pour valider ce 2-1 à l’entame du 3e tiers-temps (41’). Mais une fois encore, les Drakkars se retrouvaient en infériorité numérique et l’Étoile Noire – grâce à Burgos, épaulé par Trudeau et Mensah – égalisait à 2-2.
En dépit de quelques occasions de part et d’autre, le score en restait là. La prolongation tournait court : sur un temps fort des locaux, Lavonen tapait la barre avant que son compatriote Makela ne survienne pour récupérer le palet et battre Hiadlovsky (3-2, 61’29).
CAEN 3 STRASBOURG 2 a.p. Tiers-temps : 1-1; 0-0; 1-1. – 800 spectateurs. Arbitre : M. Furet. Buts : Makela (19’54 ass. Cantagallo et Ménard), Devin (40’48 ass. Ménard et Lavonen en sup. num.), Makela (61’29 ass. Benoit et Lavonen) pour Caen ; 4’35 Pardavy (ass. Cutt, Duras), 46’36 Burgos Ramires (ass. Trudeau, Mensah) pour Strasbourg. Pénalités : 26’ (4’+10’, 4’, 8’) à Caen; 14’ (4’, 8’, 2’) à Strasbourg.
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| | Sujet: Re: Etoile Noire de Strasbourg Mar 1 Oct 2019 - 12:36 | |
| 3eme journée saison 2019/2020
Division 1 : après Strasbourg – Mont-Blanc (2-1 a.p.) C’est bon pour le moral !
L’Étoile Noire a connu samedi soir sa première victoire de la saison face aux Yetis de Mont-Blanc alors classés premiers au classement provisoire.
Michal Duras et Alejandro Burgos Ramires ont réussi tous les deux à trouver le chemin des filets lors de cette rencontre et ont permis à leur équipe d’empocher deux points. Le début d’une montée en puissance ?
Daniel Bourdages le sait, son équipe est la plus jeune de toutes les équipes de Division 1 et, forcément, il est conscient de la situation dans laquelle il se trouve.
« Heureux d’avoir deux points »
Pratiquement la moitié de l’équipe a moins de 21 ans : Fabien Glachant (goal), Lucas Turlure, Romain Bureau, Théo Lobstein, Yssah Mensah, Lucas Senechal, Arthur Pousse, Louis Olive, Alejandro Burgos Ramirez, Aurélien Vinals, Théo Perrenoud sont tous âgés de moins de 20 ans. Et, forcément, jouer en professionnel n’est pas toujours évident, surtout face à des équipes beaucoup plus expérimentées.
Malgré cela, le coach le dit bien : « Il faut être patient ». En effet, depuis le début des entraînements au mois d’août, l’équipe n’a fait que trois matches amicaux alors que les autres en ont fait le double.
C’est ce qu’a affirmé le capitaine strasbourgeois, Michal Duras. En effet, c’est la première victoire de son équipe. On le rappelle, lors de leur première rencontre, les Alsaciens s’étaient inclinés face à Tours (1-4). Contre Caen, ils avaient réussi à pousser les Drakkars en prolongation, mais sans victoire à la clef.
« Il était temps et ça fait du bien, a affirmé Daniel Bourdages. C’est la première victoire et nous sommes restés concentrés tout au long du match, cela a fait la différence. »
Il y a une montée en puissance, selon Michal Duras, et on espère pour les Alsaciens que celle-ci va porter ses fruits.
L’arrivée de deux joueursJusqu’à maintenant, le Canadien Tanner Shaw et le Slovaque René Jarolin étaient aux abonnés absents à cause de blessures. Daniel Bourdages l’a annoncé, ces deux joueurs seront sûrement présents lors de la prochaine rencontre face à Cergy-Pontoise le 12 octobre. Ils pourraient apporter énormément à l’équipe, le premier étant un défenseur offensif qui devrait amener un vrai plus en attaque et le second, un bon attaquant ayant énormément d’expérience (anciennement joueur à Marseille).
« On va monter doucement, annonce Daniel Bourdages. Avec de la patience, on aura du résultat. »
La prochaine rencontre se déroulera à la patinoire de Cergy-Pontoise le 12 octobre prochain, puis l’Étoile Noire retrouvera son public le 19 octobre face à Brest. Mais avant cela, une trêve de deux semaines attend les hommes de Daniel Bourdages classés actuellement 10es dans le classement de Division 1.
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| | Sujet: Re: Etoile Noire de Strasbourg Dim 20 Oct 2019 - 9:51 | |
| Division 1 : Strasbourg – Brest (4-1)
L’Étoile Noire prend son envol face aux Albatros
L’Étoile Noire a maîtrisé de bout en bout sa rencontre d’hier face aux Albatros de Brest. Les trois points obtenus s’avèrent précieux dans la course aux play-offs.
La rencontre de l’Étoile Noire, ce samedi face à Brest, avait tout du piège. Habitués à jouer les premiers rôles en D1, les Bretons se présentaient revanchards à l’Iceberg. La deuxième meilleure attaque du championnat comptait bien s’extirper d’une zone rouge indigne de son rang.
Le début de match confirme ces craintes. Le gardien strasbourgeois Tomas Hiadlovsky réalise un arrêt décisif sur un tir en lucarne de Dominik Gabaj (6e ).
Mais sur une percée de Théo Lobstein bien suivie par Lucas Sénéchal, c’est bien l’Étoile Noire qui ouvre le score (1-0, 10’18”).
« C’est le match où on a réussi à mettre le plus d’intensité »
Sa défense habituellement friable se révèle solide et empêche les Albatros de se créer de véritables occasions. Étouffés, les visiteurs doivent s’en remettre à leur portier Julien Gaubert, qui multiplie les interventions décisives (17e , 27e , 30e ). Mais il ne peut rien sur le contre bien mené par Radovan Cutt et conclu dans le petit filet opposé (2-0, 34’32”).
Après que Graham Avenel (35e ) ait touché le poteau, Nicolas Thor relance les Brestois sur un judicieux enchaînement (2-1, 48’49”). Impuissant sur ce but, Hiadlovsky se rattrape en enchaînant les parades décisives.
À l’opposé, Michal Duras allait provoquer un tir de pénalité qu’il transformait dans la foulée (3-1, 54’36”). « J’étais très stressé au moment de le tirer », avouera-t-il pourtant à l’issue de la rencontre.
Désemparés, les Brestois tentent le tout pour le tout en fin de rencontre et se retrouvent punis par un opportuniste René Jarolin, qui profite de la position avancée de Julien Gaubert (4-1, 59’27”).
« C’est le match où on a réussi à mettre le plus d’intensité », se félicitait l’entraîneur Daniel Bourdages, qui avait déjà l’esprit tourné vers les prochaines échéances. « Place à Colmar maintenant (en Coupe de France mardi) puis au déplacement à Nantes (samedi). Il faudra aller chercher notre première victoire à l’extérieur. »
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| | Sujet: Re: Etoile Noire de Strasbourg Mer 23 Oct 2019 - 10:14 | |
| D1 (5e journée) :
Strasbourg – Brest (4-1) Étincelante Étoile Noire
Face à Brest, l’Étoile Noire a décroché une victoire importante. Ce match référence lance (enfin) sa saison.
Élu homme du match, Michal Duras ne cachait pas sa satisfaction à l’issue de la rencontre. « Les gars ont travaillé dur, relevait l’attaquant tchèque. Je suis vraiment heureux d’être allé chercher les trois points. »
Si toutes les victoires dans le temps réglementaire rapportent autant, force est de constater que certaines s’avèrent plus importantes que d’autres. Le succès 4-1 de l’Étoile Noire de Strasbourg face aux Albatros de Brest samedi fait partie de cette catégorie.
« Le plus d’intensité depuis le début de la saison »L’entraîneur Daniel Bourdages pointait après la rencontre ce qui est peut-être la base de ce résultat : « C’est le match où on a réussi à mettre le plus d’intensité depuis le début de la saison. »
Les Brestois ont été étouffés du début à la fin, en témoignent la construction des buts. Sur les quatre réalisations de l’Étoile Noire, le portier adverse Julien Gaubert a été livré à lui-même. Lucas Sénéchal (1-0, 10’18’’) et Radovan Cutt (2-0, 34’32’’) ont scoré sur contre, Michal Duras sur un tir de pénalité (3-1, 54’36’’) et René Japolin sur une interception haute de Sébastien Trudeau (4-1, 59’27’’).
Surtout, Strasbourg a marqué en égalité numérique, ce qui n’était arrivé que deux fois cette saison. « Ça devenait inquiétant offensivement, rappelle Daniel Bourdages. On en a parlé et ça a fonctionné. On s’est approché du filet et pris les rebonds. »
Le score aurait d’ailleurs pu être plus sévère sans un match solide du gardien brestois Julien Gaubert, qui a multiplié les interventions décisives.
De l’autre côté de la patinoire, l’Étoile Noire a su se montrer solide face à la deuxième meilleure attaque du championnat. Symbole de cette domination, elle a passé 113 secondes en fin de rencontre à trois contre cinq. Durant cette période, elle n’a pas encaissé un seul but.
« C’est le tournant du match. Ça aurait pu nous faire très mal » relève Bourdages. Ses joueurs ont donné de leur personne pour éviter tout retour au score. Et quand ils étaient passés, Tomas Hiadlovsky a su se montrer vigilent.
« C’est très encourageant de voir des joueurs prêts à payer le prix pour aller chercher la victoire. »
Play-offs en vueOutre l’aspect psychologique, cette victoire est également importante comptablement. L’Étoile Noire a pris autant de points samedi que durant les quatre premières journées.
Elle s’écarte de la zone rouge et peut désormais regarder devant, play-offs en vue. Face aux Albatros, Strasbourg a pris son envol.
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| | Sujet: Re: Etoile Noire de Strasbourg Lun 4 Nov 2019 - 9:02 | |
| Division 1 : après la victoire de l’Étoile Noire à Neuilly-sur-Marne (1-3) Sébastien Trudeau, doublé gagnant
Deux jours après s’être inclinés aux tirs au but contre Marseille à l’Iceberg (2-3), les Strasbourgeois sont allés s’imposer samedi à Neuilly-sur-Marne (1-3), leader au coup d’envoi. Un premier succès de prestige sur la route plus qu’encourageant pour Sébastien Trudeau et ses coéquipiers.
S’il avait dû patienter jusqu’à la 6e journée, le 26 octobre à Nantes, pour trouver le chemin des filets, Sébastien Trudeau n’en avait pas été récompensé par une victoire avant d’aller défier les Bisons franciliens samedi.
À Nantes, l’attaquant québécois avait signé doublé qui avait permis aux Strasbourgeois de revenir à 2-2 puis de prendre les commandes en début de 3e tiers avant que les Corsaires plient l’affaire sur deux supériorités numériques (4-3). Jeudi, contre Marseille, Sébastien Trudeau avait égalisé (1-1, 41’02) mais l’Étoile Noire avait dû se contenter du point de la défaite aux tirs au but (2-3).
« Ça fait du bien de revenir avec ces trois gros points »
Samedi, en signant un nouveau doublé – le premier but pour ouvrir le score en power play (19’57), le second pour clore le score en cage vide (1-3, 59’44) –, Sébastien Trudeau a en plus pu fêter un succès avec ses coéquipiers et c’est bien le plus important.
« En plus, c’est notre première victoire sur la route et pour la confiance du groupe, ça fait du bien de revenir avec ces trois gros points, apprécie l’ailier de 28 ans, revenu à Strasbourg après un crochet d’une saison à Mulhouse. Je suis content d’avoir pu être efficace, mais je ne me suis pas fixé d’objectifs précis en termes de statistiques. Je suis là pour aider l’équipe en travaillant fort à chaque match des deux côtés de la glace. »
Le vécu du Québécois (163 matches de saison régulière de Ligue Magnus) est important dans ce groupe-là. « On est quelques joueurs avec plus d’expérience et on se doit de montrer l’exemple aux jeunes. Mais on a de la chance, ils ont une super mentalité, ils travaillent fort à l’entraînement et ils montrent qu’ils veulent jouer. Ça force tout le monde à se dépasser », dévoile Sébastien Trudeau.
En s’imposant samedi à Neuilly, les Strasbourgeois ont gagné quelques certitudes dans leur capacité à bousculer les gros bras de la Division 1. Dixièmes ce matin, Sébastien Trudeau et ses coéquipiers ne sont qu’à trois longueurs, soit une victoire, de la cinquième place. « Ce championnat est aussi homogène qu’on le pressentait et il n’y a pas vraiment une équipe qui se détache. Chaque point, il faut vraiment aller le chercher, souligne le buteur strasbourgeois. On avait beaucoup de choses à créer dans cette équipe, mais tout le monde dans le groupe a la bonne mentalité pour qu’on progresse ensemble. L’objectif, c’est de réussir à s’installer dans les huit premiers. »
Pour cela, Sébastien Trudeau et ses coéquipiers savent qu’ils devront reproduire les mêmes prestations qu’à Neuilly samedi. Le Québécois ne signera certainement pas un doublé à chaque sortie. Mais ce n’est pas interdit d’essayer s’il s’avère gagnant.
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| | Sujet: Re: Etoile Noire de Strasbourg Dim 8 Déc 2019 - 8:52 | |
| Division 1 (13e journée) : Strasbourg - Chambéry (2-3) L’Étoile Noire à nouveau mal récompensée
En position offensive durant la majorité de sa rencontre face à Chambéry (2-3), l’Étoile Noire s’est révélée trop peu dangereuse pour renverser les Éléphants. Elle termine la phase aller en dehors du top 8.
Face aux Éléphants, tombeurs du leader Cergy-Pontoise la semaine dernière, l’Étoile Noire avait l’occasion de s’appuyer sur ses bonnes prestations hors de ses bases.
En cas de victoire face à ce concurrent direct, elle pouvait espérer se replacer dans le top 8, synonyme de play-offs en fin de saison.
Manque de précision devant les cages adverses
Michal Duras faisait parler son talent en début de rencontre en naviguant dans la défense de Chambéry pour finalement ajuster facilement Michael Luba (9’35’’).
Un cafouillage dans la défense strasbourgeoise permettait aux Éléphants de revenir à hauteur dans la foulée par l’intermédiaire du jeune Mattéo Daita (10’48’’).
« On commet une grosse gaffe en oubliant le palet derrière la cage », expliquait après coup Daniel Bourdages, l’entraîneur de l’Étoile Noire.
Plus agressifs, dominateurs dans les duels, ses joueurs manquaient de précision dans les derniers gestes.
Dans les cages adverses, Luba vérifiait son statut de gardien auteur du plus grand nombre d’arrêts du championnat en multipliant les parades décisives.
La malice s’invitait même à la fête, lorsque Donald Lagrone poussait astucieusement dans le dos Louis Olive parti seul en contre. Sur le tir de pénalité, l’attaquant strasbourgeois se révélait à son tour maladroit (18e).
Dans le dernier tiers, la rencontre devenait plus ouverte et plus folle. Lagrone était vigilant au rebond pour servir idéalement Janecek, qui permettait aux visiteurs de repasser devant (41’06’’).
Quatrième défaite de suite à domicile3e meilleur buteur de D1, Alex Vyhonsky faisait parler son adresse en contrôlant le palet dans les airs pour finalement se jouer de Tomas Hiadlovsky (50’38’’).
À peine le temps de digérer le but que Sébastien Trudeau réduisait le score d’un tir rageur à courte distance (50’48’’).
Les Strasbourgeois passaient les derniers instants du match à six joueurs de champ, sans succès. Ils concédaient là leur quatrième revers de rang à l’Iceberg.
STRASBOURG 2 CHAMBÉRY 3 ➤ Tiers-temps : 1-1 ; 0-0 ; 1-2. Patinoire de l’Iceberg. Arbitre : M. Drif assisté de MM. Chouleur et Métais. 611 spectateurs ➤ Buts : Duras (9’35’’, ass. Burgert et Cutt), Trudeau (50’48’’, ass. Jarolin et Duras) pour Strasbourg ; Daita (10’48’’, ass. Quattrone et Curtet), Janecek (41’06’’, ass. Ruotsalainen et Lagrone), Vyhonsky (ass. Ruotsalainen et Lagrone) pour Chambéry. STRASBOURG : 20’(5x2’, 1x10’) de pénalités. 29 tirs cadrés. Arrêts de gardien : 86,4 % à Hiadlovsky. CHAMBÉRY : 12’(6x2’) de pénalités. 22 tirs cadrés. Arrêts de gardien : 93,1 % à Luba.
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| | Sujet: Re: Etoile Noire de Strasbourg Dim 23 Fév 2020 - 3:50 | |
| Division 1 (25e journée) : Étoile Noire – Caen (2-1) Strasbourg a rempli son contrat
L’Étoile Noire de Strasbourg a rempli sa part de contrat en s’imposant face à Caen, 3e du championnat, ce samedi à l’Iceberg.
Le début de match est un long round d’observation entre deux équipes aux objectifs bien différents. Déjà qualifiés pour les play-offs, les Caennais, troisièmes de D1, attendent tranquillement des Strasbourgeois pas vraiment décidés à se jeter dans la bataille dès l’entame.
Poussés par l’espoir d’une qualification, les joueurs de Daniel Bourdages sont pourtant les premiers à porter le danger devant le but adverse.
Il faut attendre plus de cinq minutes pour voir la première tentative alsacienne par le capitaine Michal Duras. Son tir est capté par Quemener, tout comme celui de Sénéchal dans les instants suivants.
Les visiteurs tentent leur chance par Miquelot et l’ex-Strasbourgeois Devin mais Hiadlovsky veille déjà au grain. Sur sa première double supériorité, l’Étoile Noire va faire le siège du but caennais avant d’ouvrir le score par son attaquant slovaque Pardavy (1-0, 14’10).
Sur sa lancée, Strasbourg se voit récompensé de ses efforts : Burgos nettoie la lucarne de Quemener d’un tir puissant (2-0, 16’47).
Un Hiadlovsky impérial
Avec deux buts d’avance, l’Étoile Noire attaque fort le deuxième tiers-temps. Duras, Berisha et surtout Sénéchal mettent à mal la défense caennaise, la meilleure du championnat. Les temps forts se succèdent devant la cage adverse mais les vagues strasbourgeoises ne parviennent pas à couler le drakkar caennais. Une fois l’orage passé, le bateau normand termine mieux la période en profitant de plusieurs supériorités pour porter le danger sur la cage alsacienne. Le gardien strasbourgeois Hiadlovsky se montre décisif en réalisant plusieurs beaux arrêts.
Caen se relance dès l’entame du dernier tiers-temps. Après une nouvelle parade de l’excellent Hiadlovsky, Benoit surgit pour réduire le score de près (2-1, 42’04).
Entre des Caennais qui cherchent l’égalisation et des Strasbourgeois à la poursuite du but du K.-O., cela va d’une cage à l’autre. Les gardiens enchaînent les arrêts et l’Étoile Noire va trembler jusqu’au bout. Les partenaires de Michal Duras tiennent le coup et remportent une belle victoire sur un dernier double arrêt d’un Hiadlovsky impérial. Au moins, les Strasbourgeois auront rempli leur part de contrat.
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| | Sujet: Re: Etoile Noire de Strasbourg Lun 2 Mar 2020 - 3:45 | |
| Division 1 (26e journée) : Tours – Strasbourg (X-X) Strasbourg contraint de jouer la poule de maintien
L’Étoile Noire n’a pas réussi à s’imposer à Tours, dans l’ultime match de la saison régulière. Ils terminent 11e et devront passer par la poule de maintien.
L’équation était simple pour les Strasbourgeois, sur la glace des Remparts: il fallait prendre un point de plus que Marseille ou Chambéry pour se maintenir directement, sans passer par la poule de maintien. Les Remparts, eux, pouvaient viser le podium en cas de succès.
Un second acte prometteurPourtant, malgré ces enjeux, la partie démarrait plutôt mal. Le niveau de jeu affiché était très faible des deux côtés. Aucune équipe n’arrivait à contrôler le palet et à construire ses actions.
Strasbourg se montrait le plus dangereux en fin de tiers, par des tentatives de Duras (15’59), Senechal (16’17) ou encore Burgart (17’29). Mais Raphaël Garnier était vigilant.
Même le seul but marqué dans ce tiers, par Tours, était le fruit d’une action confuse: le tir de Louis-Philippe Denis était repoussé par le poteau droit, et Marek Ruzicka reprenait à bout portant (1-0, 5’35).
Le spectacle proposé était un peu meilleur en seconde période. Strasbourg parvenait, par séquences, à rivaliser avec Tours. Jan Pardavy, d’abord, égalisait d’un superbe lancer croisé, en lucarne droite (1-1, 23’13). Puis, Louis Olive profitait d’une erreur de la défense adverse, qui l’oubliait, pour glisser le palet sous la botte de Garnier (2-2, 28’28).
Mais à chaque fois, Tours répondait à ces buts strasbourgeois, grâce à leur première ligne efficace, notamment Peter Bourgaut et Antoine Torres.
Le duo s’illustrait les deux fois, Bourgaut lançant parfaitement le palet pour une reprise de volée de Torres (2-1, 25’40), puis en inversant les rôles, pour un lancer puissant de Bourgaut (3-2, 37’29).
Un dernier tiers improductifLe dernier tiers était plus maîtrisé par Tours. Strasbourg était trop peu dangereux, même lors des deux power-play, à cinq contre quatre. Les Remparts manquaient même d’alourdir la marque, par manque de précision.
Tomas Hiadlovosky était aussi sauvé par son poteau par deux fois, sur des tirs de Ruzicka (49’23) et Pisarik (55’58). Un ultime sauvetage de Raphaël Garnier, à une minute de la sirène, devant Sénéchal, et les Remparts pouvaient savourer leur victoire.
À l’inverse, Strasbourg n’a pas réussi sa mission. Il faudra, pour l’Étoile Noire, passer par la poule de maintien, dès samedi prochain, pour éviter une deuxième relégation d’affilée.
La fiche
❏ TOURS 3
❏ STRASBOURG 2
➤ Tiers-temps : 1-0 ; 2-2 ; 0-0.
Arbitres: M. Scolari, Fessier et Léonard.
➤ 1er tiers: 1-0 (5’35) : Ruzicka (assisté de Denis et Bourque).
➤ 2e tiers: 1-1 (23’13) : Pardavy (en supériorité numérique, assisté de Cutt); 2-1 (25’40): Torres (assisté de Bourgaut); 2-2 (28’28): Olive; 3-2 (37’29): Bourgaut (assisté de Torres et Garrido).
➤ Pénalités : 6 minutes à Tours; 6 minutes à Strasbourg.
dna |
| Marco 69/73
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| | Sujet: Re: Etoile Noire de Strasbourg Jeu 26 Oct 2023 - 12:09 | |
| - dna a écrit : a écrit:
- Daniel Bourdages a coaché l’Étoile Noire de Strasbourg mille fois : « La passion m’a permis de me construire »
Le Québécois Daniel Bourdages a franchi le 7 octobre la barre des mille matches de championnat coachés avec Strasbourg. L’emblématique coach de l’Étoile Noire, qui fêtera ses 67 ans le 17 novembre, est revenu sur son exceptionnelle longévité à travers quelques souvenirs, joyeux comme plus pénibles.
Quand il est arrivé à Strasbourg, le 1er avril 1990 (sans blague) avec son épouse Marja qui venait d’être embauchée au Conseil de l’Europe au sein de la délégation finlandaise, Daniel Bourdages ne savait même pas s’il allait pouvoir vivre de sa passion.
Le Québécois venait de quitter, à 33 ans, le pays où le hockey est roi et où il commençait à coacher en Midget AAA au Montréal Bourassa quelques futurs joueurs de NHL, comme Ian Laperrière, Joël Bouchard, Martin Brochu ou encore Patrick Traverse.
« Les joueurs ont voté entre eux à main levée dans le vestiaire… Ça s’est décidé comme ça »
Au culot, ses diplômes d’entraîneur enlacés d’une indéniable foi sous le bras, Daniel Bourdages est allé toquer à la porte du Club des Sports de Glace de Strasbourg-Alsace (CSGSA), qui, tout heureux de l’aubaine, venait d’apprendre le départ du coach en place, Bruno Gilbert.
Quand il est arrivé à Strasbourg, le 1er avril 1990 (sans blague) avec son épouse Marja qui venait d’être embauchée au Conseil de l’Europe au sein de la délégation finlandaise, Daniel Bourdages ne savait même pas s’il allait pouvoir vivre de sa passion.
Le Québécois venait de quitter, à 33 ans, le pays où le hockey est roi et où il commençait à coacher en Midget AAA au Montréal Bourassa quelques futurs joueurs de NHL, comme Ian Laperrière, Joël Bouchard, Martin Brochu ou encore Patrick Traverse.
« Les joueurs ont voté entre eux à main levée dans le vestiaire… Ça s’est décidé comme ça »
Au culot, ses diplômes d’entraîneur enlacés d’une indéniable foi sous le bras, Daniel Bourdages est allé toquer à la porte du Club des Sports de Glace de Strasbourg-Alsace (CSGSA), qui, tout heureux de l’aubaine, venait d’apprendre le départ du coach en place, Bruno Gilbert.
« Quelqu’un à Montréal m’avait dit d’aller voir le docteur Franck, qui était le président. Mais quand je suis arrivé, j’ai appris que ce n’était plus lui qui était en poste, mais le docteur Gerhard Beck. Il m’a proposé de revenir le lendemain pour diriger la séance, rembobine le technicien québécois. Les gars ont eu l’air d’aimer. Le président est allé les voir dans le vestiaire et en revenant, quinze minutes après, il m’a dit que c’était bon. Les joueurs ont voté entre eux à main levée… Ça s’est décidé comme ça. »
Voilà comment Daniel Bourdages a commencé son histoire sur le banc strasbourgeois. Un peu plus de 33 ans plus tard, les Canadiens de Montréal (son club de cœur) n’ont soulevé qu’une fois la Coupe Stanley (en 1993), l’équipe première du CSGSA est devenue l’Étoile Noire (depuis 2000), la patinoire de l’Iceberg a remplacé celle du Wacken. Lui a marqué l’histoire d’un club au point de tant l’incarner qu’il n’est plus venu à l’esprit des concurrents de tenter de le débaucher.
J’ai beaucoup voyagé durant ces mille matches
Le 7 octobre dernier, pour la reprise de la Division 1, le natif de Lachine – un des arrondissements de Montréal – a été honoré, une bannière étant suspendue aux cintres de l’Iceberg pour célébrer ses mille matches de championnat sur le banc strasbourgeois.
« Ma plus grande fierté, c’est de les avoir tous fait avec le même club, disait-il avant la cérémonie. Je me rends bien compte que c’est rare. Personnellement, je sais juste que j’ai beaucoup voyagé durant ces mille matches. J’ai connu beaucoup de joueurs, beaucoup de situations. Quand un club te fait confiance, même si on n’a pas connu tout le temps la victoire, ce n’est pas rien. »
Alors qu’il a entamé son avant-dernière saison sur le banc de l’Étoile Noire, Daniel Bourdages a passé en revue les temps marquants d’un parcours sans équivalent en Alsace.
Les premiers pas
« Quand je suis arrivé, mon objectif c’était de voir l’arena… mais personne ne comprenait que je cherchais la patinoire », en sourit encore l’intéressé, qui une fois la porte du Wacken franchie a donc été embauché plutôt rapidement.
Au volant d’une vieille Peugeot 504 prêtée par le club, il a arpenté les rues entre le Wacken et la Robertsau, sous les regards circonspects, quand il n’étaient pas ouvertement méfiants, des policiers postés dans le secteur.
La conduite dans une ville européenne est une découverte : « La première fois où j’arrive place de Bordeaux, je me suis dit : “Waouh… mais, je vais par où ?”. Chez moi à Montréal, il n’y a que des rues perpendiculaires ! Alors là… ». Daniel Bourdages se rend surtout compte, question hockey, qu’il doit partir d’une feuille pratiquement blanche en Nationale 2, l’ancêtre de la D2, l’actuel troisième échelon français.
« On faisait ce qu’on pouvait, mais on a gravi les échelons comme ça »
« J’étais ambitieux et j’avais hâte de commencer. Je faisais des entraînements hors glace à la Menora jusqu’à ce qu’il fasse nuit. Au début, je n’avais la glace que le mercredi et le jeudi. J’ai fini par l’avoir du lundi au vendredi », se souvient celui qui profitait du moindre passage médiatique pour plaider sa cause et mettre la pression sur les élus locaux.
Entre les entraînements en début de saison sur les bases militaires canadiennes en Allemagne pour cause de Foire européenne dans le hangar dédié à la patinoire, et le manque de matériel de musculation, Daniel Bourdages découvre le système D, lui qui avait tout à disposition en Midget AAA pour des futurs cracks de NHL de 15 ou 16 ans.
« En Allemagne, on s’entraînait le soir et on revenait vers 1h30 le matin. C’était dur, c’était fatigant. Au Wacken, on faisait des trous dans les murs de béton pour accrocher des élastiques dans lesquels on passait nos crosses pour faire des exercices de muscu. C’était à l’ancienne. On faisait ce qu’on pouvait mais on a gravi les échelons comme ça. »
Les arrivées de joueurs comme le Finlandais Reino Hyvärinen, les Canadiens Jason Crawford et bientôt Stéphane Julien ainsi que l’éclosion de jeunes pousses locales telles que Stéphane Hohnadel, Maxime Schuchewytsch ou les frères Grégoire et Damien Mehl font grandir le club qui, en 1995, est promu à l’échelon supérieur.
Les années en Division 1
« C’est là qu’on a fait les stages en “Tchéquie”, à Tabor. On partait une semaine ou dix jours en août dès le moment où les joueurs étaient tous arrivés et on espérait juste qu’en revenant leurs appartements seraient prêts… des fois ce n’était pas le cas », dévoile Daniel Bourdages.
« On était toujours sur la corde raide. Moi, je voulais amener l’équipe le plus haut possible et le plus vite possible. Je n’étais pas là pour attendre et j’étais fatigant. Mes dirigeants ont eu des occasions de me virer parce que je leur criais dessus quand je trouvais que telle et telle choses n’étaient pas normales. Ils m’enduraient pas mal je pense, mais ils devaient avoir aussi l’intention de monter (sourire). Et puis je gueulais, mais ce n’est pas comme si je ne faisais rien à côté. »
Au cours de la saison 2005/06, l’Iceberg, l’antre tant attendu est livré. L’Étoile Noire peut viser la montée. « C’était bizarre… pendant plus de dix ans il y a eu des promesses de patinoire, mais ça ne se faisait jamais. Et le jour où ça se concrétise, j’entends les élus me dire : “Maintenant, il faut monter ! ”. Comme une obligation. C’est insolent !, s’étonne encore Daniel Bourdages. Ce n’est comme ça que ça marche. On n’achète pas une montée avec un équipement. Monter sportivement, ce n’est jamais acquis ! Bon, heureusement, on l’a fait tout de suite (sourire) ! »
L’accession est actée à Annecy. « Un beau souvenir, c’est la première fois qu’on a eu des fans qui ont fait un bus pour venir nous soutenir ! ».
La Ligne Magnus, la finale... les années galères
À l’automne 2006, l’Étoile Noire fait son entrée dans la cour des grands et se maintient in extremis quelques mois plus tard. « J’avais reconduit toute l’équipe (championne de D1, NDLR) parce que j’étais fier des gars et que je leur devais tant. Avec du recul, je sais que j’ai été trop gentil, mais ça m’a permis de voir les choses qui nous manquaient », ne cache pas le technicien.
À un moment, je ne me sentais plus capable, je ne dormais plus, je ne voulais plus me lever pour venir à la patinoire
Contre les Rouen, Grenoble, Angers, Amiens, l’Étoile Noire apprend, progresse, se renforce, va chercher une jeune garde française séduite par le projet. Aux “Pitch” Devin, Élie Marcos, Édouard Dufournet, Lionel Tarantino, Julien Correia s’agrègent les Vladimir Hiadlovsky, Michal Cesnek, David Striz, David Cayer, Pasi Petrilaïnen et Jan Cibula tandis que la jeune garde locale montre les dents avec Hugues Cruchandeau, Julien Burgert et Timothée Franck.
Lors des play-offs 2011, l’Étoile Noire n’est pas loin de surprendre tout le monde, mais échoue, éreintée, en finale contre Rouen. « C’était une telle équipe ! Quand tu es sur le banc, tu sais quand une équipe est prête ou pas. Celle-là l’était tout le temps », savoure encore Daniel Bourdages.
L’avenir semble radieux, mais le club ne réussit pas à surfer sur cette vague et décline alors que la Magnus devient de plus en plus exigeante. Une période noire s’ouvre, où le club enchaîne les revers et finit par plonger sportivement quand d’autres trichent et se noient administrativement, en faussant tout après la saison.
La passion pour ce sport, c’est ce qui m’a toujours animé. C’est ce qui m’a permis de me construire
« Le bateau était quand même souvent troué dès le début de la saison. 44 matches, ça voulait dire un budget plus grand et le nôtre avait diminué. À un moment, je voulais arrêter, j’étais en train de faire une dépression nerveuse, confie Daniel Bourdages. Je ne me sentais plus capable, je ne dormais plus, je ne voulais plus me lever pour venir à la patinoire. C’était trop dur. Tu vois la tête de tes vingt joueurs dans le vestiaire, ton discours est difficile à passer. Tu parles à des gars découragés autant que toi, mais tu dois te relever avec eux. À ce moment-là, j’ai eu la chance d’avoir un président comme Jean-Paul (Hohnadel). Il m’a soutenu parce qu’il savait dans quelle situation on se trouvait et il est resté impliqué. »
Le retour en Division 1
En 2019, huit ans après la finale, rincée par trois saisons de “nouvelle Magnus” (dont un repêchage suicidaire en 2018), l’Étoile Noire a retrouvé la D1. « La grenouille qui veut être aussi grosse que le bœuf, ça ne sert à rien. Même si c’était triste, parce que ce n’est jamais glorieux de descendre, c’était un soulagement », souffle, apaisé, un Daniel Bourdages qui laisse sans doute moins cette flamme qui l’anime le brûler intérieurement.
« La passion pour ce sport, c’est ce qui m’a toujours animé. C’est ce qui m’a permis de me construire », assure-t-il à l’aube de son avant-dernière saison déclarée sur le banc de l’Étoile Noire.
Peut-être qu’après sa vie strasbourgeoise il relèvera un dernier défi, lui qui s’est consacré à un seul à travers plus de mille étapes dont beaucoup, pour mille raisons sans doute, se seraient détournés. « Mais de toute façon, j’ai toujours eu du mal à me projeter au-delà du prochain match », conclut-il d’un de ces clins d’œil que le vécu autorise.
Un joueur nommé Jonas Bourdages
Depuis deux saisons, Daniel Bourdages coache son fils Jonas (21 ans). L’aîné Samuel (26 ans) n’avait pu faire que des entraînements quand l’Étoile Noire jouait en Magnus.
« Jonas mérite autant de jouer que les autres jeunes du club qu’on a fait monter à ce moment-là. Mais au début, c’était dur. Je me suis dit : “Ça arrive vraiment !”. Maintenant, je le considère comme n’importe quel joueur sur le banc. Mais il y a encore des situations particulières où j’hésite. Il est assez bon sur les penalties… si je le fais tirer, on va dire “Bourdages, il met son fils”… si je ne le fais pas, je me dis que les gens pensent “Ouais, Bourdages, il ne fait pas confiance à son fils”. »
Presque kafkaïen…
Le chiffre
543 000
C’est la distance, en arrondissant, en kilomètres parcourue par Daniel Bourdages en 488 déplacements avec l’Étoile Noire (et avant sa création l’équipe Une du CSGSA)… soit un peu plus de 13 fois et demie le tour de la Terre. À une moyenne de 90km/h, cela représente 250 jours de bus non stop, soit du 1er janvier au 7 septembre d’une année non bisextile sans descendre du véhicule.
Bio express
Daniel Bourdages
● Né le 17 novembre 1957 à Montréal.
● Marié, trois enfants.
● Profession : entraîneur.
● Palmarès : champion de Division 1 en 2006, vice-champion de France en 2011, vice-champion de D1 en 2021. |
| Lacuesta
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Nombre de messages : 3059
Date d'inscription : 07/10/2017
| | Sujet: Re: Etoile Noire de Strasbourg Ven 27 Oct 2023 - 4:25 | |
| S'il est né en '57, il ne pourra pas avoir déjà 67 ans cette année... Sinon il y a deux paragraphes répétés.
La passion, c'est tout ce qui manque au racinge.
Il n'y a que le fric qui compte. |
| Marco 69/73
Champion du Monde
Nombre de messages : 61283
Age : 77
Localisation : Dorlisheim
Date d'inscription : 25/11/2012
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| | Sujet: Re: Etoile Noire de Strasbourg Sam 28 Oct 2023 - 5:19 | |
| - Lacuesta a écrit:
- S'il est né en '57, il ne pourra pas avoir déjà 67 ans cette année... Sinon il y a deux paragraphes répétés.
J'avais même pas remarquer ,si je ne trompe il à 66 ans . |
| Lacuesta
Joueur de national
Nombre de messages : 3059
Date d'inscription : 07/10/2017
| | Sujet: Re: Etoile Noire de Strasbourg Sam 28 Oct 2023 - 5:21 | |
| Non tu as raison, comme toujours. |
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| | Sujet: Re: Etoile Noire de Strasbourg | |
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| | | Etoile Noire de Strasbourg |  |
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